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Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




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mercredi 17 décembre 2014

Royaume-Uni: le chômage stable à 6,0% à fin octobre, au plus bas depuis fin 2008

Londres - Le taux de chômage est resté stable à 6,0% au Royaume-Uni lors des trois mois achevés fin octobre, au plus bas depuis fin 2008, a annoncé mercredi l'Office des statistiques nationales (ONS).


Le pays compte 1,96 million de chômeurs recherchant un emploi, 455'000 de moins qu'un an plus tôt. L'ONS a ajouté néanmoins que 9,03 millions de personnes, soit 22,3% de la population en âge de travailler, ne travaillaient pas et ne recherchaient pas d'emploi, qualifiant ces personnes d'"économiquement inactives".

L'ONS a précisé que sur 30,8 millions de personnes au travail dans le pays, 73% travaillaient à plein temps et 27% à temps partiel.

L'institut a annoncé en outre que le salaire moyen (hors bonus) des Britanniques avait augmenté de 1,4% pendant cette période de trois mois en comparaison annuelle. Il est donc resté légèrement au-dessus du niveau de l'inflation (1,3% en octobre sur un an), indiquant une très légère progression du pouvoir d'achat.

Il s'agit d'un signe encourageant pour l'économie britannique car ces dernières années, les salariés ont au contraire souffert d'un abaissement de leur pouvoir d'achat, rogné par une progression de l'inflation plus rapide que celle des salaires.

"Les données sur le chômage n'ont pas été aussi bonnes qu'espéré mais montrent que le marché du travail continue d'avancer dans la bonne direction", a estimé James Knightley, analyste chez ING.

"Les nouvelles ont été meilleures du côté des salaires qui ont augmenté plus rapidement", ce qui d'après l'économiste, avec une inflation qui a ralenti en novembre à son plus bas niveau depuis 12 ans (1% sur un an), "va permettre aux ménages d'avoir davantage d'argent à disposition".

"Combiné à un retour de la confiance des consommateurs à ses niveaux d'avant la crise financière internationale, tout cela devrait doper les dépenses de consommation et permettre au PIB du Royaume-Uni de continuer à mieux se porter que la moyenne en 2015", a-t-il conclu.





awp

mercredi 13 août 2014

Royaume-Uni: la BoE tempère les attentes d'une hausse de taux cette année

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a quelque peu tempéré les attentes d'un relèvement de taux avant la fin 2014 en pointant la faiblesse de la hausse des salaires malgré une baisse plus rapide que prévu du chômage.
 Dans son rapport trimestriel sur l'inflation et la croissance publié mercredi, la banque centrale britannique a en effet "mis en lumière les contrastes saisissants (des données) du marché du travail, entre la forte croissance de l'emploi et celle faible des salaires", a relevé James Knightley, économiste chez ING.

 Si l'institution a ainsi salué le repli plus rapide qu'escompté du taux de chômage au Royaume-Uni - qui pourrait tomber sous 6% à la fin de l'année, et autour de 5,5% à mi-2017 (date limite des prévisions de l'institution) - elle a également revu en nette baisse sa prévision de croissance des salaires en 2014, à 1,25% contre 2,5% estimé en mai.

 Les chiffres publiés mercredi par l'Office des statistiques nationales (ONS) ont confirmé cette double tendance, avec une baisse du taux de chômage à 6,4% tandis que les salaires hors bonus ont progressé de 0,6% au deuxième trimestre sur un an - bien plus lentement que l'inflation qui a atteint 1,9% en juin sur un an.

 Ainsi, "à la lumière d'une incertitude accrue sur l'actuel degré de capacités excédentaires (de l'économie), le Comité (de politique monétaire de la BoE, ou CPM) va porter une attention particulièrement importante aux trajectoires des salaires et des coûts de la main-d'oeuvre", a souligné le gouverneur de l'institution Mark Carney, lors d'une conférence de présentation du rapport.

 Mais le Canadien - qui a récemment fêté sa première année à la tête de la "Veille dame" de Threadneedle Street, comme est surnommée l'institution - a tenu à préciser que le CPM n'avait "pas de seuil particulier pour la croissance des salaires". "Nous allons plutôt continuer à surveiller un large éventail de données pour jauger les pressions inflationnistes et établir le calendrier d'une première hausse du taux d'intérêt".

 De plus, Ross Walker, économiste chez RBS, a souligné que "la prévision moyenne d'inflation a été abaissée" à un niveau légèrement inférieur à son rythme voulu de 2%, et ce jusqu'à mi-2017.

 "Si le CPM avait été proche d'une hausse de taux, ses projections pour l'inflation auraient été plus élevées", a estimé M. Walker.


HAUSSE DE TAUX "PROGRESSIVE ET LIMITÉE"

 Le taux directeur de l'institution est figé au niveau exceptionnellement bas de 0,50% depuis mars 2009, période au cours de laquelle l'économie britannique était en profonde récession, et n'a pas connu de hausse depuis 2007.

 Les modifications apportées aux prévisions d'inflation "soutiennent quelque peu l'idée qu'une première hausse de taux viendra plus tard (en février 2015) que tôt (en novembre 2014)", a encore noté M. Walker.

Le gouverneur a de plus martelé la position de la BoE comme quoi la hausse des taux, lorsqu'elle débutera, ne sera que "progressive et limitée".

 M. Carney a ainsi prévenu que, conformément aux attentes du marché, les taux devraient progresser de 15 points de base par trimestre, pour atteindre "seulement 2,25% à la fin de la période" couverte par les prévisions de l'institution, soit mi-2017.

"Le ton d'ensemble du dernier rapport de la Banque d'Angleterre est passablement prudent, et a provoqué un report des attentes de hausse de taux du marché et un repli de la livre", a résumé l'économiste James Knightley.

 La banque centrale britannique a tout de même salué la "robustesse" de la reprise économique britannique, en relevant de 0,1 point ses prévisions de croissance pour 2014, à 3,5%, et pour 2015, à 3,0%, tout en abaissant légèrement sa prévision pour 2016 à 2,6% contre 2,8% dans son rapport de mai.






awp

mercredi 23 juillet 2014

BoE: statu quo monétaire voté à l'unanimité en juillet

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a de nouveau opté à l'unanimité en juillet pour le maintien du statu quo sur le taux directeur et les rachats d'actifs de l'institution, selon les minutes de sa réunion publiées mercredi.

Lors de cette réunion tenue les 9 et 10 juillet, les neuf membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale britannique avaient décidé de maintenir à 0,5% le principal taux d'intérêt de l'institution et à 375 milliards de livres (474 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs, épuisé en novembre 2012.

Dans un contexte d'amélioration continue de la reprise économique au Royaume-Uni, qui est même quelque peu meilleure qu'escompté au premier semestre, le CPM a tout de même relevé des signes, encore faibles, indiquant que le "ralentissement modeste" de la croissance attendu par l'institution commencerait à se matérialiser au second semestre.

De plus, l'économie britannique a montré des signes contradictoires au cours de la période précédant la réunion de début juillet, comme une amélioration de l'emploi tempérée par la faiblesse de la croissance des revenus. En outre, l'inflation a légèrement accéléré en juin, pour atteindre 1,9%, proche du niveau cible de 2%.

Selon certains membres de l'institution, ces données ont accru les incertitudes sur la vigueur de la reprise économique britannique, accrus par le fait que la croissance mondiale montre également des signes de ralentissement.

Ainsi, "une hausse inattendue des taux d'intérêt quand les salaires n'augmentent pas pourrait entraîner une réaction démesurée et déstabiliser la reprise", ont-ils prévenu.

Un autre membre a de son côté tenté de tempérer cette prudence, estimant que "le risque qu'une faible hausse du taux directeur fasse dérailler" la reprise "diminuait alors que la croissance devenait plus établie".

Le CPM a conclu en soulignant qu'il n'y a "aucun calendrier préétabli pour la première hausse du taux directeur" de l'institution depuis 2007.

En quête d'indices sur une date possible pour un resserrement monétaire, les économistes se tournaient désormais vers le rapport trimestriel de la BoE sur les perspectives de l'inflation et de la croissance dont la publication est prévue le 13 août.

"Si le rapport trimestriel d'août se concentre essentiellement sur la faiblesse de la croissance des salaires et sur les récents signes d'un ralentissement du taux de croissance, cela alimenterait les attentes d'un statu quo de la Banque d'Angleterre jusqu'en 2015", a estimé Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.










awp

vendredi 27 juin 2014

Royaume-Uni: croissance confirmée à 0,8% au premier trimestre

Londres - La croissance de l'économie britannique a été confirmée vendredi à 0,8% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, selon l'estimation finale publiée par l'Office des statistiques nationales (ONS).

Les économistes tablaient eux sur une révision en légère hausse à 0,9%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires. En glissement annuel, la croissance du PIB a été en revanche révisée en baisse à 3% contre 3,1%.

L'investissement des entreprises a nettement contribué à la croissance du premier trimestre avec une progression de 5% par rapport au trimestre précédent, nettement révisée en hausse par rapport à l'estimation précédente (2,7%).

La balance commerciale dont le déficit a reculé à 4,2 milliards de livres contre 5,5 milliards au quatrième trimestre 2013, a contribué de son côté à la croissance du PIB à hauteur de 0,3%.
Par secteurs, la production industrielle a crû de 0,7% au premier trimestre et les services de 0,8%.
La consommation des ménages a progressé pour sa part de 0,8%.





awp

mardi 17 juin 2014

Royaume-Uni: l'inflation ralentit fortement à 1,5% en mai

Londres - L'inflation a fortement ralenti en mai au Royaume-Uni à 1,5% sur un an contre 1,8% en avril, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

Ce niveau d'inflation, le plus faible depuis octobre 2009, est inférieur aux attentes des économistes qui misaient sur un léger ralentissement à 1,7%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.

Sur un mois, les prix ont même reculé de 0,1%, a ajouté l'ONS dans son bulletin.

Selon l'office des statistiques, la baisse des prix des transports et en particulier des billets d'avions, après un mois d'avril marqué par de nombreux départs pour le long week-end de Pâques, a été le facteur principal de ce ralentissement de l'inflation, avec le repli des prix de l'alimentation et de l'habillement.

"Il semble toujours probable que l'inflation ralentisse encore, peut-être jusqu'à 1% d'ici la fin de l'année", a jugé Samuel Tombs, économiste au sein du cabinet Capital Economics.

"Face à ce contexte de faible inflation, nous pensons que le comité de politique monétaire devrait agir avec précaution et relever les taux d'intérêt seulement très progressivement au cours des années à venir", a-t-il ajouté.

La hausse des prix à la production a également ralenti à 0,5% contre 0,6% en avril tandis que les prix des matières premières utilisées par les industriels britanniques ont chuté de 5% contre une baisse de 5,3% en avril.






awp

jeudi 5 juin 2014

La BoE maintient comme attendu le statu quo monétaire en juin

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a, comme attendu, maintenu jeudi le statu quo sur son taux directeur et son programme de rachats d'actifs, malgré une reprise économique vigoureuse et des spéculations sur un resserrement monétaire anticipé l'année prochaine.

Lors de sa réunion mercredi et jeudi, la banque centrale britannique a ainsi maintenu son taux directeur à 0,50%, un niveau exceptionnellement bas auquel il est fixé depuis mars 2009 et a laissé inchangé à 375 milliards de livres (461 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs.

"Il n'y avait que peu de doute sur le fait que la Banque d'Angleterre maintiendrait son taux directeur à 0,50% lors de sa réunion de juin, et cela a été dûment confirmé", a observé Howard Archer, analyste chez IHS Global Insight.

Mais comme l'a fait remarquer Samuel Tombs, économiste chez Capital Economics, "les signaux envoyés par les récents rapports d'activité et de confiance montrant que la reprise économique a pris de la vitesse au deuxième trimestre pourraient avoir conduit certains membres (du Comité de politique monétaire, CPM) a remettre en question la nécessité de maintenir des taux d'intérêt très bas".

Avec un moral des consommateurs au plus haut en neuf ans et des perspectives de croissance record, la reprise de l'économie britannique semble se confirmer, et de plus en plus d'observateurs avancent ainsi, dans leurs prévisions économiques, la date d'une première hausse des taux au Royaume-Uni.

Dans ce contexte, les observateurs décortiqueront les minutes de cette réunion dont la publication est prévue le 18 juin.

Cependant, "si la robustesse de l'économie a pu pousser un ou deux membres du CPM (sur les neuf qui le composent) vers un vote en faveur d'une hausse de taux, nous pensons toujours que les perspectives de l'inflation et l'apaisement dans la hausse du marché immobilier vont persuader la majorité des membres à maintenir le statu quo au moins jusqu'à courant 2015", a prévenu M. Tombs.

Si l'inflation au Royaume-Uni a accéléré à 1,8% en avril sur un an après 1,6% en mars, elle reste sous le niveau de 2% visé par la Banque d'Angleterre.







awp

mercredi 21 mai 2014

Fusions-acquisitions et dividendes dopés par les excès de liquidités

Paris - Dividendes à gogo, fusions-acquisitions en ébullition: il y a tellement d'argent disponible sur la planète finance grâce à la planche à billets des banques centrales que les grandes entreprises retrouvent deux réflexes, rétribuer leurs actionnaires et avaler le voisin.

Au premier trimestre, les dividendes versés dans le monde ont augmenté de près d'un tiers par rapport à l'an passé, et plusieurs projets de mégafusion sont en cours, avec les Etats-Unis comme fer de lance.

La croissance reste pourtant molle, mais son retour suffit car "on retrouve partout de la liquidité à utiliser sur le marché, parce que tout a été fait pour la stimuler, notamment par la Fed et la Banque du Japon", promptes à faire tourner la planche à billets, souligne Renaud Murail, gérant actions chez Barclays Bourse.

Les liquidités mises en circulation par les banques centrales s'ajoutent à celles "accumulées par les entreprises européennes, qui veulent se prémunir contre la crise de liquidités qu'elles ont vécues en 2008 et 2011", pointe Romain Boscher, directeur mondial des gestions actions d'Amundi.

La crise financière de 2008 s'éloigne et les sommes retournées aux actionnaires bondissent de manière flagrante. Au premier trimestre 2014, les dividendes ont augmenté de 31,4% à l'échelle mondiale par rapport à la même période l'an passé, selon une étude d'Henderson Global Investors. Ils atteignent ainsi 228,4 milliards de dollars, meilleur trimestre depuis fin 2012.

"Le manque de visibilité a conduit les entreprises à faire de gros efforts de restructuration, surtout aux Etats-Unis. Les entreprises américaines ont accumulé un trésor de guerre. Maintenant qu'il y a une éclaircie, ce cash ressort des caisses pour financer des rachats d'actions, des dividendes, ou des opérations de fusions/acquisitions", reprend Renaud Murail.

"Il y a une grosse différence entre les Etats-Unis et l'Europe. Les entreprises européennes sont très loin d'avoir retrouvé leurs niveaux de rentabilité d'avant 2007 et ne se sont pas encore lancées dans des rachats d'actions massifs", distingue Romain Boscher.


ETATS-UNIS EN POINTE

Les entreprises américaines sont ainsi les plus généreuses avec leurs actionnaires. Les Etats-Unis mènent le bal des dividendes, qui augmentent de 30,2% au premier trimestre, loin devant le Royaume-Uni et l'Europe, selon Henderson.

On retrouve encore les patrons américains à la manoeuvre dans bon nombre d'opérations symboles du retour des "fusac". General Electric a des vues sur Alstom, Pfizer a tenté d'avaler AstraZeneca, Omnicom-Publicis, AT&T-Direct TV, Comcast-TWC... Et cette fièvre acheteuse ne se base pas uniquement sur leurs fonds propres.

"Les entreprises bénéficient de leurs capacités à s'endetter à des taux très bas auprès des banques ou à lever des fonds très importants sur les marchés contre un rendement très intéressant", explique Renaud Murail.

Une logique qui va bien au-delà des entreprises solides. Les taux très bas poussent les investisseurs à rechercher du rendement, quitte à sacrifier un peu la qualité des titres dans lesquels ils placent leur confiance, résume le gérant.

Exemple de cette sélection moins regardante : Altice. La maison mère de Numéricable a levé les milliards d'euros nécessaires pour financer le rachat de l'opérateur SFR, grâce à un montage avec des garanties allégées.

Même les entreprises non cotées bénéficient de la manne de cash en circulation. Les investisseurs, assis sur des montagnes de liquidités, se battent pour un nombre restreint de cibles et font remonter les prix à des niveaux d'avant crise, remarquait récemment le Financial Times.

"La vague des fusions-acquisitions ne fait que commencer. En période de faible croissance, il est plus rassurant de racheter un compétiteur que d'investir dans une nouvelle usine", explique Romain Boscher.

Mais alors, quid des investissements dits "productifs" ? Pour voir l'argent affluer vers de nouveaux outils de production, l'innovation, la recherche ou la modernisation des équipements, plutôt que vers les actionnaires et la croissance externe, il faudra attendre un redressement plus important, expliquent les deux gérants.

"Les secteurs industriels font face à des marchés qui n'ont pas regagné leurs niveaux d'il y a sept ans et sont en surcapacité de production. Ceux des services sont engagés dans une guerre tarifaire qui détruit leurs marges. Régler la crise financière par la liquidité était un pré-requis nécessaire au règlement de la crise économique, mais ce n'est pas une garantie", conclut Romain Boscher.









awp

Banque d'Angleterre: statu quo monétaire voté à l'unanimité en mai

Londres - Les membres du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) ont de nouveau voté à l'unanimité en mai pour le maintien du statu quo sur le taux directeur et les rachats d'actifs de l'institution, selon les minutes de cette réunion publiées mercredi.

Lors de leur réunion des 7 et 8 mai, les neuf membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale britannique ont décidé de maintenir à 0,5% le principal taux d'intérêt de l'institution et à 375 mrd GBP  le montant total de son programme de rachats d'actifs, épuisé en novembre 2012.

Dans un contexte d'amélioration de l'économie britannique, certains membres du Comité ont estimé que les éléments pris en compte pour parvenir à une décision de politique monétaire "devenaient plus équilibrés".

La Banque centrale a également estimé que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait quelque peu s'accélérer au deuxième trimestre, à 0,9%, après s'être affichée à 0,8% au premier trimestre.

Lors de la période précédant la réunion du CPM, "l'économie a maintenu le cap de l'objectif d'une absorption des capacités excédentaires au cours des deux à trois années à venir, et d'une inflation contenue proche de la cible de 2%", a commenté l'institution.

Si l'inflation a légèrement accéléré au Royaume-Uni en avril, à 1,8% sur un an, elle reste proche de ce niveau cible.

La Banque centrale a tout de même de nouveau relevé "qu'en l'absence de pressions inflationnistes, il faudrait voir plus de preuves d'une réduction des capacités excédentaires avant qu'une hausse des taux d'intérêt ne soit justifiée".







awp

jeudi 8 mai 2014

GB/BoE: statu quo monétaire, comme prévu

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a, comme attendu, maintenu jeudi le statu quo sur son taux directeur et son programme de rachats d'actifs, malgré une reprise économique vigoureuse et la baisse du chômage sous la barre des 7%.

Lors de sa réunion mercredi et jeudi, la banque centrale britannique a ainsi maintenu son taux directeur à 0,50%, un niveau exceptionnellement bas auquel il est fixé depuis mars 2009.

Elle a aussi laissé inchangé à 375 milliards de livres (457 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs, épuisé depuis novembre 2012.

"Il n'y a jamais eu de doute que la Banque d'Angleterre laisserait le taux d'intérêt à 0,50% lors de la réunion de son CPM (Comité de politique monétaire) de mai", a commenté Howard Archer, économiste à IHS Global Insight.

"Néanmoins, avec l'économie britannique commençant fortement le deuxième trimestre, le chômage tombant à 6,9% fin février et la hausse annuelle des prix immobiliers au dessus des 10% en avril selon Nationwide, il y a de plus en plus de pression sur la Banque d'Angleterre pour sérieusement envisager une hausse des taux d'intérêt", a-t-il ajouté.

M. Archer maintient toutefois sa prévision d'une première hausse de taux au deuxième trimestre 2015, tandis que d'autres analystes tablent désormais sur début 2015.

"Nous préférons février 2015 comme point de départ du resserrement monétaire étant donné que les données montrent que la reprise gagne de la vitesse", a ainsi indiqué James Knightley, analyste chez ING.

La BoE a toutefois déjà signalé que lorsque le taux reprendra le chemin de la hausse, qui sera lente et progressive, il restera, même au plus haut, nettement en deçà de ses niveaux d'avant crise.

Dans ce contexte, les observateurs décortiqueront le prochain rapport sur l'inflation, qui sera publié mercredi 14 mai et contiendra "les dernières projections économiques" du CPM, afin de se faire une idée plus précise de la vision et des perspectives de la BoE pour l'économie britannique.

Ils se pencheront par la suite sur les minutes de la réunion de politique monétaire de mai, dont la publication est prévue le 21 mai.






awp

jeudi 13 février 2014

Royaume-Uni : La BoE écarte une hausse de taux imminente

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a révisé à la hausse sa prévision de croissance et estimé que le chômage atteindrait son objectif de 7% dans les mois à venir, grâce à la vigoureuse reprise, mais martelé qu'aucune hausse de taux n'était encore à l'horizon.

La Banque centrale britannique n'a pas amendé ses orientations de politique monétaire annoncées en août, laissant à son gouverneur Mark Carney le soin de marteler mercredi lors d'une conférence de presse que le seuil de 7% n'enclencherait qu'une réflexion sur une éventuelle hausse de son taux directeur. Une hausse qui serait dans tous les cas "progressive et limitée".

"Le message que la Banque d'Angleterre transmet haut et fort est qu'elle reste sans la moindre hâte de relever ses taux d'intérêt malgré l'amélioration marquée de l'économie (britannique) et le repli du chômage plus rapide qu'escompté", a observé Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.

Comme l'a souligné la BoE dans son rapport trimestriel sur l'inflation, la reprise de l'économie britannique a en effet "pris de la vitesse". Ainsi la croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre 3,4% en 2014, alors qu'elle la voyait à 2,8% dans son précédent rapport publié en novembre.

Les dernières prévisions officielles annoncées par le gouvernement début décembre faisaient état d'une croissance à 2,4% cette année.

La banque centrale a également relevé sa prévision de croissance pour 2015 de 2,3% à 2,7%, et pour 2016 de 2,5% à 2,8%.

La BoE a de plus annoncé qu'elle prévoyait de voir le taux de chômage tomber au niveau cible de 7% d'ici au printemps, alors qu'elle prévoyait en novembre un retour à ce niveau qu'au troisième trimestre 2015. Son estimation initiale, datant d'août, faisait état d'un chômage à 7% peu avant mi-2016.

Selon les derniers chiffres disponibles, le taux de chômage au Royaume-Uni a encore fortement diminué à 7,1% fin novembre, grâce à la vigoureuse reprise économique alors qu'il s'inscrivait encore à 7,4% fin octobre.


En août, la BoE avait lié l'avenir de son taux directeur, actuellement au niveau historiquement bas de 0,5%, à la baisse du taux de chômage, annonçant qu'un repli à 7% déclencherait une réflexion sur un éventuel resserrement monétaire.

Mais la baisse plus rapide que prévu du chômage a forcé l'institution à marteler qu'une hausse de taux ne serait pas automatique une fois l'objectif atteint et à élargir quelque peu les conditions d'un resserrement monétaire en mettant en avant le fait que l'économie britannique souffre encore de capacités de production inutilisées trop importantes.

"La BoE s'est servie de ce rapport sur l'inflation pour dévoiler l'évolution de ses orientations monétaires", en faisant dépendre la trajectoire de son taux directeur sur un éventail plus large d'éléments macroéconomiques, a noté Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com.

En premier lieu, "la BoE estime que l'économie pourrait souffrir pendant encore deux à trois ans de capacités de production inutilisées", ainsi, l'institution ne devrait pas relever ses taux "tant que l'économie n'est pas revenue à une capacité d'avant (la crise de) 2007", a expliqué Mme Brooks.

Dans ce contexte de reprise qui prend de la vitesse mais qui reste encore fragile, les économistes peinent à s'accorder sur la date d'un premier resserrement monétaire, certains tablant même sur une première hausse dès la fin 2014, mais le consensus semble s'orienter vers un premier resserrement monétaire au deuxième trimestre 2015.

La Banque d'Angleterre a par ailleurs réitéré qu'elle ne chercherait pas à se désengager de son programme de rachats d'actifs, dit d'"assouplissement quantitatif", tant que le taux directeur de l'institution n'aura pas été relevé.

Lancé en mars 2009 afin d'aider une économie alors en récession, ce programme a progressivement été relevé jusqu'à 375 milliards de livres (451 milliards d'euros). La dernière tranche de ce programme a été épuisée en novembre 2012.








awp

mercredi 22 janvier 2014

L'interdiction de la vente à découvert est compatible avec le droit de l'UE

LUXEMBOURG - L'Autorité européenne des marchés financiers a le droit d'intervenir en urgence sur les marchés des Etats membres pour interdire la vente de titres à découvert, selon un arrêt de la Cour de justice européenne pris mercredi.

La Cour a rejeté un recours introduit en 2012 par le Royaume-Uni contre cette législation, adoptée dans le contexte de la crise financière et visant à empêcher une déstabilisation des marchés par cette pratique susceptible d'entraîner une chute des cours.

Londres contestait l'article 28 du règlement adopté début 2012 qui donne à l'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) le pouvoir d'intervenir en urgence sur les marchés financiers des Etats membres pour réglementer ou interdire la vente à découvert.

Cette pratique consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre avec l'espoir d'empocher une différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur. 

Elle peut aussi se pratiquer à nu: l'acheteur vend alors à terme des titres qu'il ne possède pas encore. Pratiquée de manière massive, cette technique peut provoquer la baisse des cours souhaitée par les vendeurs. Elle est jugée en partie responsable des mouvements spéculatifs sur les marchés et a été mise en cause pendant la crise financière de 2008.

Dans son arrêt, la Cour estime que l'article 28 du règlement n'octroie à l'AEMF aucune compétence autonome qui irait au-delà des compétences dévolues à cette autorité lors de sa création.

Les pouvoirs de l'AEMF sont encadrés de façon précise et sont susceptibles d'un contrôle juridictionnel au regard des objectifs fixés par l'autorité qui les lui a délégués. En conséquence, la Cour en conclut que ces pouvoirs sont compatibles avec le Traité européen.

Cette décision est une relative surprise, car elle prend à contre-pied les conclusions de l'avocat général, généralement suivies par la Cour. En septembre, celui-ci avait préconisé d'annuler l'article 28, estimant que les pouvoirs donnés à l'AEMF allaient au-delà des objectifs d'harmonisation du marché intérieur et enfreignaient la souveraineté nationale.





afp

mercredi 18 décembre 2013

Royaume-Uni: La BoE finit 2013 en votant à l'unanimité pour le statu quo

Londres - Les neuf membres du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) ont décidé à l'unanimité en décembre de maintenir le statu quo sur le taux directeur et les rachats d'actifs de l'institution, selon les minutes de cette réunion publiées mercredi.

Lors de leur réunion des 4 et 5 décembre, les membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale britannique ont ainsi décidé de maintenir à 0,50% le principal taux d'intérêt de la banque centrale britannique et à 375 mrd GBP (443,9 mrd EUR) le montant total de son programme de rachats d'actifs épuisé en novembre 2012.

Selon les minutes, le CPM a estimé que sur le mois écoulé entre ses réunions de novembre et décembre, les nouvelles "ont continué d'indiquer de la reprise (économique) au Royaume-Uni prenait de l'essor", grâce notamment à une confirmation de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre à 0,8%.

"Les récents indicateurs impliquent que la reprise est menée par la consommation et la constitution de stocks", mais les investissements et la balance commerciale ont été plus faibles qu'attendu, a relevé le CPM.

De plus, pour l'institution, "il est difficile de parvenir à un meilleur équilibre de la demande nationale et extérieure tant que l'activité des principaux partenaires du Royaume-Uni (au premier rang desquels la zone euro, ndlr) reste terne".

En outre, la BoE a mis en garde contre la récente appréciation de la livre britannique, alimentée par un regain d'optimisme sur la croissance économique britannique, une hausse qui risque de poser des risques déflationnistes.

"Toute nouvelle appréciation substantielle de la livre sterling accentuerait les risques sur l'équilibre de la croissance de la demande et sur la reprise", a prévenu l'institution.

Après être tombée en juillet à son plus bas niveau en trois ans (1,4814 dollar pour une livre), la monnaie britannique a fortement rebondi au gré de la publication d'indicateurs encourageants, pour atteindre la semaine dernière 1,6466 dollar, son plus haut niveau depuis fin août 2011.







awp

jeudi 5 décembre 2013

BoE: maintien du taux directeur à 0,50%, rachats d'actifs inchangés

Londres - La Banque d'Angleterre (BoE) a maintenu comme attendu jeudi son taux directeur à 0,50% et laissé inchangé le montant de son programme de rachats d'actifs, optant pour une position attentiste à l'issue de sa dernière réunion de politique monétaire de l'année.

La banque centrale britannique a de nouveau précisé dans un bref communiqué que le Comité de politique monétaire (CPM) est "parvenu à ces décisions dans le contexte" de la trajectoire pour sa politique monétaire annoncée en août.

Lors de sa réunion des 4 et 5 décembre, le CPM a ainsi décidé de finir 2013 sur un nouveau statu quo, en maintenant son taux directeur à 0,50% (niveau exceptionnellement bas auquel il est fixé depuis mars 2009) et laissant inchangé à 375 milliards de livres (environ 453 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs, épuisé depuis novembre 2012.

Cette décision était "attendue de tous étant donnée les directions fournies par la Banque centrale" en août dernier, a noté James Knightley, économiste chez ING.

La BoE a en effet annoncé en août qu'elle n'envisagera pas de relever son taux d'intérêt, ni de réduire ses injections massives de liquidités, tant que le taux de chômage sera supérieur à 7% au Royaume-Uni.

Mais même si le marché du travail se montre actuellement plus robuste qu'attendu à l'époque, l'institution et ses responsables le martèlent sans relâche: ce seuil servira de déclencheur à une réflexion sur un éventuel resserrement monétaire mais n'enclenchera en aucun cas une hausse de taux automatique.

Par ailleurs, "contrairement à l'incertitude sur la date d'une hausse des taux d'intérêt, il est évident que de nouveaux rachats d'actifs ne sont plus à l'ordre du jour, à moins d'une rechute considérable de l'économie dans les mois à venir", a estimé Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.





awp

mercredi 20 novembre 2013

Royaume-Uni : BoE unanimité sur le statu quo monétaire en novembre

Londres - Les neuf membres du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) ont décidé à l'unanimité en novembre de maintenir le statu quo sur le taux directeur et les rachats d'actifs de l'institution, selon les minutes de cette réunion publiées mercredi.

Lors de leur réunion des 6 et 7 novembre, les neuf membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale britannique ont ainsi décidé de maintenir à 0,50% le principal taux d'intérêt de la BoE et à 375 milliards de livres (446,9 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs épuisé depuis un an.

La BoE indique également dans ces minutes qu'elle estime que la croissance du pays s'inscrira à 0,9% au quatrième trimestre, après 0,8% au troisième trimestre, tout en relevant que d'autres prévisions tablent sur une croissance de plus de 1%.

En effet pour l'institution, "les nouvelles (publiées entre la réunion d'octobre et celle de novembre, ndlr) ont continué à indiquer une poursuite de la reprise au Royaume-Uni".

Ces remarques sont conformes aux commentaires du gouverneur de institution Mark Carney la semaine dernière, lors de la présentation du rapport trimestriel de la BoE sur les perspectives de l'inflation et la croissance dans le pays.

"Le taux de chômage a baissé un peu plus rapidement que prévu" grâce à une croissance à court terme plus robuste, avait relevé mercredi dernier le Canadien Mark Carney, arrivé à la tête de l'institution début juillet, lors d'une conférence de presse.

L'institution a tout de même mis en garde sur le fait que la reprise britannique restait à la merci d'une dégradation des conditions économiques en zone euro, le plus gros partenaire économique du Royaume-Uni.




awp

vendredi 25 octobre 2013

Royaume-Uni: nouvelle accélération de la croissance à 0,8% au troisième trimestre

Londres - La croissance de l'économie britannique a encore accéléré au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) ayant progressé de 0,8% sur la période par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée vendredi par l'Office des statistiques nationales (ONS).

Cette croissance est conforme aux attentes des analystes, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.

Elle marque une nouvelle accélération après la croissance de 0,7% enregistrée au deuxième trimestre et celle de 0,4% au premier.

En glissement annuel, l'économie britannique a crû de 1,5% au troisième trimestre, a ajouté l'ONS.
"La première estimation du PIB montre que la reprise accélère" avec la "plus forte croissance (trimestrielle) depuis le deuxième trimestre 2010" dans le pays, a commenté Samuel Tombs, économiste de Capital Economics.

Tous les secteurs d'activité ont contribué à cette croissance, l'activité ayant progressé de 1,4% dans l'agriculture, de 0,5% dans l'industrie, de 2,5% dans la construction et de 0,7% dans les services, a détaillé l'ONS.

Mais l'économie britannique reste toujours 2,5% au-dessous de son pic du premier trimestre 2008, juste avant la crise.

Frappée de plein fouet par la crise financière qui a entraîné le sauvetage par l'État de plusieurs banques, le Royaume-Uni a connu une profonde récession en 2008-2009 avec une contraction de 7,2% de son PIB.

Plombée par la crise de la zone euro et une cure d'austérité, le pays a ensuite alterné fin 2011 et début 2012 croissance et contraction -- sans connaître de deuxième récession contrairement à ce qui avait été estimé initialement --, avant de repartir sur les chapeaux de roues au printemps.

Le gouvernement du conservateur David Cameron s'est empressé de saluer la publication de ces chiffres qui "montrent que le dur labeur de la Grande-Bretagne paie et que le pays est sur la voie de la prospérité", selon un porte-parole du ministère des Finances.

"De nombreux risques subsistent mais grâce à notre programme économique, la reprise a désormais un véritable rythme", a ajouté ce porte-parole.







awp
Dow Jones Newswires

mercredi 23 octobre 2013

Royaume-Uni : La BoE a voté le statu quo monétaire à l'unanimité

Londres - Les neuf membres du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) ont décidé à l'unanimité en octobre de maintenir le statu quo sur le taux directeur et les rachats d'actifs de l'institution, selon les minutes de cette réunion publiées mercredi.

Lors de sa réunion des 8 et 9 octobre, le Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale britannique avait maintenu le taux directeur de la BoE à 0,50% (niveau exceptionnellement bas auquel il est fixé depuis mars 2009), et décidé de laisser inchangé à 375 milliards de livres (442 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs, épuisé depuis novembre 2012.

Les nouvelles publiées entre les réunions de septembre et d'octobre "ont continué à pointer une reprise robuste de l'activité (économique) au Royaume-Uni" et la confiance des ménages et des investisseurs s'est renforcée, a souligné le CPM.

La BoE a également noté que la récente baisse du taux de chômage a connu un rythme plus rapide qu'attendu.

Dans ce contexte, la BoE a estimé qu'il était "probable que le chômage soit plus bas et la croissance (de l'activité) plus robuste au cours du second semestre 2013 qu'anticipé au moment du rapport (trimestriel) sur l'inflation" publié en août.

Mais "la BoE est aussi restée prudente sur la rapidité à laquelle le taux de chômage va tomber sous 7%, niveau à partir duquel elle pourra envisager un resserrement monétaire", a noté James Knightley, économiste chez ING.

Le CPM a ainsi relevé que si le taux de chômage a reculé à 7,7% sur la période de trois mois achevée fin juillet, il reste bien au-dessus du niveau cible.

A peine plus d'un mois après son arrivée à la tête de la BoE, le Canadien Mark Carney avait fait prendre un virage inédit à la "Vieille Dame", comme est surnommée la banque centrale britannique, en annonçant en août que l'institution n'envisagerait pas de relever son principal taux d'intérêt ni de réduire ses injections massives de liquidités, tant que le taux de chômage serait supérieur à 7% au Royaume-Uni

Pour Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight, si le taux directeur devrait rester inchangé pendant encore au mois deux ans, "les minutes renforcent l'idée que la barre pour de nouveaux rachats d'actifs est désormais très haute".




awp

mardi 21 mai 2013

Grande-Bretagne: ralentissement marqué de l'inflation en avril à 2,4% sur un an


Londres - L'inflation a fortement ralenti en avril en Grande-Bretagne à 2,4% sur un an contre 2,8% en mars, a annoncé mardi l'Office des statistiques nationales (ONS), donnant plus de marge de manoeuvre à la Banque d'Angleterre (BoE) pour soutenir l'économie.

Ce ralentissement - supérieur à celui anticipé par les économistes qui misaient sur une inflation de 2,6% selon Dow Jones Newswires - est dû principalement au repli des prix des carburants et des billets d'avion, a expliqué l'ONS dans un bulletin.

C'est la première fois que l'inflation ralentit depuis septembre dernier.
Sur un mois, les prix ont progressé de 0,2%, a ajouté l'ONS.

"C'est une bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises. L'inflation a diminué de moitié par rapport à son pic" de 5,2% en septembre 2011, a commenté un porte-parole du ministère des Finances.

Pour James Knightley, d'ING, ce ralentissement de la hausse des prix "offre plus de possibilités à la BoE pour stimuler l'économie si les indicateurs d'activité déçoivent".

"C'est la première fois que l'inflation ralentit depuis septembre dernier, ce qui donne au futur gouverneur de la Banque d'Angleterre Mark Carney plus de marges de manoeuvre en terme de politique monétaire", a abondé Howard Archer, d'IHS Global Insight.

La BoE a maintenu comme attendu le statu quo lors de sa dernière réunion début mai mais certains analystes tablent sur une nouvelle tranche de rachats d'actifs, après la prise de fonctions de Mark Carney en juillet, pour soutenir une économie qui a évité la récession mais reste fragile.

La semaine dernière, dans son rapport trimestriel sur l'inflation, la banque centrale avait estimé que la hausse des prix devrait rester au-dessus du niveau cible de 2% "pour la majeure partie des deux années à venir", avec un pic à plus de 3% cet été. Mais selon la BoE, l'inflation pourrait désormais retomber sous 2% au cours du deuxième trimestre 2015 et non plus début 2016 comme estimé en février.





awp