Luxembourg - Les gouvernements de l'Union européenne sont parvenus vendredi à un accord pour plafonner à 7% la part des biocarburants destinés aux transports afin de limiter l'utilisation des terres arables pour cette production.
Longtemps présentés comme une alternative au pétrole dans les transports, les agrocarburants sont désormais épinglés en raison de leur impact négatif sur les productions alimentaires et sur la déforestation.
Les négociations pour parvenir à ce compromis ont eu pour conséquence de réduire nos ambitions, mais mieux vaut cela que ne pas prendre de décision du tout, a commenté le commissaire à l'Energie Günther Oettinger.
Ce compromis est raisonnable et équilibré. Il n'est pas parfait, mais il est attendu par beaucoup d'acteurs industriels, a souligné de son côté Alexis Dutertre, représentant de la France, au cours du débat organisé au cours d'une réunion des ministres européens de l'Energie à Luxembourg.
Deux pays --la Belgique et le Portugal-- ont refusé le compromis, approuvé par tous les autres pays.
Les négociations vont pouvoir s'engager avec le Parlement européen qui s'est prononcé en septembre 2013 pour plafonner à 6% la part des biocarburants produits à partir de céréales ou de diverses plantes sucrières et oléagineuses. Ce sera difficile, a estimé le ministre italien Claudio de Vicenti, dont le pays assurera la présidence semestrielle de l'UE à compter du 1er juillet.
L'UE s'est fixé l'objectif de 10% d'énergies renouvelables pour les transports en 2020. Les biocarburants ont été vus comme la solution et les investissements encouragés, mais leurs effets pervers sur l'agriculture --déforestation, disparition de cultures vivrières, augmentation des prix des denrées alimentaires-- ont contraints l'UE a réviser sa position.
En septembre, le Parlement européen s'était également fixé un objectif de 2,5 % à atteindre pour les biocarburants avancés, ceux jugés plus vertueux, à base de déchets agricoles et forestiers ou de microalgues.
Les élus souhaitaient aussi que soit pris en compte le changement d'affectation des sols indirect (dit facteur CASI ou ILUC en anglais). C'est le cas lorsque les plantations destinées aux agrocarburants entraînent la destruction de forêts ou de prairies en Amazonie ou en Indonésie, et donc une perte d'écosystèmes captant le dioxyde de carbone (CO2). Le Parlement demandait la prise en compte, à partir de 2020, de ce facteur CASI dans la directive sur la qualité des carburants, afin de distinguer les bons des mauvais agrocarburants en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre.
awp
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Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.
Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.
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vendredi 13 juin 2014
jeudi 12 juin 2014
UE: liberté de choix donnée aux Etats de cultiver ou non les OGM
Luxembourg - Les gouvernements européens ont donné leur accord politique jeudi à Luxembourg à un compromis qui laisse le choix aux Etats membres d'autoriser ou d'interdire la culture des OGM sur leur territoire et vont tenter de le faire avaliser par le Parlement européen.
"Tous les Etats, à l'exception de la Belgique et du Luxembourg, ont donné leur accord à ce compromis", a annoncé le ministre grec de l'Environnement, Ioanis Maniatis, dont le pays préside actuellement l'UE.
Le nouveau cadre permet à chaque Etat d'interdire la culture d'un OGM sur tout ou partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l'environnement, comme l'ordre public, l'aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination.
Les Etats membres anti-OGM ne pourront en revanche pas interdire le transit sur leur territoire des OGM autorisés.
L'accord ouvre désormais les terres de l'Union européenne à la culture des OGM, une mesure attendue par les semenciers depuis quatorze ans.
"Le nouveau système garantit aux Etats la possibilité de choix, s'ils souhaitent cultiver ou non", a expliqué la ministre française de l'Environnement Ségolène Royal.
Ce nouveau système "permet du sur mesure", s'est félicité la ministre néerlandaise Wilma Mansveld.
Son homologue luxembourgeoise Carole Dieschbourg a en revanche émis de sérieuses réserves sur la solution retenue en raison du "rôle important laissé aux entreprises de biotechnologies" et a dit redouter "une vague d'autorisation de cultures" dans l'UE.
La Belgique s'est également abstenue mais son représentant, le diplomate Olivier Belle n'a pas expliqué sa position. Le gouvernement belge, démissionnaire, gère actuellement les affaires courantes.
L'accord politique est une étape dans le processus. Il doit encore être avalisé par le nouveau Parlement européen qui entre en fonction le 1er juillet.
Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture, mais un seul est encore cultivé : le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés. Mais six demandes de culture pour des OGM sont en attente d'une autorisation dont le maïs TC1507 du groupe Pioneer.
awp
L'OCDE exhorte le Canada à taxer davantage le pétrole et les mines
Montréal - L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a exhorté mercredi le Canada à davantage lutter contre le réchauffement climatique, en particulier en augmentant les taxes prélevées sur l'exploitation des ressources minières et les hydrocarbures.
L'exploitation des ressources non renouvelables doit être gérée avec soin, à la fois pour réduire aujourd'hui les impacts négatifs sur l'environnement et pour assurer demain un avenir meilleur aux générations futures, a plaidé le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, qui participait à Montréal au Forum Économique International des Amériques.
Dans sa synthèse Études économiques de l'OCDE - Canada, l'organisation internationale passe en revue l'état de l'économie canadienne qui progresse à bon rythme et présente un système financier sain.
Quatre recommandations principales sont formulées, dont deux sont d'ordre environnemental: gérer les recettes tirées des ressources (naturelles) non renouvelables et faire en sorte que la croissance soit respectueuse de l'environnement.
Le Canada s'est retiré de l'accord de Kyoto en 2011 et son Premier ministre conservateur, Stephen Harper, a encore répété lundi que la lutte contre le réchauffement climatique ne devait pas se faire au détriment de l'économie.
L'OCDE appelle à faire preuve de prudence et d'équité pour davantage épargner les profits générés par la production de pétrole et de gaz ainsi que par l'exploitation des mines, citant en exemple la Norvège.
Notamment, l'organisation souligne que la province d'Alberta, qui dispose des troisièmes réserves mondiales de pétrole, n'a épargné que 8% des recettes pétrolières depuis 1983 car cet argent finance les dépenses courantes en maintenant de faibles taux d'imposition.
Aussi, l'OCDE conseille au Canada d'alourdir les prélèvements sur l'exploitation de ressources non renouvelables.
Comme les Etats-Unis, le Canada vise une réduction de 17% de ses gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005. Or, souligne l'organisation, si la tendance se maintient, une baisse de seulement 0,4% sera constatée dans six ans.
L'OCDE estime que le meilleur moyen d'atteindre l'objectif affiché est de créer un réel marché du carbone national afin d'envoyer un signal-prix unique du carbone, dans l'optique d'une association à terme avec les systèmes internationaux d'échange de droits d'émission.
Enfin, elle note que l'exploitation des ressources naturelles se fait parfois contre le gré des peuples autochtones et suggère la mise en place d'orientations claires obligeant les compagnies minières à prendre en compte ces peuples afin que les projets leur procurent des avantages à long terme.
awp
L'exploitation des ressources non renouvelables doit être gérée avec soin, à la fois pour réduire aujourd'hui les impacts négatifs sur l'environnement et pour assurer demain un avenir meilleur aux générations futures, a plaidé le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, qui participait à Montréal au Forum Économique International des Amériques.
Dans sa synthèse Études économiques de l'OCDE - Canada, l'organisation internationale passe en revue l'état de l'économie canadienne qui progresse à bon rythme et présente un système financier sain.
Quatre recommandations principales sont formulées, dont deux sont d'ordre environnemental: gérer les recettes tirées des ressources (naturelles) non renouvelables et faire en sorte que la croissance soit respectueuse de l'environnement.
Le Canada s'est retiré de l'accord de Kyoto en 2011 et son Premier ministre conservateur, Stephen Harper, a encore répété lundi que la lutte contre le réchauffement climatique ne devait pas se faire au détriment de l'économie.
L'OCDE appelle à faire preuve de prudence et d'équité pour davantage épargner les profits générés par la production de pétrole et de gaz ainsi que par l'exploitation des mines, citant en exemple la Norvège.
Notamment, l'organisation souligne que la province d'Alberta, qui dispose des troisièmes réserves mondiales de pétrole, n'a épargné que 8% des recettes pétrolières depuis 1983 car cet argent finance les dépenses courantes en maintenant de faibles taux d'imposition.
Aussi, l'OCDE conseille au Canada d'alourdir les prélèvements sur l'exploitation de ressources non renouvelables.
Comme les Etats-Unis, le Canada vise une réduction de 17% de ses gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005. Or, souligne l'organisation, si la tendance se maintient, une baisse de seulement 0,4% sera constatée dans six ans.
L'OCDE estime que le meilleur moyen d'atteindre l'objectif affiché est de créer un réel marché du carbone national afin d'envoyer un signal-prix unique du carbone, dans l'optique d'une association à terme avec les systèmes internationaux d'échange de droits d'émission.
Enfin, elle note que l'exploitation des ressources naturelles se fait parfois contre le gré des peuples autochtones et suggère la mise en place d'orientations claires obligeant les compagnies minières à prendre en compte ces peuples afin que les projets leur procurent des avantages à long terme.
awp
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