Berlin - Euro faible, pétrole bon marché et consommation dynamique vont donner un coup d'accélérateur plus fort que prévu à l'économie allemande en 2015, renforçant son rôle de locomotive dans une Europe encore convalescente, selon des prévisions publiées jeudi.
Sur l'année en cours, le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait progresser de 2,1%, après 1,6% en 2014, estiment quatre grands instituts de conjoncture allemands. Ils ne tablaient que sur 1,2% à l'automne, après le ralentissement subi par la première économie européenne durant l'été.
Mais désormais, "l'économie allemande se trouve dans une phase de reprise vigoureuse, stimulée par des éléments inattendus, en particulier la chute des prix du pétrole et la forte dépréciation de l'euro", écrivent en préambule de leur rapport biannuel, l'Ifo, le DIW, le RWI et l'IWH, qui représentent des courants économiques différents.
Très attendu, ce rapport oriente généralement les prévisions du gouvernement allemand, qui table pour l'heure sur une croissance de 1,5% en 2015, mais doit réévaluer ses estimations la semaine prochaine. Le Fonds monétaire international (FMI) vient lui de relever sa propre prévision, à 1,6%.
Ce fort regain d'optimisme, par rapport à l'automne dernier, s'explique essentiellement par un quatrième trimestre 2014 (+0,7%) et un premier trimestre 2015 (anticipé à 0,6%) ayant surpris par leur vigueur, a souligné, lors d'une conférence de presse, Oliver Holtemöller de l'IWH.
Pour l'année 2016, les instituts considèrent que "le rythme ne devrait ralentir qu'un petit peu" et tablent sur une croissance de 1,8%.
POUVOIR D'ACHAT RENFORCÉ
Confirmant un changement de paradigme déjà observé ces dernières années, la consommation s'annonce comme "le soutien de la reprise", même si l'euro faible va également stimuler les exportations, longtemps le principal moteur de l'économie allemande.
"La consommation privée profite de la chute des cours du pétrole, qui renforce le pouvoir d'achat des consommateurs", via une essence moins chère ou des coûts de chauffage réduits, a résumé Timo Wollmershäuser, de l'Ifo. La consommation devrait augmenter de 2,5% en 2015 puis de 1,6% en 2016.
Autre soutien de la consommation: le marché du travail allemand, dont la bonne santé contraste avec la persistance d'un chômage élevé dans nombre de pays européens. Le taux de sans emploi est annoncé à 6,3% cette année et 5,9% en 2016, après 6,7% en 2014. Le nombre de personnes occupant un emploi devrait atteindre le chiffre record de 43 millions, sur une population totale d'environ 81 millions.
L'inflation de son côté, dont la grande faiblesse à l'échelle du continent a poussé la Banque centrale européenne (BCE) à lancer depuis mars un vaste programme de rachat de dettes, devrait encore s'affaiblir, à 0,5% en 2015, avant de rebondir à 1,3% en 2016.
Deuxième pilier de l'économie allemande, les exportations devraient être soutenues par l'euro faible, mais aussi par la reprise en zone euro. La conjoncture mondiale, dans son ensemble devrait d'ailleurs poursuivre sa reprise, même si en Chine, l'heure est au ralentissement, et que les conflits au Moyen-Orient pourraient entraîner une remontée des cours du pétrole.
Facteur purement technique, la progression de l'économie allemande en 2015 sera aussi nourrie par un nombre de jours ouvrables plus important qu'en 2014.
Cette conjoncture favorable continuera de faire les affaires de l'Etat allemand, en gonflant son excédent des finances publiques.
Les instituts ont d'ailleurs affiché leur désaccord sur l'usage à faire de cet argent, certains recommandant d'abord des baisses d'impôts, tandis que le DIW, classé plus à gauche, a insisté sur le besoin d'investissements. "Il y a un considérable besoin de se rattraper dans ce domaine, en ce qui concerne notamment les infrastructures ou la formation, avant de baisser les impôts", a déclaré Ferdinand Fichtner, expert de cet institut berlinois.
awp
Bonjour
Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.
Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.
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jeudi 16 avril 2015
jeudi 8 janvier 2015
Zone euro: comme un air de légère reprise économique
Paris - Les ménages français ont meilleur moral, les Allemands consomment, le chômage baisse en Espagne: il y a dans plusieurs pays de la zone euro comme un air de petite reprise, mais elle reste bien vulnérable.
"Il y a un peu de mieux dans les enquêtes de conjoncture", c'est-à-dire ces sondages menés chaque mois auprès des consommateurs et des entrepreneurs, souligne Jean-Luc Proutat, économiste de BNP Paribas.
En France, le moral des ménages s'est amélioré en décembre comme en novembre, selon l'Institut national de statistique et d'études économiques (Insee), tandis que l'indice d'activité du secteur privé de la société Markit est lui à son meilleur niveau depuis huit mois.
En Allemagne, les ventes de détail ont davantage progressé que prévu en novembre, selon des données encore provisoires.
Et en Espagne, le chômage a reculé en 2014 comme en 2013, ce qui, avec la hausse de la consommation, des ventes de voiture, la reprise du crédit et la stabilisation des prix de l'immobilier, alimente un retour de la confiance.
"Nous n'avons pas un taux de croissance exceptionnel en vue, autour de 1% en 2015 pour la zone euro voire un peu plus, mais c'est une accélération", par rapport par exemple à la prévision 2014 de la Commission européenne pour la zone, à savoir 0,8%, souligne M. Proutat.
Les économistes de la banque Berenberg croient discerner dans une note un "second souffle pour la zone euro", et jugent que "la nouvelle résilience dans les pays périphériques" très éprouvés tels que l'Espagne et l'Irlande, constitue "une base solide pour les prochaines années".
L'environnement économique est en tout cas plus favorable, avec un "alignement des planètes" particulièrement propice: pétrole toujours moins cher, euro en baisse, taux d'intérêts à des planchers historiques pour les grandes économies, et pari sur une politique très généreuse de la Banque centrale européenne.
M. Proutat avait calculé le 12 décembre qu'avec un baril à 64 dollars, la zone euro pourrait compter sur un surplus d'activité de 0,3 point de Produit intérieur brut en 2015. Depuis, l'or noir a vu sa valeur chuter encore, à moins de 50 dollars le baril.
BIEN FRAGILE
Mais ce frémissement conjoncturel perceptible est bien fragile, comme est venu encore jeudi le rappeler un indicateur très suivi, celui des commandes industrielles passées à l'Allemagne, qui ont affiché en novembre un recul marqué de 2,4% sur un mois.
Apolline Menut, économiste de Barclays, rappelle elle dans une note que si l'indice PMI du climat des affaires en zone euro continue à signaler une expansion, il avait en décembre été légèrement révisé à la baisse entre la première estimation et le pointage final, ce qui voit l'union monétaire "finir l'année sur une touche de faiblesse".
Enfin, l'instabilité des marchés reste grande. Signe que la confiance des investisseurs est loin d'être très robuste, ceux-ci se ruent sur les obligations d'Etat française et allemande, dont la rémunération n'en finit pas de battre des records à la baisse, et à se méfier de la Grèce, où l'approche d'élections législatives.
Depuis le début de l'année l'indice boursier Eurostoxx 50, regroupant les poids lourds européens, affiche ainsi une baisse de 2,7%.
Pour de nombreux économistes, cette volatilité est en partie liée à l'attente d'annonces de la BCE, dont les marchés espèrent des rachats spectaculaires d'actions.
Les investisseurs "sont déjà allés très loin" dans leurs attentes, et le risque d'une déception existe, souligne M. Proutat.
awp
afp
"Il y a un peu de mieux dans les enquêtes de conjoncture", c'est-à-dire ces sondages menés chaque mois auprès des consommateurs et des entrepreneurs, souligne Jean-Luc Proutat, économiste de BNP Paribas.
En France, le moral des ménages s'est amélioré en décembre comme en novembre, selon l'Institut national de statistique et d'études économiques (Insee), tandis que l'indice d'activité du secteur privé de la société Markit est lui à son meilleur niveau depuis huit mois.
En Allemagne, les ventes de détail ont davantage progressé que prévu en novembre, selon des données encore provisoires.
Et en Espagne, le chômage a reculé en 2014 comme en 2013, ce qui, avec la hausse de la consommation, des ventes de voiture, la reprise du crédit et la stabilisation des prix de l'immobilier, alimente un retour de la confiance.
"Nous n'avons pas un taux de croissance exceptionnel en vue, autour de 1% en 2015 pour la zone euro voire un peu plus, mais c'est une accélération", par rapport par exemple à la prévision 2014 de la Commission européenne pour la zone, à savoir 0,8%, souligne M. Proutat.
Les économistes de la banque Berenberg croient discerner dans une note un "second souffle pour la zone euro", et jugent que "la nouvelle résilience dans les pays périphériques" très éprouvés tels que l'Espagne et l'Irlande, constitue "une base solide pour les prochaines années".
L'environnement économique est en tout cas plus favorable, avec un "alignement des planètes" particulièrement propice: pétrole toujours moins cher, euro en baisse, taux d'intérêts à des planchers historiques pour les grandes économies, et pari sur une politique très généreuse de la Banque centrale européenne.
M. Proutat avait calculé le 12 décembre qu'avec un baril à 64 dollars, la zone euro pourrait compter sur un surplus d'activité de 0,3 point de Produit intérieur brut en 2015. Depuis, l'or noir a vu sa valeur chuter encore, à moins de 50 dollars le baril.
BIEN FRAGILE
Mais ce frémissement conjoncturel perceptible est bien fragile, comme est venu encore jeudi le rappeler un indicateur très suivi, celui des commandes industrielles passées à l'Allemagne, qui ont affiché en novembre un recul marqué de 2,4% sur un mois.
Apolline Menut, économiste de Barclays, rappelle elle dans une note que si l'indice PMI du climat des affaires en zone euro continue à signaler une expansion, il avait en décembre été légèrement révisé à la baisse entre la première estimation et le pointage final, ce qui voit l'union monétaire "finir l'année sur une touche de faiblesse".
Enfin, l'instabilité des marchés reste grande. Signe que la confiance des investisseurs est loin d'être très robuste, ceux-ci se ruent sur les obligations d'Etat française et allemande, dont la rémunération n'en finit pas de battre des records à la baisse, et à se méfier de la Grèce, où l'approche d'élections législatives.
Depuis le début de l'année l'indice boursier Eurostoxx 50, regroupant les poids lourds européens, affiche ainsi une baisse de 2,7%.
Pour de nombreux économistes, cette volatilité est en partie liée à l'attente d'annonces de la BCE, dont les marchés espèrent des rachats spectaculaires d'actions.
Les investisseurs "sont déjà allés très loin" dans leurs attentes, et le risque d'une déception existe, souligne M. Proutat.
awp
afp
mercredi 7 janvier 2015
Zone euro: le chômage stable à 11,5% en novembre
Bruxelles - Le chômage est resté stable dans la zone euro en novembre 2014 par rapport à octobre, à 11,5%, selon les chiffres publiés mercredi par l'office européen de statistiques Eurostat.
La zone euro comptait 18,39 mio de chômeurs en novembre, soit 34'000 de plus qu'en octobre, mais 522'000 de moins qu'un an plus tôt.
Sur un an, le taux de chômage enregistre une légère baisse, puisqu'il atteignait 11,9% en novembre 2013.
Parmi les pays de la zone euro, c'est l'Autriche qui compte le taux de chômage le plus bas, à 4,9%, suivie de près par l'Allemagne (5%).
A l'autre bout du tableau, la Grèce compte toujours le taux de chômage le plus élevé, suivie par l'Espagne. Mais sur un an, le taux de chômage a baissé dans ces deux pays: ainsi, il est passé de 28,0% à 25,7% en Grèce entre septembre 2013 et septembre 2014, selon les dernières données disponibles. En Espagne, le chômage est passé de 25,8% en novembre 2013 à 23,9% en novembre 2014.
Les plus fortes hausses ont été observées en Italie (13,4% contre 12,5% un an plus tôt) et en Finlande (8,9% contre 8,3%). En France, le chômage a aussi augmenté à 10,3% en novembre 2014 contre 10,2% un an plus tôt. En Belgique, il est resté stable sur un an à 8,5%.
Le chômage continue de toucher en particulier les jeunes avec un taux de chômage de 23,7% chez les moins de 25 ans. Il était un peu plus élevé un an plus tôt (23,9%). Le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 58.000 en un an dans la zone euro. Dans cette catégorie de population, les pays les plus touchés sont toujours l'Espagne (53,5%) suivie de la Grèce (49,8% en septembre 2014) et de l'Italie (43,9%). Les taux les plus bas ont été observés en Allemagne (7,4%) et en Autriche (9,4%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait en novembre 24,42 millions de personnes, soit un taux de 10,0%, en baisse par rapport au mois précédent (10,1%). Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 19.000 en un mois et de 1,49 million en un an dans l'UE à 28.
awp
La zone euro comptait 18,39 mio de chômeurs en novembre, soit 34'000 de plus qu'en octobre, mais 522'000 de moins qu'un an plus tôt.
Sur un an, le taux de chômage enregistre une légère baisse, puisqu'il atteignait 11,9% en novembre 2013.
Parmi les pays de la zone euro, c'est l'Autriche qui compte le taux de chômage le plus bas, à 4,9%, suivie de près par l'Allemagne (5%).
A l'autre bout du tableau, la Grèce compte toujours le taux de chômage le plus élevé, suivie par l'Espagne. Mais sur un an, le taux de chômage a baissé dans ces deux pays: ainsi, il est passé de 28,0% à 25,7% en Grèce entre septembre 2013 et septembre 2014, selon les dernières données disponibles. En Espagne, le chômage est passé de 25,8% en novembre 2013 à 23,9% en novembre 2014.
Les plus fortes hausses ont été observées en Italie (13,4% contre 12,5% un an plus tôt) et en Finlande (8,9% contre 8,3%). En France, le chômage a aussi augmenté à 10,3% en novembre 2014 contre 10,2% un an plus tôt. En Belgique, il est resté stable sur un an à 8,5%.
Le chômage continue de toucher en particulier les jeunes avec un taux de chômage de 23,7% chez les moins de 25 ans. Il était un peu plus élevé un an plus tôt (23,9%). Le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 58.000 en un an dans la zone euro. Dans cette catégorie de population, les pays les plus touchés sont toujours l'Espagne (53,5%) suivie de la Grèce (49,8% en septembre 2014) et de l'Italie (43,9%). Les taux les plus bas ont été observés en Allemagne (7,4%) et en Autriche (9,4%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait en novembre 24,42 millions de personnes, soit un taux de 10,0%, en baisse par rapport au mois précédent (10,1%). Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 19.000 en un mois et de 1,49 million en un an dans l'UE à 28.
awp
Italie: le chômage atteint un nouveau record en novembre à 13,4%
Milan - Le taux de chômage en Italie a atteint en novembre de nouveaux niveaux record tant dans la population active en général (13,4%) que chez les jeunes (43,9%), selon des chiffres provisoires publiés mercredi par l'Institut national des statistiques (Istat).
A 13,4%, le taux de chômage de novembre est le plus élevé enregistré depuis la création en Italie des statistiques mensuelles (en 2004) et trimestrielles (en 1977). Le taux est en hausse de 0,2 point par rapport à octobre et de 0,9 point sur un an. Il est également supérieur aux attentes des économistes (13,1%).
Chez les jeunes actifs de 15-24 ans, le taux de chômage atteint également un nouveau record à 43,9%, soit une hausse de 0,6 point sur un mois et de 2,4 points sur un an. Les jeunes chômeurs de cette classe d'âge sont 729.0000.
Selon des données corrigées des variations saisonnières, les personnes à la recherche d'un emploi étaient au nombre de 3,457 millions en novembre en Italie.
En novembre, le nombre de personnes actives s'est établi à 22,310 millions, en baisse de 0,2% par rapport au mois précédent et d'autant sur un an.
awp
A 13,4%, le taux de chômage de novembre est le plus élevé enregistré depuis la création en Italie des statistiques mensuelles (en 2004) et trimestrielles (en 1977). Le taux est en hausse de 0,2 point par rapport à octobre et de 0,9 point sur un an. Il est également supérieur aux attentes des économistes (13,1%).
Chez les jeunes actifs de 15-24 ans, le taux de chômage atteint également un nouveau record à 43,9%, soit une hausse de 0,6 point sur un mois et de 2,4 points sur un an. Les jeunes chômeurs de cette classe d'âge sont 729.0000.
Selon des données corrigées des variations saisonnières, les personnes à la recherche d'un emploi étaient au nombre de 3,457 millions en novembre en Italie.
En novembre, le nombre de personnes actives s'est établi à 22,310 millions, en baisse de 0,2% par rapport au mois précédent et d'autant sur un an.
awp
mercredi 17 décembre 2014
Royaume-Uni: le chômage stable à 6,0% à fin octobre, au plus bas depuis fin 2008
Londres - Le taux de chômage est resté stable à 6,0% au Royaume-Uni lors des trois mois achevés fin octobre, au plus bas depuis fin 2008, a annoncé mercredi l'Office des statistiques nationales (ONS).
Le pays compte 1,96 million de chômeurs recherchant un emploi, 455'000 de moins qu'un an plus tôt. L'ONS a ajouté néanmoins que 9,03 millions de personnes, soit 22,3% de la population en âge de travailler, ne travaillaient pas et ne recherchaient pas d'emploi, qualifiant ces personnes d'"économiquement inactives".
L'ONS a précisé que sur 30,8 millions de personnes au travail dans le pays, 73% travaillaient à plein temps et 27% à temps partiel.
L'institut a annoncé en outre que le salaire moyen (hors bonus) des Britanniques avait augmenté de 1,4% pendant cette période de trois mois en comparaison annuelle. Il est donc resté légèrement au-dessus du niveau de l'inflation (1,3% en octobre sur un an), indiquant une très légère progression du pouvoir d'achat.
Il s'agit d'un signe encourageant pour l'économie britannique car ces dernières années, les salariés ont au contraire souffert d'un abaissement de leur pouvoir d'achat, rogné par une progression de l'inflation plus rapide que celle des salaires.
"Les données sur le chômage n'ont pas été aussi bonnes qu'espéré mais montrent que le marché du travail continue d'avancer dans la bonne direction", a estimé James Knightley, analyste chez ING.
"Les nouvelles ont été meilleures du côté des salaires qui ont augmenté plus rapidement", ce qui d'après l'économiste, avec une inflation qui a ralenti en novembre à son plus bas niveau depuis 12 ans (1% sur un an), "va permettre aux ménages d'avoir davantage d'argent à disposition".
"Combiné à un retour de la confiance des consommateurs à ses niveaux d'avant la crise financière internationale, tout cela devrait doper les dépenses de consommation et permettre au PIB du Royaume-Uni de continuer à mieux se porter que la moyenne en 2015", a-t-il conclu.
awp
Le pays compte 1,96 million de chômeurs recherchant un emploi, 455'000 de moins qu'un an plus tôt. L'ONS a ajouté néanmoins que 9,03 millions de personnes, soit 22,3% de la population en âge de travailler, ne travaillaient pas et ne recherchaient pas d'emploi, qualifiant ces personnes d'"économiquement inactives".
L'ONS a précisé que sur 30,8 millions de personnes au travail dans le pays, 73% travaillaient à plein temps et 27% à temps partiel.
L'institut a annoncé en outre que le salaire moyen (hors bonus) des Britanniques avait augmenté de 1,4% pendant cette période de trois mois en comparaison annuelle. Il est donc resté légèrement au-dessus du niveau de l'inflation (1,3% en octobre sur un an), indiquant une très légère progression du pouvoir d'achat.
Il s'agit d'un signe encourageant pour l'économie britannique car ces dernières années, les salariés ont au contraire souffert d'un abaissement de leur pouvoir d'achat, rogné par une progression de l'inflation plus rapide que celle des salaires.
"Les données sur le chômage n'ont pas été aussi bonnes qu'espéré mais montrent que le marché du travail continue d'avancer dans la bonne direction", a estimé James Knightley, analyste chez ING.
"Les nouvelles ont été meilleures du côté des salaires qui ont augmenté plus rapidement", ce qui d'après l'économiste, avec une inflation qui a ralenti en novembre à son plus bas niveau depuis 12 ans (1% sur un an), "va permettre aux ménages d'avoir davantage d'argent à disposition".
"Combiné à un retour de la confiance des consommateurs à ses niveaux d'avant la crise financière internationale, tout cela devrait doper les dépenses de consommation et permettre au PIB du Royaume-Uni de continuer à mieux se porter que la moyenne en 2015", a-t-il conclu.
awp
jeudi 11 décembre 2014
Australie: le chômage à son plus haut niveau depuis 12 ans
Sydney - Le chômage a atteint en novembre son plus haut niveau en Australie depuis douze ans, en raison du ralentissement de l'économie consécutif au repli du prix des matières premières et de la demande chinoise, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Le taux de chômage a légèrement augmenté à 6,3%, contre 5,8% à la même époque l'an dernier, a indiqué le Bureau australien des statistiques (ABS).
Pendant la période sous revue, 42'700 emplois ont été créés mais le nombre de personnes qui se sont présentées sur le marché du travail pour chercher un emploi a augmenté.
Le nombre d'emplois à plein temps a augmenté de 1800 tandis que les postes à temps partiel ont bondi de 40'800, selon des données légèrement meilleures que les prévisions des économistes, qui tablaient sur la création de 15.000 emplois.
"Bien que le chômage ait légèrement augmenté, les chiffres de novembre sont quand même meilleurs qu'attendu et laissent supposer une amélioration modeste du marché du travail en novembre", ont souligné deux économistes de la banque ANZ, Savita Singh et Riki Polygenis.
L'économie australienne, qui a échappé à toute récession depuis plus de vingt ans, tente de trouver de nouveaux moteurs de croissance pour prendre le relais de son secteur minier, où les investissements sont annoncés en nette baisse pour l'an prochain.
La banque centrale australienne, la Reserve Bank of Australia (RBA) est sous la pression du marché pour réduire encore ses taux d'intérêt qui, à 2,5%, sont déjà à leur plus bas niveau, après une croissance plus molle que prévu au troisième trimestre, selon des chiffres publiés la semaine dernière.
Le ralentissement de l'économie en Chine, premier partenaire commercial de l'Australie, pèse sur le dynamisme du secteur des matières primaires et nuit plus largement à l'économie du pays tandis que la chute des prix des matières premières grève ses revenus.
Pour David de Garis, responsable des études économiques à la National Australia Bank, la création d'emplois n'a pas été assez soutenue malgré la bonne santé d'autres segments de l'économie du pays. "Il y a des créations d'emplois, mais beaucoup sont à temps partiel et à faible revenu", a-t-il souligné.
awp
Le taux de chômage a légèrement augmenté à 6,3%, contre 5,8% à la même époque l'an dernier, a indiqué le Bureau australien des statistiques (ABS).
Pendant la période sous revue, 42'700 emplois ont été créés mais le nombre de personnes qui se sont présentées sur le marché du travail pour chercher un emploi a augmenté.
Le nombre d'emplois à plein temps a augmenté de 1800 tandis que les postes à temps partiel ont bondi de 40'800, selon des données légèrement meilleures que les prévisions des économistes, qui tablaient sur la création de 15.000 emplois.
"Bien que le chômage ait légèrement augmenté, les chiffres de novembre sont quand même meilleurs qu'attendu et laissent supposer une amélioration modeste du marché du travail en novembre", ont souligné deux économistes de la banque ANZ, Savita Singh et Riki Polygenis.
L'économie australienne, qui a échappé à toute récession depuis plus de vingt ans, tente de trouver de nouveaux moteurs de croissance pour prendre le relais de son secteur minier, où les investissements sont annoncés en nette baisse pour l'an prochain.
La banque centrale australienne, la Reserve Bank of Australia (RBA) est sous la pression du marché pour réduire encore ses taux d'intérêt qui, à 2,5%, sont déjà à leur plus bas niveau, après une croissance plus molle que prévu au troisième trimestre, selon des chiffres publiés la semaine dernière.
Le ralentissement de l'économie en Chine, premier partenaire commercial de l'Australie, pèse sur le dynamisme du secteur des matières primaires et nuit plus largement à l'économie du pays tandis que la chute des prix des matières premières grève ses revenus.
Pour David de Garis, responsable des études économiques à la National Australia Bank, la création d'emplois n'a pas été assez soutenue malgré la bonne santé d'autres segments de l'économie du pays. "Il y a des créations d'emplois, mais beaucoup sont à temps partiel et à faible revenu", a-t-il souligné.
awp
jeudi 4 décembre 2014
France: le chômage remonte à 9,9% au 3e trimestre en métropole
Paris - Après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9% (+0,2 point) de la population active en métropole et 10,4% (+0,3 point) avec l'outre-mer, a annoncé l'Insee jeudi.
En métropole, le taux de chômage, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l'outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l'Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d'inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3% sur un an en métropole.
L'Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine.
Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant en nette progression (+1 point) à 23,7%. Après plusieurs trimestre d'amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (-0,1 pt). A l'autre bout de la pyramide des âges, les seniors connaissent un trimestre de hausse (+0,2 point), mais restent la classe d'âge la plus épargnée par le chômage (6,7%).
La hausse du 3e trimestre n'est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l'Insee prévoyait que le taux monte à 9,9% en métropole et à 10,3% avec l'outre-mer d'ici à la fin de l'année.
Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34'200 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires (+1,0%), soit approximativement la même évolution que le taux de l'Insee.
Mais les chiffres de Pôle emploi et de l'Insee restent malgré tout divergents, puisque l'opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d'emploi sans activité fin septembre.
Cela s'explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l'Insee mesure son taux à partir d'une enquête trimestrielle auprès de 110'000 personnes. Seul le taux de l'Insee est reconnu sur le plan international.
Si les chiffres de Pôle emploi battent des records mois après mois, ceux de l'Insee sont encore loin du pic historique (10,4% en métropole) atteint à deux reprises en 1994 et 1997. Sur les 30 dernières années, il a atteint son plus bas niveau (6,8%) en 2008, peu avant la crise financière mondiale.
En l'absence de croissance significative, aucun organisme ne prédit de baisse du chômage avant, au mieux, 2016.
Le ministre du Travail François Rebsamen espère malgré tout "un retournement mi-2015" sur le front du chômage.
awp
En métropole, le taux de chômage, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l'outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l'Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d'inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3% sur un an en métropole.
L'Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine.
Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant en nette progression (+1 point) à 23,7%. Après plusieurs trimestre d'amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (-0,1 pt). A l'autre bout de la pyramide des âges, les seniors connaissent un trimestre de hausse (+0,2 point), mais restent la classe d'âge la plus épargnée par le chômage (6,7%).
La hausse du 3e trimestre n'est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l'Insee prévoyait que le taux monte à 9,9% en métropole et à 10,3% avec l'outre-mer d'ici à la fin de l'année.
Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34'200 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires (+1,0%), soit approximativement la même évolution que le taux de l'Insee.
Mais les chiffres de Pôle emploi et de l'Insee restent malgré tout divergents, puisque l'opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d'emploi sans activité fin septembre.
Cela s'explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l'Insee mesure son taux à partir d'une enquête trimestrielle auprès de 110'000 personnes. Seul le taux de l'Insee est reconnu sur le plan international.
Si les chiffres de Pôle emploi battent des records mois après mois, ceux de l'Insee sont encore loin du pic historique (10,4% en métropole) atteint à deux reprises en 1994 et 1997. Sur les 30 dernières années, il a atteint son plus bas niveau (6,8%) en 2008, peu avant la crise financière mondiale.
En l'absence de croissance significative, aucun organisme ne prédit de baisse du chômage avant, au mieux, 2016.
Le ministre du Travail François Rebsamen espère malgré tout "un retournement mi-2015" sur le front du chômage.
awp
jeudi 27 novembre 2014
Allemagne: le chômage au plus bas depuis la Réunification
Berlin - Le marché du travail allemand, très solide, a connu une nouvelle petite amélioration en novembre en dépit d'une conjoncture poussive, permettant au taux de chômage de s'établir à son niveau le plus bas depuis la Réunification.
Le taux de chômage est ressorti à 6,6% en données corrigées des variations saisonnières, le taux le plus bas depuis 1990. C'était en fait déjà le cas le mois dernier, pour lequel le chiffre, initialement annoncé à 6,7%, a été revu en baisse.
Le nombre de chômeurs a reculé en novembre de 14.000 sur un mois en données CVS, une baisse étonnamment marquée pour Stefan Kipar, économiste de BayernLB, et beaucoup plus forte que le recul de 1.000 anticipé par le consensus compilé par l'agence Dow Jones Newswires.
En données brutes, le nombre de chômeurs chute même de 16.000 personnes. Il est d'usage que (le nombre de chômeurs) baisse en novembre, mais ce recul est ressorti plus prononcé que l'an dernier, a commenté dans un communiqué l'Agence pour l'emploi. L'Allemagne comptait 2,72 millions de chômeurs fin novembre.
Le président de l'Agence Frank-Jürgen Weise s'est félicité d'un marché du travail qui évolue favorablement malgré une croissance économique contenue.
L'économie allemande a eu un passage à vide au printemps et à l'été, affectée par la croissance en berne dans le reste de la zone euro, le ralentissement dans certains marchés émergents et les nombreuses tensions géopolitiques dans le monde.
Mais les chiffres du chômage montrent qu'il n'y a pas d'effets négatifs à attendre sur la consommation au cours de l'hiver, prédit M. Kipar. Or c'est la consommation qui a apporté la plus grosse contribution à la croissance maigrichonne du troisième trimestre.
Pour Christian Schulz de la banque Berenberg, en l'absence de mauvaises nouvelles majeures, l'Allemagne est partie pour renouer avec un rythme de croissance raisonnable au plus tard au deuxième trimestre 2015.
Dernièrement plusieurs indicateurs - le baromètre ZEW des milieux financiers, celui du moral des entrepreneurs Ifo - sont venus accréditer la thèse d'un éclaircissement des perspectives pour la première économie européenne.
awp
Le taux de chômage est ressorti à 6,6% en données corrigées des variations saisonnières, le taux le plus bas depuis 1990. C'était en fait déjà le cas le mois dernier, pour lequel le chiffre, initialement annoncé à 6,7%, a été revu en baisse.
Le nombre de chômeurs a reculé en novembre de 14.000 sur un mois en données CVS, une baisse étonnamment marquée pour Stefan Kipar, économiste de BayernLB, et beaucoup plus forte que le recul de 1.000 anticipé par le consensus compilé par l'agence Dow Jones Newswires.
En données brutes, le nombre de chômeurs chute même de 16.000 personnes. Il est d'usage que (le nombre de chômeurs) baisse en novembre, mais ce recul est ressorti plus prononcé que l'an dernier, a commenté dans un communiqué l'Agence pour l'emploi. L'Allemagne comptait 2,72 millions de chômeurs fin novembre.
Le président de l'Agence Frank-Jürgen Weise s'est félicité d'un marché du travail qui évolue favorablement malgré une croissance économique contenue.
L'économie allemande a eu un passage à vide au printemps et à l'été, affectée par la croissance en berne dans le reste de la zone euro, le ralentissement dans certains marchés émergents et les nombreuses tensions géopolitiques dans le monde.
Mais les chiffres du chômage montrent qu'il n'y a pas d'effets négatifs à attendre sur la consommation au cours de l'hiver, prédit M. Kipar. Or c'est la consommation qui a apporté la plus grosse contribution à la croissance maigrichonne du troisième trimestre.
Pour Christian Schulz de la banque Berenberg, en l'absence de mauvaises nouvelles majeures, l'Allemagne est partie pour renouer avec un rythme de croissance raisonnable au plus tard au deuxième trimestre 2015.
Dernièrement plusieurs indicateurs - le baromètre ZEW des milieux financiers, celui du moral des entrepreneurs Ifo - sont venus accréditer la thèse d'un éclaircissement des perspectives pour la première économie européenne.
awp
mercredi 5 novembre 2014
Portugal: la baisse du chômage se poursuit, à 13,1% au 3e trimestre
Lisbonne - Le taux de chômage au Portugal a reculé à 13,1% au troisième trimestre, contre 13,9% sur les trois mois précédents, poursuivant la tendance à la baisse observée depuis un an et demi, a annoncé mercredi l'Institut national des statistiques (Ine).
Selon ses dernières prévisions, le gouvernement portugais s'attendait à un taux de chômage à 14,2% sur l'ensemble de l'année 2014 alors que la Commission européenne, moins optimiste, a annoncé mardi tabler sur 14,5%, contre 16,3% en 2013.
Le taux de chômage recule depuis le premier trimestre 2013, quand il avait atteint un record historique de 17,5%.
Les chiffres publiés mercredi "viennent appuyer les prévisions du gouvernement" concernant le taux de chômage en 2014, a fait valoir le porte-parole du gouvernement Luis Marques Guedes à l'issue du conseil des ministres, soulignant notamment "la baisse du chômage des jeunes".
Pour la catégorie des jeunes de 15 à 24 ans, la baisse du chômage s'est accélérée au troisième trimestre, s'établissant à 32,2% contre 35,6% pour les trois mois précédents, a précisé l'Ine dans un communiqué.
Entre début juillet et fin septembre, le nombre total de chômeurs dans le pays s'est établi à 688.900, soit une baisse de 5,5% en variation trimestrielle et de 16% en glissement annuel.
Le recul du chômage a été notamment marqué chez les hommes, les personnes entre 25 et 34 ans et les diplômés de l'enseignement supérieur.
Le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 1,1% en variation trimestrielle et de 2,1% en variation annuelle, à 4,57 millions, en particulier grâce au secteur de l'industrie.
La population active du pays a augmenté de 0,2% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, à 5,25 millions, mais elle a reculé de 0,7% sur un an.
L'activité économique au Portugal a rebondi au deuxième trimestre, affichant une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 0,6%, après une rechute surprise (-0,6%) au premier trimestre.
awp
Selon ses dernières prévisions, le gouvernement portugais s'attendait à un taux de chômage à 14,2% sur l'ensemble de l'année 2014 alors que la Commission européenne, moins optimiste, a annoncé mardi tabler sur 14,5%, contre 16,3% en 2013.
Le taux de chômage recule depuis le premier trimestre 2013, quand il avait atteint un record historique de 17,5%.
Les chiffres publiés mercredi "viennent appuyer les prévisions du gouvernement" concernant le taux de chômage en 2014, a fait valoir le porte-parole du gouvernement Luis Marques Guedes à l'issue du conseil des ministres, soulignant notamment "la baisse du chômage des jeunes".
Pour la catégorie des jeunes de 15 à 24 ans, la baisse du chômage s'est accélérée au troisième trimestre, s'établissant à 32,2% contre 35,6% pour les trois mois précédents, a précisé l'Ine dans un communiqué.
Entre début juillet et fin septembre, le nombre total de chômeurs dans le pays s'est établi à 688.900, soit une baisse de 5,5% en variation trimestrielle et de 16% en glissement annuel.
Le recul du chômage a été notamment marqué chez les hommes, les personnes entre 25 et 34 ans et les diplômés de l'enseignement supérieur.
Le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 1,1% en variation trimestrielle et de 2,1% en variation annuelle, à 4,57 millions, en particulier grâce au secteur de l'industrie.
La population active du pays a augmenté de 0,2% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, à 5,25 millions, mais elle a reculé de 0,7% sur un an.
L'activité économique au Portugal a rebondi au deuxième trimestre, affichant une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 0,6%, après une rechute surprise (-0,6%) au premier trimestre.
awp
jeudi 28 août 2014
Espagne: reprise de la croissance confirmée, signes positifs sur l'emploi
Madrid - La reprise de la croissance espagnole a été confirmée jeudi, avec une hausse de 0,6% du PIB au deuxième trimestre, le gouvernement se réjouissant d'une reprise de la création d'emplois malgré un chômage encore élevé.
Le Produit intérieur brut de l'Espagne a progressé de 0,6% au deuxième trimestre par rapport au premier et de 1,2% comparé à l'année précédente, selon les chiffres définitifs de l'Institut national de la statistique (Ine), publiés jeudi.
Au premier trimestre, le PIB avait progressé de 0,4% par rapport au précédent.
Cette reprise a été possible grâce à la vitalité de la demande nationale, dont la contribution au PIB a bondi de 0,7 point à 1,9 point, ce qui s'explique par la consommation des ménages, mais aussi par les achats de biens intermédiaires par les entreprises.
A l'inverse, l'apport de la demande extérieure a été négatif (-0,7 point), avec une baisse des exportations.
Après avoir durement souffert de la crise et subi deux récessions en cinq ans, le pays redresse la tête et devrait connaître une des plus fortes croissances en zone euro cette année avec l'Allemagne.
Le gouvernement de Madrid a prévu de relever ses prévisions, avec une croissance proche de 1,5% cette année et de 2% en 2015 alors qu'il visait auparavant une progression de 1,2% puis de 1,8%.
Pour autant, l'Espagne n'est pas encore tirée d'affaire, affichant un taux de chômage proche des 25% que le ministre de l'Economie Luis de Guindos qualifiait au printemps de "terrifiant".
CRÉATION D'EMPLOIS
Mais la ministre de l'Emploi Fatima Bañez a apporté des signaux encourageants sur ce front, jeudi, signalant que malgré une croissance encore faible, l'Espagne a, au deuxième trimestre, "créé de l'emploi pour la première fois depuis le début de la crise".
"Pour la première fois depuis 2008, l'économie espagnole crée de l'emploi à un rythme de 0,8%" en comparaison annuelle, ce qui équivaut, selon elle à 127.000 nouveaux postes à temps complet, écrivait son ministère dans un communiqué.
"Avant la crise, l'Espagne avait besoin d'un taux de croissance supérieur à 2% pour créer de l'emploi. Aujourd'hui, ce seuil est tombé aux alentours de 1%", poursuivait le ministère. Cette évolution illustre, selon la ministre "la solidité de la reprise" et la capacité du pays "à convertir la croissance en postes de travail".
Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy avait fait valoir le 1er août que l'Espagne "est une des économies d'Europe qui croît le plus", affirmant que "le moment est venu d'appuyer sur l'accélérateur de la croissance, d'avoir une activité économique plus forte et de créer plus d'emplois".
awp
Le Produit intérieur brut de l'Espagne a progressé de 0,6% au deuxième trimestre par rapport au premier et de 1,2% comparé à l'année précédente, selon les chiffres définitifs de l'Institut national de la statistique (Ine), publiés jeudi.
Au premier trimestre, le PIB avait progressé de 0,4% par rapport au précédent.
Cette reprise a été possible grâce à la vitalité de la demande nationale, dont la contribution au PIB a bondi de 0,7 point à 1,9 point, ce qui s'explique par la consommation des ménages, mais aussi par les achats de biens intermédiaires par les entreprises.
A l'inverse, l'apport de la demande extérieure a été négatif (-0,7 point), avec une baisse des exportations.
Après avoir durement souffert de la crise et subi deux récessions en cinq ans, le pays redresse la tête et devrait connaître une des plus fortes croissances en zone euro cette année avec l'Allemagne.
Le gouvernement de Madrid a prévu de relever ses prévisions, avec une croissance proche de 1,5% cette année et de 2% en 2015 alors qu'il visait auparavant une progression de 1,2% puis de 1,8%.
Pour autant, l'Espagne n'est pas encore tirée d'affaire, affichant un taux de chômage proche des 25% que le ministre de l'Economie Luis de Guindos qualifiait au printemps de "terrifiant".
CRÉATION D'EMPLOIS
Mais la ministre de l'Emploi Fatima Bañez a apporté des signaux encourageants sur ce front, jeudi, signalant que malgré une croissance encore faible, l'Espagne a, au deuxième trimestre, "créé de l'emploi pour la première fois depuis le début de la crise".
"Pour la première fois depuis 2008, l'économie espagnole crée de l'emploi à un rythme de 0,8%" en comparaison annuelle, ce qui équivaut, selon elle à 127.000 nouveaux postes à temps complet, écrivait son ministère dans un communiqué.
"Avant la crise, l'Espagne avait besoin d'un taux de croissance supérieur à 2% pour créer de l'emploi. Aujourd'hui, ce seuil est tombé aux alentours de 1%", poursuivait le ministère. Cette évolution illustre, selon la ministre "la solidité de la reprise" et la capacité du pays "à convertir la croissance en postes de travail".
Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy avait fait valoir le 1er août que l'Espagne "est une des économies d'Europe qui croît le plus", affirmant que "le moment est venu d'appuyer sur l'accélérateur de la croissance, d'avoir une activité économique plus forte et de créer plus d'emplois".
awp
Allemagne: le marché du travail encore épargné par les tensions géopolitiques
Francfort - Préservé pour le moment des incertitudes générées par les conflits qui agitent la scène internationale, le marché du travail allemand a démontré une fois de plus sa robustesse au mois d'août.
Le taux de chômage de la première économie européenne, corrigé des variations saisonnières (CVS), est resté stable à 6,7%, a annoncé jeudi l'Agence pour l'emploi. Il stagne depuis le mois de mars à ce niveau faible au regard de celui enregistré dans les autres pays européens.
Toujours en données CVS, le nombre de chômeurs en Allemagne a enregistré une hausse surprise de 2000 personnes en août sur un mois, après un recul de 12'000 en juillet. Le consensus d'analystes réalisé par l'agence Dow Jones Newswires escomptait une nouvelle baisse, de 5000 personnes.
En chiffres bruts, plus suivis dans le débat public allemand, le taux de chômage a continué de remonter en août, à 6,7% après 6,6% en juillet et 6,5% en juin. Le nombre de chômeurs a progressé de 30'000 personnes sur un mois pour atteindre 2,902 mio de personnes.
"L'évolution positive du marché du travail se poursuit", a commenté dans un communiqué le président de l'Agence pour l'emploi, Frank Weise, qui n'attend "pas de changements dans un futur proche".
SPÉCIALISTES PLUTÔT SEREINS
Une hausse du nombre de chômeurs "est courante en cette période de vacances", a indiqué Stefan Kipar, analyste de Bayern LB. "En 2014, les vacances d'été sont même tombées plus tard que d'habitude", précise-t-il, et au mois d'août tous les Etats régionaux se sont retrouvés en vacances en même temps, ce qui est inhabituel dans le pays.
"Le chômage allemand a progressé de manière inattendue, mais marginale", analyse Johannes Gareis, de Natixis.
"Pour l'instant, le robuste marché du travail allemand reste largement épargné par les incertitudes extérieures", juge Christian Schulz, économiste pour la banque Berenberg.
"Toutefois, le récent recul de la confiance des consommateurs suggère que même si les fondamentaux de la dépense des ménages demeurent solides, l'incertitude émanant de la crise dans l'est de l'Ukraine rend également les ménages plus prudents, si bien que la dépense pourrait faiblir, au moins temporairement", estime-t-il.
Pour M. Kipar, la consommation privée devrait "rester l'un des principaux piliers de la conjoncture allemande", en berne au deuxième trimestre mais appelée à se reprendre au second semestre.
Si affaiblissement du marché du travail il y a, en cas d'absence de détente au niveau géopolitique, ce sera au plus tôt vers la fin de l'année, pronostique l'analyste de Bayern LB, comme certains de ses confrères. "Mais même là, le frein mis à la consommation privée ne devrait être que limité en raison de la nette hausse des salaires récemment et de taux d'intérêt qui restent bas", poursuit-il.
Face aux tensions en Ukraine, l'optimisme des consommateurs allemands s'est étiolé en août, selon le baromètre GfK publié mercredi, rejoignant ainsi celui des entrepreneurs et des milieux financiers du pays, dont le moral a chuté ces derniers mois.
awp
Le taux de chômage de la première économie européenne, corrigé des variations saisonnières (CVS), est resté stable à 6,7%, a annoncé jeudi l'Agence pour l'emploi. Il stagne depuis le mois de mars à ce niveau faible au regard de celui enregistré dans les autres pays européens.
Toujours en données CVS, le nombre de chômeurs en Allemagne a enregistré une hausse surprise de 2000 personnes en août sur un mois, après un recul de 12'000 en juillet. Le consensus d'analystes réalisé par l'agence Dow Jones Newswires escomptait une nouvelle baisse, de 5000 personnes.
En chiffres bruts, plus suivis dans le débat public allemand, le taux de chômage a continué de remonter en août, à 6,7% après 6,6% en juillet et 6,5% en juin. Le nombre de chômeurs a progressé de 30'000 personnes sur un mois pour atteindre 2,902 mio de personnes.
"L'évolution positive du marché du travail se poursuit", a commenté dans un communiqué le président de l'Agence pour l'emploi, Frank Weise, qui n'attend "pas de changements dans un futur proche".
SPÉCIALISTES PLUTÔT SEREINS
Une hausse du nombre de chômeurs "est courante en cette période de vacances", a indiqué Stefan Kipar, analyste de Bayern LB. "En 2014, les vacances d'été sont même tombées plus tard que d'habitude", précise-t-il, et au mois d'août tous les Etats régionaux se sont retrouvés en vacances en même temps, ce qui est inhabituel dans le pays.
"Le chômage allemand a progressé de manière inattendue, mais marginale", analyse Johannes Gareis, de Natixis.
"Pour l'instant, le robuste marché du travail allemand reste largement épargné par les incertitudes extérieures", juge Christian Schulz, économiste pour la banque Berenberg.
"Toutefois, le récent recul de la confiance des consommateurs suggère que même si les fondamentaux de la dépense des ménages demeurent solides, l'incertitude émanant de la crise dans l'est de l'Ukraine rend également les ménages plus prudents, si bien que la dépense pourrait faiblir, au moins temporairement", estime-t-il.
Pour M. Kipar, la consommation privée devrait "rester l'un des principaux piliers de la conjoncture allemande", en berne au deuxième trimestre mais appelée à se reprendre au second semestre.
Si affaiblissement du marché du travail il y a, en cas d'absence de détente au niveau géopolitique, ce sera au plus tôt vers la fin de l'année, pronostique l'analyste de Bayern LB, comme certains de ses confrères. "Mais même là, le frein mis à la consommation privée ne devrait être que limité en raison de la nette hausse des salaires récemment et de taux d'intérêt qui restent bas", poursuit-il.
Face aux tensions en Ukraine, l'optimisme des consommateurs allemands s'est étiolé en août, selon le baromètre GfK publié mercredi, rejoignant ainsi celui des entrepreneurs et des milieux financiers du pays, dont le moral a chuté ces derniers mois.
awp
mercredi 27 août 2014
France: forte hausse du nombre de chômeurs en juillet, nouveau record
Paris - Le nombre de chômeurs en France métropolitaine a augmenté pour le neuvième mois consécutif en juillet, avec 26.100 nouveaux inscrits à Pôle emploi (+0,8%), atteignant un nouveau record de 3,424 millions, a annoncé mercredi le ministère du Travail.
Ces mauvais chiffres interviennent dans un contexte politique tendu: le Premier ministre Manuel Valls a dû former une nouvelle équipe, mardi, après les attaques du désormais ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg contre le cap économique du gouvernement pour relancer une croissance en panne.
Cette hausse traduit une croissance nulle dans la zone Euro comme en France, a commenté le ministre du Travail François Rebsamen dans un communiqué.
Le ministre du Travail, comme le Premier ministre, avaient prévenu dès le début de la semaine que les chiffres seraient mauvais.
En incluant les territoires français de l'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucun activité s'élève à 3,689 millions (+0,7%).
La hausse est du même ordre de grandeur en intégrant les chômeurs ayant exercé une petite activité (+40.600 en métropole, +0,8%), pour atteindre un niveau historique de 5,084 millions en métropole et de 5,387 millions avec l'outre-mer.
Le chômage enregistre sa plus forte hausse depuis février. Il avait alors augmenté de 31.500 demandeurs d'emploi sans activité.
Depuis l'élection du socialiste François Hollande en mai 2012, plus de 500.000 chômeurs supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi.
awp
Ces mauvais chiffres interviennent dans un contexte politique tendu: le Premier ministre Manuel Valls a dû former une nouvelle équipe, mardi, après les attaques du désormais ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg contre le cap économique du gouvernement pour relancer une croissance en panne.
Cette hausse traduit une croissance nulle dans la zone Euro comme en France, a commenté le ministre du Travail François Rebsamen dans un communiqué.
Le ministre du Travail, comme le Premier ministre, avaient prévenu dès le début de la semaine que les chiffres seraient mauvais.
En incluant les territoires français de l'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucun activité s'élève à 3,689 millions (+0,7%).
La hausse est du même ordre de grandeur en intégrant les chômeurs ayant exercé une petite activité (+40.600 en métropole, +0,8%), pour atteindre un niveau historique de 5,084 millions en métropole et de 5,387 millions avec l'outre-mer.
Le chômage enregistre sa plus forte hausse depuis février. Il avait alors augmenté de 31.500 demandeurs d'emploi sans activité.
Depuis l'élection du socialiste François Hollande en mai 2012, plus de 500.000 chômeurs supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi.
awp
jeudi 31 juillet 2014
Zone euro: le chômage recule à 11,5% en juin, au plus bas depuis septembre 2012
Bruxelles - La baisse du chômage s'est poursuivie en juin dans la zone euro, avec un taux à 11,5%, son plus bas niveau depuis septembre 2012, a indiqué jeudi l'office européen de statistiques Eurostat.
Il y a tout juste un an, le taux de chômage s'élevait encore à 12% dans la zone euro. En mai dernier, il était à 11,6%, tout comme en avril.
En juin, la zone euro comptait 18,41 millions de personnes sans emploi, soit 152.000 de moins que le mois précédent et 783.000 de moins qu'il y a exactement un an.
Mais ces chiffres masquent d'importantes disparités. Les taux de chômage les plus faibles ont ainsi été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu'à Malte (5,6%).
A l'inverse, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (27,3% en avril, date des dernières données disponibles) et en Espagne (24,5%).
Dans les pays les plus durement touchés par la crise, des signes d'amélioration sont perceptibles: en un an, le chômage est passé de 26,2% à 24,5% en Espagne. Au Portugal, il est passé de 16,6% à 14,1% et en Irlande de 13,6% à 11,8%. Les deux pays sont récemment sortis de leur plan d'assistance financière obtenus au début de la crise de la zone euro.
Le chômage des jeunes a également décliné, son taux passant de 23,2% en mai à 23,1% en juin, ce qui se traduit par quelque 3,31 millions de jeunes sans emploi. Les pays les plus concernés sont sans surprise la Grèce (56,3% en avril), l'Espagne (53,5%) ainsi que l'Italie (43,7%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait 25 millions d'hommes et de femmes en juin, soit un taux de 10,2% contre 10,3% le mois précédent. En un mois, le nombre de chômeurs a diminué de 198.000. Il a baissé de 1,537 million en un an.
afp
Il y a tout juste un an, le taux de chômage s'élevait encore à 12% dans la zone euro. En mai dernier, il était à 11,6%, tout comme en avril.
En juin, la zone euro comptait 18,41 millions de personnes sans emploi, soit 152.000 de moins que le mois précédent et 783.000 de moins qu'il y a exactement un an.
Mais ces chiffres masquent d'importantes disparités. Les taux de chômage les plus faibles ont ainsi été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu'à Malte (5,6%).
A l'inverse, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (27,3% en avril, date des dernières données disponibles) et en Espagne (24,5%).
Dans les pays les plus durement touchés par la crise, des signes d'amélioration sont perceptibles: en un an, le chômage est passé de 26,2% à 24,5% en Espagne. Au Portugal, il est passé de 16,6% à 14,1% et en Irlande de 13,6% à 11,8%. Les deux pays sont récemment sortis de leur plan d'assistance financière obtenus au début de la crise de la zone euro.
Le chômage des jeunes a également décliné, son taux passant de 23,2% en mai à 23,1% en juin, ce qui se traduit par quelque 3,31 millions de jeunes sans emploi. Les pays les plus concernés sont sans surprise la Grèce (56,3% en avril), l'Espagne (53,5%) ainsi que l'Italie (43,7%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait 25 millions d'hommes et de femmes en juin, soit un taux de 10,2% contre 10,3% le mois précédent. En un mois, le nombre de chômeurs a diminué de 198.000. Il a baissé de 1,537 million en un an.
afp
mercredi 2 juillet 2014
Espagne: baisse en juin du nombre de chômeurs, qui reste élevé, à 4,45 millions
Madrid - Le chômage en Espagne a baissé en juin de 2,68% en un mois, soit 122'684 personnes en moins, a annoncé mardi le ministère de l'Emploi, mais le pays compte encore près de 4,45 millions de demandeurs d'emploi.
Sur les 12 derniers mois, le nombre de chômeurs a diminué de 313'979 personnes, souligne le ministère dans un communiqué.
En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de chômeurs baisse en juin de 16'113 personnes.
"Il s'agit de la meilleure baisse du chômage en chiffres corrigés des variations saisonnières depuis 2001", ajoute le ministère.
"Le chômage baisse en données corrigées des variations saisonnières pour le onzième mois consécutif. Depuis 1999, il ne s'était pas produit une tendance à la baisse si prolongée", affirme la secrétaire d'Etat à l'emploi Engracia Hidalgo, citée dans le communiqué.
Selon les différentes méthodes officielles de calcul, le pays compte entre 4,45 et 5,9 millions de demandeurs d'emploi, pour un taux de chômage de 25,93% au premier trimestre.
Le ministère de l'Emploi, qui recense les personnes inscrites comme chômeuses sur les listes du service public pour l'emploi, recensait précisément fin juin 4.449.701 demandeurs d'emploi.
L'Institut national de la statistiques (INE), qui comptabilise celles recherchant activement un emploi, en dénombrait 5,933 millions fin mars.
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, est sortie récemment de sa deuxième récession en cinq ans, précipitée par l'explosion de la bulle immobilière en 2008 qui a fait bondir le chômage. Le pays a connu au premier trimestre sa plus forte croissance depuis 2008 à 0,4%, soit le double de la moyenne en zone euro.
Le gouvernement table sur un taux de chômage de 24,9% en 2014 puis 23,3% en 2015.
awp
vendredi 27 juin 2014
Japon: chute vertigineuse de la consommation, mais chômage au plus bas en 17 ans
Tokyo - La consommation des ménages japonais a chuté aussi brusquement en mai après une hausse de taxe qu'elle l'avait fait en mars 2011 après le tsunami, mais cela ne reflète pas nécessairement une dégradation générale de l'état du pays où le chômage est au plus bas depuis près de 17 ans.
Moins 8% en mai sur un an alors que les économistes prédisaient -2%: l'annonce vendredi par le ministère des Affaires intérieures des chiffres de la consommation des foyers nippons a surpris.
Victime d'une hausse de la "TVA japonaise", la consommation a plus dévissé en mai qu'en avril et ce alors même que les commerces disent avoir été moins désertés que redouté.
Les ventes au détail n'ont décliné que de 0,4% en mai sur un an, contre plus de 4% en avril.
L'explication se trouve dans les arbitrages. Dans les mois précédant l'augmentation le 1er avril à 8% (contre 5%) de la taxe sur la consommation, les acheteurs s'étaient rués dans les boutiques.
A contrario, en avril et mai, ils ont en partie vécu sur leurs stocks les premières semaines et n'ont pas ou peu investi dans des biens durables ou semi-durables pas plus que dans les travaux de rénovation de leurs logements, tout en réduisant les dépenses moins indispensables afin de privilégier le reste.
Et pour cause: du fait de cette hausse de taxe, les prix à la consommation, hors ceux des produits périssables, ont bondi de 3,4% en mai sur un an, du jamais vu en 32 ans.
Si le Japon n'a pas encore officiellement annoncé la fin de la déflation qui a sévi pendant une quinzaine d'années, les tarifs ont quand même recommencé à grimper nettement depuis l'an passé: +1,3% entre décembre 2013 et mars 2014.
En avril et mai, c'est surtout la hausse de taxe (une première en 17 ans) qui a joué, mais la tendance positive existe désormais sous l'effet de la vigoureuse politique d'assouplissement monétaire de la Banque du Japon qui a pour mission d'en finir durablement avec la déflation qui décourage la consommation des particuliers et l'investissement des entreprises.
En instillant l'idée que les prix vont s'élever, la BoJ incite consommateurs et entrepreneurs à dépenser plus et plus rapidement.
LE QUASI PLEIN EMPLOI
Au-delà des oscillations brutales liées à la hausse de taxe, l'important sera de voir si la troisième puissance économique mondiale sera capable d'augmenter la demande intérieure dans les prochain mois, sans seulement compter sur l'aide des pouvoirs publics.
Pour cela, estiment les économistes, il n'y pas de mystère, il faut que les revenus augmentent.
C'est un enjeu de taille pour la politique de relance "Abenomics" du Premier ministre de droite Shinzo Abe qui a promis au patronat une baisse des impôts sur les bénéfices des sociétés en échange d'une plus grande générosité salariale.
Si ces appels du pied ne sauraient suffire, un autre élément va dans le bon sens: l'embellie sur le marché de l'emploi.
En mai, le chômage est tombé à 3,5% de la population active, un record de faiblesse depuis décembre 1997.
La méthode de comptabilisation officielle tend certes à minimiser les chiffres en excluant les personnes qui effectuent ne serait-ce que quelques heures par mois, mais l'amélioration est réelle.
On comptait en mai 109 offres d'emploi pour 100 demandes, un ratio inédit depuis plus de deux décennies, selon le ministère du Travail.
Il existe toutefois de grandes disparités entre les régions, les mégapoles de Tokyo, Nagoya et Osaka étant privilégiées.
Certains secteurs, comme celui du bâtiment, ont besoin de main-d'oeuvre, du fait de la demande liée à la reconstruction après la catastrophe du nord-est en 2011 et avant les jeux Olympiques à Tokyo en 2020.
Forte demande de personnels également dans le domaine des soins du fait d'une population âgée en forte croissance.
Dans la restauration et le commerce de détail, les salariés, souvent sous contrat à durée déterminée ou engagés à la journée, ont par ailleurs tendance à changer rapidement d'employeur, ce qui incite de plus en ces derniers à augmenter ou titulariser les meilleurs éléments pour les garder.
awp
mercredi 25 juin 2014
France: l'Insee saborde les espoirs de croissance et d'emploi du gouvernement
Paris - L'Insee a sabordé mardi les espoirs de croissance et d'emploi du gouvernement, en annonçant une progression de seulement 0,7% du PIB cette année et une augmentation du chômage d'ici la fin de l'année.
L'Institut national de la statistique et des études économiques, dans une note intitulée "La croissance revient mais ne décolle pas", est plus pessimiste que l'exécutif, qui a bâti son budget sur une prévision de croissance de 1% cette année.
Le ministre des Finances Michel Sapin a toutefois maintenu sa prévision, contestée par la quasi totalité des économistes et par la Cour des comptes, jugeant qu'"on n'est pas très loin".
"L'Insee dit que la croissance est là et ça c'est nouveau", a déclaré le ministre à l'AFP. "L'Insee dit que la croissance ne décolle pas, notre objectif, c'est de la faire décoller, nous allons la faire décoller", a-t-il ajouté.
L'exécutif veut croire à un "choc de confiance" résultant de ses diverses mesures de soutien aux entreprises, déjà appliquées ou tout juste annoncées.
Tout écart avec la prévision de croissance est de mauvais augure pour les objectifs budgétaires de la France, qui s'est engagée à ramener son déficit à 3% du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, après 3,8% cette année.
L'an dernier, la France avait vu son PIB progresser de 0,4%.
Sur le front de l'emploi, l'Insee prévoit que le chômage augmente de 0,1 point au 2e trimestre pour atteindre 9,8% (10,2% avec l'Outre mer), niveau auquel il se stabiliserait jusqu'à la fin de l'année.
DANS LA MOYENNE EUROPÉENNE
Certains signaux sont repassés au vert en France, mais trop timidement pour égaler le dynamisme de l'Allemagne (2,1% attendus en 2014), du Royaume-Uni (2,8%) ou de l'Espagne (1,3%), laquelle part il est vrai "de plus bas", a rappelé lors d'une conférence de presse Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture de l'Insee.
"Il y a des pays qui font mieux, d'autres moins bien", ainsi l'Italie qui peine à repartir (avec une croissance 2014 attendue à 0,1%), a tempéré le grand maÎtre des prévisions de l'Insee, rappelant que la France se situait tout juste dans la moyenne de la zone euro.
Dans le détail, pour les entreprises, l'Insee table en 2014 sur un léger rebond de 0,7% de l'investissement cette année, après une baisse en 2013, grâce notamment à la politique gouvernementale de soutien aux marges.
"On ne peut pas espérer de franche accélération de l'investissement", face à un moral des entrepreneurs qui stagne depuis 9 mois, a toutefois tempéré M. Passeron.
Grâce en particulier à la montée en puissance du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), qui a permis aux sociétés d'amortir les dernières hausses de TVA, le taux de marge des entreprises françaises devrait atteindre 30,5% cette année, contre 29,8% l'an dernier, un plus bas depuis 1985.
Du côté des ménages, l'Insee s'attend à ce que le pouvoir d'achat progresse cette année, soutenu par la progression continue des salaires réels et par un "moindre dynamisme" des prélèvements obligatoires.
Cela ne suffira pas à faire accélérer la consommation, qui est attendue en hausse de 0,3% cette année, comme en 2013, et encore moins à relancer les achats de logements neufs.
QUAND LE BÂTIMENT NE VA PAS...
La morosité dans la construction, qui devrait reculer pour la troisième année consécutive en chiffre d'affaires, est qualifiée par M. Passeron de "premier frein" pour la croissance en France.
Selon Laurent Clavel, économiste à l'Insee, la panne dans le BTP coûtera cette année 0,4 point de croissance à la France et représente la moitié de l'écart avec la performance allemande.
Quant au commerce extérieur, il n'apportera rien à la croissance cette année, prévient l'Insee. Les entreprises françaises "ne profiteront pas à plein du redémarrage des échanges mondiaux", a prévenu M. Passeron.
L'Insee a prévenu que plusieurs risques pesaient sur cette prévision de croissance déjà modeste, et en premier lieu la mollesse des prix.
L'inflation en France devrait s'établir à 0,7%, comme l'an dernier, et le risque d'une franche déflation, baisse généralisée des prix paralysant l'économie, semble "de plus en plus proche", selon M. Passeron.
awp
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