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Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




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jeudi 12 juin 2014

L'OCDE exhorte le Canada à taxer davantage le pétrole et les mines

Montréal - L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a exhorté mercredi le Canada à davantage lutter contre le réchauffement climatique, en particulier en augmentant les taxes prélevées sur l'exploitation des ressources minières et les hydrocarbures.

L'exploitation des ressources non renouvelables doit être gérée avec soin, à la fois pour réduire aujourd'hui les impacts négatifs sur l'environnement et pour assurer demain un avenir meilleur aux générations futures, a plaidé le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, qui participait à Montréal au Forum Économique International des Amériques.

Dans sa synthèse Études économiques de l'OCDE - Canada, l'organisation internationale passe en revue l'état de l'économie canadienne qui progresse à bon rythme et présente un système financier sain.

Quatre recommandations principales sont formulées, dont deux sont d'ordre environnemental: gérer les recettes tirées des ressources (naturelles) non renouvelables et faire en sorte que la croissance soit respectueuse de l'environnement.

Le Canada s'est retiré de l'accord de Kyoto en 2011 et son Premier ministre conservateur, Stephen Harper, a encore répété lundi que la lutte contre le réchauffement climatique ne devait pas se faire au détriment de l'économie.

L'OCDE appelle à faire preuve de prudence et d'équité pour davantage épargner les profits générés par la production de pétrole et de gaz ainsi que par l'exploitation des mines, citant en exemple la Norvège. 

Notamment, l'organisation souligne que la province d'Alberta, qui dispose des troisièmes réserves mondiales de pétrole, n'a épargné que 8% des recettes pétrolières depuis 1983 car cet argent finance les dépenses courantes en maintenant de faibles taux d'imposition.

Aussi, l'OCDE conseille au Canada d'alourdir les prélèvements sur l'exploitation de ressources non renouvelables.

Comme les Etats-Unis, le Canada vise une réduction de 17% de ses gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005. Or, souligne l'organisation, si la tendance se maintient, une baisse de seulement 0,4% sera constatée dans six ans.

L'OCDE estime que le meilleur moyen d'atteindre l'objectif affiché est de créer un réel marché du carbone national afin d'envoyer un signal-prix unique du carbone, dans l'optique d'une association à terme avec les systèmes internationaux d'échange de droits d'émission.

Enfin, elle note que l'exploitation des ressources naturelles se fait parfois contre le gré des peuples autochtones et suggère la mise en place d'orientations claires obligeant les compagnies minières à prendre en compte ces peuples afin que les projets leur procurent des avantages à long terme.







awp

mercredi 4 juin 2014

Australie: croissance de 3,5% au 1er trimestre, plus forte que prévu

Sydney - L'Australie a affiché une croissance économique plus forte que prévu au premier trimestre 2014, portée par les exportations de minerais, qui ont nettement progressé grâce à une saison des cyclones inhabituellement calme.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,5% sur un an et de 1,1% par rapport au dernier trimestre 2013, a annoncé mercredi le Bureau australien de la statistique. Les analystes tablaient sur une hausse de 3,1% sur un an et de 0,8% sur trois mois.

Sur les trois derniers mois 2013, le PIB avait progressé de 2,8% sur un an et 0,8% sur trois mois.
Le secteur minier a représenté au total 80% de la croissance enregistrée début 2014, selon les chiffres officiels.

Le Trésorier, Joe Hockey, équivalent du ministre de l'Economie et des Finances, a souligné que l'absence de tempêtes violentes avait contribué à la bonne tenue des exportations minières, qui partent pour la plupart du nord du pays.

"Ce fut un premier trimestre hors norme car il n'y a pas eu de cyclones, notamment dans l'Etat d'Australie occidentale où se trouve Port Hedland. Nos mineurs ont exporté en quantités et merci mon Dieu car ça a eu un impact positif sur l'économie", a-t-il déclaré.

Port Hedland est le premier port pour l'exportation de minerais de fer en Australie. Il est situé dans la région de Pilbara (ouest) d'où est extraite une bonne partie de ces minerais qui ont fait la richesse du pays ces 15 dernières années.

Le nord de l'Australie est régulièrement balayé par des cyclones en début d'année, qui entraÎnent souvent une suspension de l'exploitation minière.

Grâce à ses richesses minières, très demandées par les pays émergents dont la Chine, l'Australie est le seul grand pays développé à avoir échappé à la récession de 2008/2009 et affiche depuis plusieurs années un taux de chômage inférieur à 6%.

Mais les investissements dans ce secteur vont peu à peu décroÎtre, en raison de la baisse des cours des matières premières et du ralentissement de la croissance en Chine. L'économie australienne doit à présent se trouver d'autres moteurs de croissance.

Le gouverneur de la Banque centrale australienne, Glenn Stevens, a ainsi souligné mardi que si la croissance s'était maintenue début 2014, en partie grâce à "des exportations solides" dans le secteur minier, de telles progressions se feraient de plus en plus rares au cours des trimestres à venir.

Felicity Emmett, économiste à la banque ANZ, qualifie les chiffres de la croissance de "résultat particulièrement bon" mais elle souligne que plusieurs indicateurs pointent vers un ralentissement au 2e trimestre.

"Les chiffres sur les ventes de détail suggèrent un nouveau ralentissement de la consommation des ménages et il est peu probable que les exportations contribuent à l'avenir autant à la croissance", estime-t-elle.

"En outre, le ralentissement des investissements dans le secteur minier sera de plus en plus perceptible au fur et à mesure que les gros projets de gaz naturel liquéfié s'achèvent", ajoute l'économiste.

Shane Oliver, chef économiste chez AMP Capital, table sur une croissance trimestrielle de seulement 0,5% en avril-juin. "Le volume des exportations minières va ralentir, de même que la consommation des ménages dont la confiance a été ébranlée par le budget de rigueur (présenté en mai) et la baisse des cours du minerai de fer va peser sur le revenu de la nation", prévoit-il.

La Banque centrale a maintenu mardi, pour le 10e mois d'affilée, son principal taux directeur au niveau historiquement bas de 2,5% afin de soutenir l'investissement dans les secteurs d'activité non-miniers.







awp

mercredi 15 janvier 2014

Matières premières: renchérissement nécessaire sur le long terme

Zurich - Les prix des matières premières, des agents énergétiques aux métaux précieux en passant par les métaux industriels, vont nécessairement devoir s'ajuster à la hausse des coûts d'extraction de l'industrie minière sur le long terme, a expliqué mardi Nick Brooks, responsable recherche et stratégie d'investissement chez ETF securities à AWP. Dans l'immédiat, cependant, les anticipations des marchés devraient contenir les mouvements de la plupart des matières premières dans des fourchettes restreintes.

"Même l'impact des bouleversements géopolitiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, dont les conséquences se font sentir principalement sur les cours du pétrole, ne devrait pas résister à l'épreuve du temps", a illustré M. Brooks, en marge de la conférence organisée par sa société sur les investissements dans les matières premières à Zurich.

L'amorce d'ouverture des Etats-Unis envers l'Iran engendre depuis quelques jours une pression sur les prix du brut en raison de craintes sur une suroffre. "Mais les marchés anticiperont cette évolution, comme ils ont anticipé la hausse de production du gaz naturel, puis du pétrole de schiste aux Etats-Unis", a assuré l'économiste. Le prix du baril de brent devrait ainsi s'inscrire dans une fourchette de 100 à 120 USD.

Les producteurs énergétiques sont en effet à même de passer d'une source à l'autre en fonction de leurs prix respectifs. "La hausse des prix du gaz aux Etats-Unis au cours de la récente vague de froid a ainsi été plafonnée lorsque, devenu trop cher, il a été remplacé par du charbon meilleur marché", a de son côté décrypté Peter Helles, stratégiste en matières premières chez Bank of Amerika Merrill Lynch.


OR EN COUVERTURE

Du côté des métaux précieux, l'or devrait également osciller autour de son bas niveau actuel d'environ 1200 USD l'once au cours de cette annnée. En dépit de l'importance des positions à court terme, la solide demande physique devrait empêcher un nouveau plongeon du cours du métal jaune. "La Chine à elle seule engloutit via Hong Kong un quart de la production mondiale, tandis que les banques centrales en achètent environ 10%", a détaillé M. Brooks. La baisse continue de la production d'or recyclé devrait soutenir le mouvement.

En raison de son caractère défensif, l'or pourrait même connaître un regain de demande des investisseurs liée à une nécessité de couverture des nombreuses positions courtes en cas de déception du côté de la croissance économique, notamment américaine, ou sur le marché des actions. "Mais nous estimons ce scénario peu probable", a-t-il nuancé.


CUIVRE PALLADIUM ET PLATINE EN VEDETTE

Parmi les métaux, le spécialiste d'ETF securities privilégie le cuivre, en raison notamment de stocks en baisse constante depuis des mois. La hausse sensible de la demande, parallèle au rétablissement de la conjoncture mondiale, de même que des "surprises possibles" du côté de la production, pourraient faire s'envoler les cours de cette matière.

Platine et palladium font également partie des métaux préférés de l'analyste en raison de leur application industrielle et/ou dans la joaillerie. Le secteur automobile américain et chinois montre un appétit grandissant pour le palladium, indispensable aux échappements des moteurs à essence.

La demande en platine semble assurée par la convalescence de l'industrie automobile européenne, où il est utilisé dans la production des échappements diesel. Il est également de plus en plus utilisé dans la bijouterie en Chine. En amont, l'Afrique du Sud qui produit environ 80% de ce métal connaît depuis une année des mouvements sociaux d'ampleur dans le secteur minier, qui pourraient bien se poursuivre en 2014. Les pannes récurrentes de l'approvisionnement des infrastructure en courant électrique devraient également peser sur l'extraction.





awp

lundi 12 août 2013

Inde: l'économie est en phase de ralentissement

New Delhi - L'économie indienne traverse une mauvaise passe avec une production industrielle en baisse et une monnaie qui a touché des plus bas historiques, malgré les efforts du gouvernement pour redresser la situation.

La production industrielle indienne a reculé de manière inattendue de 2,2% en juin, selon des statistiques publiées lundi.

Le marché tablait sur un recul d'environ 1,2% en juin sur un an.

Malgré cette situation, la banque centrale indienne n'est pas en mesure de réduire les taux d'intérêt pour stimuler l'économie avec une monnaie, la roupie, qui frise des plus bas historiques.

Alors que les banques ont réduit les taux à long terme trois fois depuis début 2013, les coûts du crédit ont été renchéris récemment par les banques qui ont relevé les taux à court terme pour persuader les investisseurs de garder leur argent en Inde et juguler ainsi le déclin de la roupie.

Au vu de cette situation, les autorités indiennes ont décidé de réduire certaines importations pour réduire le déficit commercial, ce qui a alarmé les agences de notation et fait toucher le fond à la roupie.

Le ministre des Finances P. Chidambaram a souligné devant le Parlement que la banque centrale " a pris un certain nombre de mesures pour relever les taux d'intérêt à court terme et que cela a jugulé la dépréciation de la roupie dans une certaine mesure". "Nous devons faire davantage pour réduire la volatilité du marché des changes et stabiliser la roupie", a-t-il ajouté.


RÉDUIRE LES IMPORTATIONS D'OR

La banque centrale a indiqué quant à elle qu'elle ne pourra réduire les taux d'intérêt élevés pour stimuler l'économie que lorsque la roupie se sera stabilisée.

Selon le ministre, de nouvelles mesures pourraient être prises pour réduire les importations d'or, d'argent, de pétrole et de certains biens non essentiels.

L'or et le pétrole sont les deux matières qui grèvent le plus le déficit courant.

Le gouvernement pourrait aussi autoriser les sociétés d'Etat à lever des fonds à travers des obligations "quasi-souveraines".

Ces mesures permettraient de réduire le déficit à 70 milliards de dollars cette année, soit 3,7% du PIB contre un record de 4,8% du PIB l'année dernière.

Cependant, les annonces de M. Chidambaram n'ont pas réussi à amortir la chute de la roupie qui a terminé à 61,27 roupies pour un dollar, proche de son plus bas de 61,30 roupies pour un dollar la semaine dernière, les cambistes se plaignant d'un manque de détails sur les mesures annoncées ou projetées.

Toujours selon M. Chidambaram, la croissance sera de tout juste 5,5% pour l'année fiscale, en baisse par rapport aux prévisions précédentes d'au moins 6%, le plus fort ralentissement en une décennie.

Une note positive dans ce sombre tableau: les exportations ont augmenté de 11,6% en juillet aidées par une roupie dépréciée, celle-ci ayant perdu 5% de sa valeur le mois dernier.






awp

lundi 15 avril 2013

L'or et les matières premières dégringolent, plombés par la Chine


Londres - L'or poursuivait sa chute lundi et s'inscrivait à son plus bas niveau depuis plus de deux ans, tandis que les autres matières premières dégringolaient, dans un marché plombé par le ralentissement de la croissance chinoise.

Après avoir lâché plus de 90 dollars entre mercredi et vendredi et être tombé vendredi sous la barre des 1500 dollars, l'once d'or est passée lundi sous le seuil des 1400 dollars en atteignant vers 15H10 GMT 1355,79 dollars, son plus bas niveau depuis le 14 février 2011.

Vers 15H30 GMT, l'once de métal jaune restait cantonné sous ce seuil, à 1371,03 dollars.
"Le bain de sang sur le marché des matières premières qui avait commencé vendredi a accéléré au début de cette nouvelle semaine", n'hésitait pas à dire Kathleen Brooks de Forex.com.

"Les investisseurs se détournent clairement de l'or, se servant du cours pour justifier une sortie de leurs positions et récupérer leurs capitaux", abondait David White, courtier chez Spreadex.

Les marchés mondiaux et en particulier ceux de l'or et des matières premières étaient refroidis lundi par l'annonce d'un ralentissement de la croissance chinoise au premier trimestre à 7,7% en rythme annuel, un résultat inférieur aux attentes qui ravivait les inquiétudes des analystes sur les fragilités de la deuxième économie mondiale.

Mais avant même la publication de ce PIB chinois décevant, le métal jaune décrochait brutalement depuis mercredi et la publication des minutes de la dernière réunion de la Fed indiquant que ses membres avaient discuté d'une réduction à partir de l'été des rachats d'actifs de l'institution.

Ces rachats se traduisent par des injections massives de liquidités et diluent la valeur du dollar, ce qui contribue à rendre plus attractifs les achats d'or.

Globalement, "des facteurs fondamentaux pèsent sur le métal précieux: une croissance terne aux États-Unis et en Chine, les faibles pressions inflationnistes de par le monde et les craintes de voir des pays fortement endettés, comme Chypre, vendre leur or pour payer leurs créances", énumère Kathleen Brooks.

L'île méditerranéenne compte en effet vendre une partie de ses réserves d'or pour 400 millions d'euros, dans le cadre de son plan de sauvetage.

"Alors que certains des plus gros détenteurs d'or du monde, les États-Unis, le Japon et l'Italie, sont très endettés, les marchés pourraient s'inquiéter d'une vente massive d'or par les banques centrales durant les années à venir", soulignait l'analyste de Forex.com.

Entraîné dans le sillage du métal jaune, auquel il est considéré comme une alternative meilleur marché par les investisseurs, l'argent est tombé lundi à 23,02 dollars l'once, au plus bas depuis fin octobre 2010.

Baromètre des métaux industriels, le cuivre chutait également lundi, tombant même à 7.085 dollars la tonne, son niveau le plus faible depuis fin octobre 2011, sur fond de craintes d'une demande chinoise dans les mois à venir moins forte qu'escompté, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les cours de l'or noir étaient également lourdement pénalisés par les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance économique mondiale et les risques qu'elle représente pour la demande de brut.

Le baril de Brent de la mer du Nord échangé à Londres a glissé jusqu'à 100,02 dollars, son plus bas niveau depuis le 12 juillet 2012, tandis que le baril de "light sweet crude" (WTI) new-yorkais tombait à 87,86 dollars, son niveau le plus faible depuis près de quatre mois.




awp