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Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




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mardi 16 décembre 2014

Zone euro: légère croissance de l'activité en décembre, PMI à 51,7

Bruxelles - La croissance a légèrement accéléré en décembre dans la zone euro, mais la situation est préoccupante en Allemagne qui ne joue plus son rôle de moteur économique et en France, où l'activité continue de se contracter, a estimé mardi le cabinet Markit qui publie le PMI.


Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 51,7 en décembre contre 51,1 le mois précédent, à son plus haut niveau en deux mois. C'est un peu mieux que prévu: les analystes tablaient sur un PMI à 51,5 points.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

Malgré cette légère accélération, la zone euro enregistre sa deuxième plus faible croissance depuis un an. Les données publiées mardi sont en outre conformes à une hausse trimestrielle du PIB d'à peine 0,1 % au 4e trimestre, après une croissance de 0,2% au 3e trimestre, indique le cabinet.

"Dans l'ensemble, les chiffres de décembre montrent des signes de stabilisation concernant l'économie européenne mais ne plaident pas pour une accélération de la croissance fin 2014", souligne Johannes Garreis de Natixis.

Dans le détail, "la hausse de l'activité reste faible dans le secteur manufacturier et dans le secteur des services. Toutefois, si le taux de croissance de la production reste inchangé par rapport à novembre, l'expansion de l'activité des prestataires de services s'accélère légèrement", souligne Markit dans son communiqué.

Par pays, l'Allemagne enregistre sa plus faible expansion depuis un an et demi avec un PMI en baisse à 51,4, plombée par le secteur des services.

En France, l'activité du secteur privé continue de se contracter mais montre des signes de stabilisation en décembre. Le PMI français s'est établi à 49,1 points.

"La reprise est donc menée par le reste de la région, où la croissance atteint un plus haut de cinq mois, les pays de la +périphérie+ enregistrant ainsi, pour l'ensemble de l'année, leur plus forte performance économique depuis 2007", indique Chris Williamson, chef économiste chez Markit.

"Parallèlement, les tensions inflationnistes se relâchent, en grande partie grâce à la baisse des prix du pétrole", souligne l'économiste de Markit.

Dans ce contexte, tous les yeux sont tournés vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a promis d'oeuvrer à relancer la croissance et à lutter contre le spectre de la déflation.

"Le compte à rebours est lancé pour la réunion de la BCE le 22 janvier, ce qui signifie que toute information est devenue cruciale pour faire basculer la décision dans l'un ou l'autre sens", estime Peter Vanden Houte de la banque ING.

Les marchés espèrent que l'institut monétaire va sortir son "bazooka", en passant au rachat de dette souveraine, que beaucoup appellent de leurs voeux comme dernier remède possible aux maux de la zone euro.






awp

mercredi 3 décembre 2014

Zone euro: la croissance au plus bas depuis mi-2013, la BCE sous pression

Bruxelles - La croissance a ralenti en novembre dans la zone euro à son plus bas niveau en un an et demi, ce qui plaide pour une "mise en place immédiate d'une politique de relance plus agressive de la Banque centrale européenne" (BCE), a estimé mercredi le cabinet Markit qui publie l'indice PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 51,1 en novembre contre 52,1 le mois précédent. C'est son plus bas niveau depuis juillet 2013.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

En cause: un affaiblissement de la demande et un volume des nouvelles affaires reçues par les entreprises privées qui recule pour la première fois depuis juillet 2013.

Ces "données sont pour l'heure conformes à une hausse du PIB d'à peine 0,1% au 4ème trimestre, et à défaut d'une reprise prochaine de la demande, le secteur, qui connaît actuellement une croissance nulle, s'oriente vers un retour à la contraction en début d'année 2015", estime Chris Williamson, chef économiste chez Markit.

Autres signes négatifs: le marché de l'emploi reste morose. S'il progresse en Allemagne, en Espagne et en Irlande, la France et l'Italie enregistrent de nouvelles suppressions de postes, indique Markit.

Au final, ces chiffres "montrent que les mesures adoptées par la BCE pour dynamiser la croissance de la zone euro n'ont toujours pas produit d'effet tangible sur les consommateurs et les entreprises", pour M. Williamson.

Cela plaide, selon lui, "pour la mise en place immédiate d'une politique de relance plus agressive, indispensable pour éviter une nouvelle récession dans la région".





awp

mercredi 5 novembre 2014

COR--Zone euro: l'activité privée s'est essoufflée en octobre, selon Markit

Bruxelles - La croissance de l'activité privée a montré des signes d'essoufflement en octobre dans la zone euro, témoignant d'une "économie chancelante semblant pencher davantage du côté de la détérioration que d'un regain de dynamisme", selon le cabinet Markit, qui note une situation préoccupante en France.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,1 en octobre, contre 52,0 le mois précédent, selon une seconde estimation publiée mercredi par le cabinet Markit. Il était à 52,2 lors de la première estimation.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Bien que la hausse de l'activité s'accélère légèrement en octobre et affiche un niveau conforme à une croissance trimestrielle du PIB de l'ordre de 0,2%, la quasi stagnation des nouvelles affaires suggère un possible ralentissement de la croissance globale dans les prochains mois", estime Chris Williamson, économiste chez Markit.

L'emploi recule en outre pour la première fois depuis novembre 2013, tandis que les tensions sur les prix restent faibles.

"Des principaux pays membres de la zone euro, c'est la France qui affiche les résultats les plus préoccupants, son PMI se maintenant en territoire négatif (à 48,2), tandis que l'Italie, qui enregistre une stagnation de l'activité, est également source d'inquiétude (PMI à 50,4)", souligne enfin l'économiste de Markit.





awp

lundi 3 novembre 2014

Zone euro: le secteur manufacturier a continué à stagner en octobre

Bruxelles - Le secteur manufacturier a continué à stagner en octobre dans la zone euro, une mauvaise nouvelle pour la croissance, malgré un redressement de l'Allemagne et avec d'importantes disparités entre les différents pays de la zone.

Le PMI manufacturier de la zone euro, publié par le cabinet Markit, s'est établi à 50,6 points, contre 50,3 points en septembre. La première estimation le donnait à 50,7 points. L'activité progresse lorsque l'indice dépasse 50 points, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"La croissance du secteur manufacturier reste quasi-nulle en octobre, la faiblesse de la demande continuant de freiner l'expansion de la production et de l'emploi dans la zone de la monnaie unique", souligne Markit.

"Il se redresse toutefois par rapport au plus bas de 14 mois enregistré en septembre (50,3) et se maintient en territoire positif pour le 16e mois consécutif".

Les croissances de l'Allemagne, de l'Espagne, des Pays-Bas et de l'Irlande "sont éclipsées par les contractions enregistrées dans le reste de la région", notamment en France et en Italie, souligne Markit.

L'indice allemand, qui était passé en territoire négatif en septembre (49,9 points), repasse dans le vert à 51,4 points. L'Irlande est à 56,6 points, les Pays-Bas à 53,0 et l'Espagne à 52,0 points.

Mais l'Italie tombe à 49,0 points, son plus bas de 17 mois, la Grèce à 48,8, la France à 48,5 et l'Autriche à 46,9 points, son plus bas de 24 mois. "La détérioration des performances manufacturières s'accentue en France, tandis que l'Italie enregistre un retour à la contraction", souligne le cabinet.

Les "disparités de croissance au sein de la zone euro demeurent préoccupantes, les fortes expansions enregistrées en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne contrastant fortement avec les reculs observés en Italie, en Grèce, en France et en Autriche, tandis que le moteur industriel allemand n'indique qu'une expansion modérée", estime Rob Dobson, économiste chez Markit.

"La France et l'Italie restent de sérieuses sources de préoccupation", renchérit Howard Archer, d'IHS Global Insight. Cette enquête "médiocre n'est pas de nature à remonter le moral sur les perspectives de croissance de la zone euro", ajoute-t-il.

Pour M. Dobson, "il est peu probable" que le secteur manufacturier "puisse stimuler de manière significative la croissance anémique du PIB" dans la zone euro. "Une reprise significative semble très improbable sur le court terme, l'apathie de la demande persistant du fait de la faiblesse de la conjoncture sur les marchés nationaux, du ralentissement de la croissance des ventes à l'export et des incertitudes économiques actuelles".

Mais M. Archer ne s'attend pas à des changements dans la politique de la Banque centrale européenne qui tiendra jeudi sa réunion mensuelle de politique monétaire. "La combinaison d'une légère augmentation" de l'inflation en octobre (à 0,4%) et du fait que "l'activité économique a peut-être touché le fond, renforce les probabilités que la BCE ne bouge pas", dit-il, après avoir dévoilé en juin puis en septembre une série de mesures destinées à fluidifier le crédit.

La plupart des analystes ne misent sur aucune nouvelle annonce ce mois-ci, ni sur une modification du taux directeur de l'institution ramené début septembre à son plancher historique de 0,05%.








awp

mercredi 24 septembre 2014

France: l'activité du secteur privé continue de se replier

Paris - L'activité économique est restée déprimée en France en septembre, avec une activité du secteur privée en baisse pour le cinquième mois consécutif et une poursuite de la dégradation du climat des affaires, selon deux indicateurs publiés mardi.

L'indice "flash" de la société Markit, qui mesure l'activité du secteur privé en France, a ainsi reculé en septembre, signalant pour le cinquième mois consécutif une récession. L'indice dans l'ensemble du secteur privé s'est établi à 49,1 point, contre 49,5 points en août, selon Markit, qui fixe à 50 points la frontière entre récession et expansion.

Ce repli de l'activité "résulte d'une contraction du volume des nouvelles affaires reçues par les entreprises privées françaises", explique Markit. Les entreprises interrogées font état d'un environnement "peu favorable à la demande tant sur le marché national que sur certains marchés à l'export", ajoute la société.

Le secteur manufacturier fait figure de lueur d'espoir, puisque l'indice dans ce seul secteur a progressé à 48,8 points contre 46,9 points en août, au plus haut en quatre mois, tout en restant dans la zone rouge.

Dans les services, l'indice est en revanche repassé sous la barre des 50 points, à 49,4 points contre 50,3 points en août, marquant un plus bas niveau depuis trois mois.

On retrouve une situation comparable dans l'enquête de l'Insee sur le climat des affaires, puisque si ce dernier est resté stable en septembre dans l'industrie et le commerce de détail, il recule de deux points dans les services et d'un point dans le bâtiment.

Dans l'ensemble des secteurs, cet indice se dégrade à nouveau d'un point, à 91, après 92 en août, et 93 en juillet.

Et la tendance ne devrait guère s'inverser à court terme, car "l'indicateur de retournement pour l'ensemble des secteurs reste dans la zone indiquant une situation défavorable", explique l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Markit constate par ailleurs que les entreprises privées ont continué à réduire leurs effectifs en septembre, pour le 11e mois consécutif, et au rythme le plus élevé depuis le mois de février. Industrie et services enregistrent "des taux de contraction similaires", précise la société.

Elle souligne aussi que les prix facturés par les entreprises, en baisse depuis mai 2012, ont poursuivi cette tendance "en raison notamment de fortes pressions concurrentielles".

Markit note toutefois que les perspectives d'activité s'améliorent dans les services, même si le degré de confiance des entreprises interrogées reste "nettement inférieur à sa moyenne de long terme".




awp

Zone euro: nouveau ralentissement de la croissance en septembre, PMI à 52,3

Bruxelles - La croissance a ralenti en septembre dans la zone euro, tant dans le secteur manufacturier que dans les services, traduisant les inquiétudes liées à la crise en Ukraine et plus généralement, les difficultés économiques de la région, a indiqué mardi le cabinet Markit qui publie l'indice PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,3 points contre 52,5 points en août, selon une première estimation. C'est le deuxième mois consécutif où l'indice fléchit. Il est désormais à son plus bas depuis décembre 2013, souligne Markit dans un communiqué.

Lorsque l'indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Les inquiétudes suscitées par la crise en Ukraine et les sanctions infligées à la Russie, associées aux craintes soulevées par les difficultés économiques générales de la zone de la monnaie unique semblent peser de plus en plus sur l'économie de la région", souligne Chris Williamson, économiste chez Markit.

"Face à de tels vents contraires, qui exacerbent la faiblesse actuelle de la demande, on peut craindre que les efforts déployés par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler l'économie ne se révèlent insuffisants", poursuit-il.

Les données publiées mardi devraient se traduire par "au mieux, une croissance de 0,3% au 3e trimestre" pour la zone euro avec une "stagnation de l'économie française", selon Markit. La croissance a été à l'arrêt au deuxième trimestre dans la zone euro, selon les chiffres officiels.






awp

mercredi 3 septembre 2014

Zone euro: la reprise ralentit en août (PMI)

Bruxelles - La croissance a ralenti en août dans la zone euro, tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services, et l'activité a même reculé en France et en Italie, a indiqué mercredi le cabinet Markit qui a publié une seconde estimation de son indice PMI.

 Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,5 points contre 53,8 en juillet, a indiqué Markit. La seconde estimation pour août est moins bonne que la première, qui était de 52,8 points.

 Lorsque l'indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

 "A l'inverse de la tendance attendue par les analystes, la croissance de la zone euro décélère en août, ce qui devrait renforcer les voix s'élevant en faveur du lancement d'un programme d'assouplissement quantitatif de grande ampleur par la BCE", soit un programme de rachat massif d'actifs, relève Chris Williamson, économiste en chef de Markit, dans un communiqué.

 La Banque centrale européenne (BCE) se réunit jeudi mais les analystes s'accordent à prédire qu'elle n'annoncera pas d'actions concrètes dans l'immédiat.

 "Si les dernières données PMI composites finales sont conformes à une nouvelle croissance du secteur privé de la zone de la monnaie unique au troisième trimestre, le taux d'expansion fléchit toutefois à son plus faible taux de l'année 2014", relève M. Williamson.

Les fabricants signalent la plus faible hausse de leur production des 14 derniers mois d'expansion, tandis que le taux de croissance de l'activité des prestataires de services, après un pic de 38 mois atteint en juillet (54,2), se replie en août à 53,1 après 54,2 en juillet, soit moins bien que dans la première estimation (53,5).

L'Irlande est en tête du classement des pays ayant participé à l'enquête: elle enregistre sa plus forte croissance depuis août 2000 avec un indice à 61,8. La croissance s'accélère aussi en Espagne avec un indice à 56,9, soit son plus haut niveau en 89 mois.

En Allemagne, certes l'activité progresse pour le seizième mois consécutif, mais l'indice est à 53,7, son plus bas niveau en 10 mois, nettement moins bien que dans la première estimation (54,9).

 Les points noirs viennent de la France et de l'Italie: dans la Péninsule, l'économie renoue avec la contraction après sept mois de croissance, et l'indice s'établit à 49,9.

En France, l'activité globale diminue pour le quatrième mois consécutif, même si le taux de contraction reste modéré (49,5 contre une stagnation à 50,0 dans la première estimation).

 "La zone euro est clairement à la lutte pour relancer la croissance, au moment où les tensions géopolitiques s'accentuent, ce qui pèse sur la confiance et s'ajoute à un environnement déjà difficile", note Howard Archer, d'IHS Global Insight.

 "Les tensions en Ukraine pèsent de manière évidente sur la confiance", confirme Chris Williamson.







awp

mardi 5 août 2014

Zone euro: la reprise s'accélère en juillet (PMI)

Bruxelles - La croissance a accéléré en juillet dans la zone euro, la bonne tenue du secteur des services compensant l'essoufflement du secteur manufacturier, a indiqué mardi le cabinet Markit qui a publié une seconde estimation du PMI.
Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 53,8 points, contre 52,8 le mois précédent, a indiqué le cabinet. Il s'était initialement établi à 54 points.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

 "L'économie de l'ensemble du secteur privé de la zone euro enregistre sa deuxième plus forte croissance depuis un peu plus de trois ans, le troisième trimestre 2014 démarrant ainsi sous de bons auspices", estime Chris Williamson, économiste chez Markit.

 C'est le secteur des services qui tire la croissance en juillet, l'activité enregistrant sa plus forte hausse depuis mai 2011 (PMI à 54,2 points).

 L'industrie manufacturière affiche également une hausse de sa production, le taux d'expansion affichant toutefois "un rythme modéré au regard des sommets atteints plus tôt dans l'année", souligne le cabinet privé. Le PMI dans ce secteur s'est élevé à 51,8 points.

 Sans surprise, c'est la vigueur de l'économie allemande qui tire l'indice. Le PMI allemand s'est établi à 55,7 points. Autre bonne nouvelle: le PMI espagnol a atteint 55,7 points, son plus haut niveau en trois mois.

 La reprise reste également solide en Italie (PMI à 53,1 points). La France reste en revanche à la traîne (PMI à 49,4 points en juillet), le léger rebond des services ne parvenant pas à compenser une accélération de la contraction dans le secteur manufacturier.

 Malgré ces données positives, le climat reste très incertain en raison notamment des tensions géopolitiques. "La crise ukrainienne engendre une inquiétude croissante quant à ses répercussions sur l'économie", souligne M. Williamson. "Toute escalade du conflit pourrait freiner la croissance économique globale dans les prochains mois", prévient-il.






awp

jeudi 24 juillet 2014

Zone euro: la reprise accélère en juillet, sauf en France

Bruxelles - Après plusieurs mois de ralentissement, la croissance a rebondi en zone euro au mois de juillet, sauf en France où l'économie stagne, selon les données publiées jeudi par le cabinet privé Markit.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 54 points, contre 52,8 le mois précédent, a indiqué le cabinet en publiant une première estimation de cet indicateur.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"La croissance de l'activité redémarre en juillet, l'économie de la zone euro enregistrant, selon les dernières données PMI flash, l'un de ses plus forts taux d'expansion depuis trois ans", souligne Chris Williamson, économiste chez Markit.

Ces chiffres devraient se traduire par une croissance de 0,4% au troisième trimestre, avancent les analystes, mais le tableau reste sombre, en particulier au niveau de l'emploi.

"La croissance de la zone euro n'est pas assez rapide pour inciter les entreprises à augmenter leurs effectifs en quantités suffisantes pour avoir un impact significatif sur la courbe du chômage. Une fois encore, l'enquête ne signale qu'une progression très modérée de l'emploi", pointe M. Williamson.

"Le rebond de juillet laisse supposer que la croissance est repartie au début du troisième trimestre, mais cela ne suffit pas à faire taire les craintes de voir la reprise s'essouffler", estime Jessica Hinds, de Capital Economics. En cause: les tensions géopolitiques, notamment l'aggravation de la situation en Ukraine, qui pèsent sur le climat économique.

Malgré cela, "les pays de la +périphérie+ enregistrent leur plus forte croissance depuis 2007. L'Allemagne continue également d'observer une forte expansion", relève l'économiste de Markit. Le PMI allemand s'est établi à 55,9 points en juillet.

Pendant ce temps, la France reste à la traîne: l'activité globale a continué de ralentir en juillet (PMI à 49,4 points) avec une forte contraction du secteur manufacturier. Le secteur des services est lui resté atone, reflétant "la morosité de la demande intérieure et la faiblesse de la confiance des entreprises et des ménages".






awp

jeudi 3 juillet 2014

Zone euro: essoufflement de la croissance en juin (PMI)

BRUXELLES - La croissance de l'activité privée a légèrement ralenti en juin dans la zone euro pour le deuxième mois consécutif, notamment en Allemagne, a indiqué jeudi le cabinet Markit qui publie l'indice PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,8, selon une seconde estimation qui confirme la première, après avoir atteint 53,5 en mai.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

La croissance de l'économie de la zone euro, même si elle se poursuit à un rythme soutenu, puisque la région enregistre son meilleur trimestre en trois ans, "montre des signes d'essoufflement", souligne Markit.

Les données de juin "n'incitent guère à l'optimisme", relève son chef économiste, Chris Williamson: "la croissance de l'activité ralentit en effet pour le deuxième mois consécutif et affiche son plus bas niveau depuis décembre".

"En Allemagne, premier moteur de la croissance de la région, la hausse de l'activité ralentit, tandis que la France se trouve maintenant de nouveau en phase de contraction", ajoute-t-il. L'indice est à 54,0 en Allemagne en juin, son plus bas niveau en huit mois, et à 48,1 en France, son plus bas niveau en quatre mois.

La France "reste le maillon faible de la région, les données PMI suggérant une contraction du PIB d'au moins 0,1% au deuxième trimestre", pronostique Chris Williamson.

Il voit quand même quelques signes positifs à l'échelle de la zone euro, où la croissance du PIB au deuxième trimestre devrait atteindre 0,4% selon lui.

En particulier, "les nouvelles affaires affichent en juin leur plus forte hausse depuis trois ans". Et "l'Espagne et l'Italie enregistrent de forts taux d'expansion en juin". En Espagne, l'indice est à 55,2 et en Italie à 54,2.

Enfin, "l'emploi progresse modérément pour le troisième mois consécutif dans l'ensemble du secteur privé de la zone euro, les effectifs augmentant en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Irlande", même si "les suppressions de postes se poursuivent en revanche en France, prolongeant ainsi une tendance quasi ininterrompue depuis début 2012".







awp

France: l'activité du secteur privé à "un plus bas de 4 mois"

Paris - La contraction de l'activité du secteur privé en France s'est accélérée en juin, a confirmé jeudi le cabinet Markit, qui publie un indice PMI définitif à 48,1 points, un "plus bas de quatre mois".

Cet indicateur, mesurant l'activité combinée du secteur des services et de l'industrie manufacturière, était de 49,3 points en mai et donc déjà au-dessous de la barre des 50 points qui sépare les phases de croissance des phases de récession.

Il marque une "deuxième baisse mensuelle consécutive de l'activité ainsi qu'une accélération de la contraction dans le secteur privé français", souligne Markit dans un communiqué.

Pour les seuls services, "l'activité diminue pour le 2ème mois consécutif en juin", l'indice final pour le secteur s'établissant à 48,2 points (49,1 points en mai), "soit un plus bas de 4 mois".

Parallèlement, l'emploi continue de reculer, en raison d'une demande en berne qui incite les entreprises à réduire leurs effectifs. Le taux de suppression de postes se redresse néanmoins très légèrement par rapport au mois dernier.

"Dans l'ensemble du secteur privé, les effectifs diminuent à un rythme modéré, enregistrant toutefois leur plus forte baisse depuis 4 mois", observe Markit.

"La situation évolue donc peu par rapport au mois dernier, et après la stagnation du PIB observée au premier trimestre 2014, l'économie française ne semble toujours pas, pour l'heure, s'engager sur le chemin de la reprise", commente Duncan Head, économiste à Markit, cité dans le texte.




awp

lundi 23 juin 2014

France: sombre tableau en juin pour l'activité économique

Paris - La contraction de l'activité du secteur privé en France s'est accélérée en juin, surtout dans l'industrie, aggravant la situation sur le marché du travail, selon des données publiées lundi par le cabinet Markit.

L'indice PMI de juin, établi à partir d'un sondage auprès de 750 entreprises, est ressorti à 48,0 points, selon une première estimation.

Cet indicateur était de 49,3 points en mai, soit déjà au-dessous de la barre des 50 points qui sépare les phases de croissance des phases de récession. Il avait par ailleurs déjà baissé entre avril et mai.
Markit souligne que l'indice PMI composite, couvrant tous les secteurs d'activité, évolue à son plus bas niveau en quatre mois.

Dans le détail, c'est notamment le secteur industriel qui tire l'économie vers le bas.

L'indice d'activité établi par Markit pour l'industrie manufacturière en France s'est ainsi replié en juin à 47,8 points contre 49,6 points en mai, au plus bas depuis six mois.

"La baisse des nouvelles commandes s'accélère pour les industriels", souligne Markit, qui juge cette tendance "d'autant plus préoccupante" qu'elle touche aussi bien la demande intérieure que les exportations.

Cette morosité persistante de l'activité, dans tous les secteurs, pèse plus que jamais sur l'emploi: "Les baisses renouvelées de l'activité et des nouvelles affaires incitent les entreprises du secteur privé à réduire leurs effectifs", et "l'emploi enregistre ainsi un recul pour le huitième mois consécutif".

Markit souligne que le taux de suppression de postes "affiche son plus haut niveau depuis quatre mois".

Paul Smith, économiste de Markit cité dans un communiqué, annonce "une nouvelle déception" pour la croissance française du deuxième trimestre, après un premier trimestre de stagnation.

Il prévient que, "si ces tendances se prolongent, le malaise économique dans l'Hexagone devrait perdurer au cours du deuxième semestre 2014".

L'accumulation d'indicateurs et de statistiques faibles depuis plusieurs semaines rend de moins en moins réaliste la prévision de croissance du gouvernement, soit 1% en 2014, dont dépendent aussi les promesses de redressement budgétaire de la France.

Pour Frederik Ducrozet, un indice PMI sous la barre fatidique des 50 points n'est pas forcément synonyme de récession: "ce serait très surprenant d'avoir une contraction de l'activité au deuxième trimestre", explique-t-il à l'AFP.

Néanmoins "la dynamique de l'indice PMI n'est pas bonne, et je suis déçu", ajoute-t-il, soulignant deux motifs d'inquiétude.

Tout d'abord, "la traction des autres pays européens n'est toujours pas visible" et ensuite les initiatives de la Banque centrale européenne qui "baisse les taux et fait fléchir le taux de change" ne "profitent pas à la France".

Pour lui, le pronostic d'une croissance de 1% en 2014 "était hors de portée depuis le chiffre du premier trimestre". M. Ducrozet prévoit au mieux une croissance de 0,8% pour la France cette année.
Johannes Gareis, analyste de Natixis, souligne lui dans une note que les indices PMI publiés dans l'ensemble de la zone euro "n'indiquent pas qu'une accélération de la croissance serait en vue".

Pour lui, "le grand motif d'inquiétude est une fois de plus la divergence entre les deux poids lourds": "si la croissance reste robuste en Allemagne, malgré un léger affaiblissement, l'indice PMI de la France lui s'est enfoncé encore plus dans une dynamique de contraction en juin."







awp

PMI zone euro: la reprise ralentit en juin, l'indice recule à 52,8

Bruxelles - L'activité privée a ralenti en juin dans la zone euro pour le deuxième mois consécutif, témoignant d'un essoufflement de la reprise dans la région, a annoncé lundi le cabinet Markit, qui publie l'indice PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,8 points en juin selon une première estimation, après avoir atteint 53,5 le mois précédent.

Lorsque l'indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Une fois encore, ce sont les divergences de tendances au sein de la zone euro qui constituent la principale source d'inquiétude. Bien que l'enquête laisse entrevoir une croissance d'au moins 0,4% au 2e trimestre dans l'ensemble de la région, la France semble entrer dans une nouvelle phase de contraction", souligne Chris Williamson, économiste chez Markit.

La contraction de l'activité du secteur privé en France s'est en effet accélérée en juin: l'indice est tombé à 48 points après avoir atteint 49,3 points le mois précédent.

De son côté, l'Allemagne devrait enregistrer une croissance d'au moins 0,7% au 2e trimestre, malgré de nouveaux signes de ralentissement. Le PMI allemand a lui reculé en juin, à 54,2 points.

"On peut toutefois espérer que les récentes mesures de relance mises en place par la Banque centrale européenne (BCE) stimulent la croissance, ce qui pourrait déjà être le cas, l'enquête de juin faisant état de la plus forte hausse du volume des nouvelles affaires depuis trois ans", estime M. Williamson.






awp

jeudi 19 juin 2014

La société d'informations financières Markit réussit son entrée en Bourse

New York - La société d'informations financières britannique Markit a fait une entrée réussie jeudi à Wall Street, gagnant plus de 12% par rapport à son prix d'introduction.

Vers 16H00 GMT, le titre qui cote depuis jeudi sur la plateforme d'échanges à dominante technologique Nasdaq sous le symbole (MRKT), flambait de 12,67% à 27,04 dollars.

Il s'échangeait ainsi au-dessus du prix d'introduction (24 dollars par titre) et de la fourchette espérée lors du dépôt du dossier de candidature (de 23 à 25 dollars par action) auprès des autorités boursières américaines qui la valorisait à 4,47 milliards de dollars.

Markit, qui est spécialisé dans les données sur les produits dérivés, a mis en vente 53,47 millions d'actions existantes, soit davantage que prévu initialement, ce qui lui a permis de lever jusqu'à 1,28 milliard de dollars, selon un communiqué de l'entreprise.

Jeudi, l'entreprise, fondée en 2003, pesait environ 4,8 milliards de dollars en Bourse pour son premier jour de cotation, soit bien plus qu'espéré.

Markit, qui fournit essentiellement des informations financières et publie des indicateurs économiques, compte de grandes banques dans son capital: les américaines Citigroup, Bank of America et Goldman Sachs et l'allemande Deutsche Bank.

Mais son premier actionnaire est le britannique Markit Group Holdings avec 12,46% du capital, suivi du fonds d'investissement américain General Atlantic (11,5%). Ces deux derniers devraient voir leur participation baisser légèrement.

Au premier trimestre, le bénéfice net de Markit, qui emploie environ 3.000 personnes, a chuté de 21,5% à 39,8 millions de dollars, selon le document boursier, tandis que le chiffre d'affaires a augmenté de 14% à 259,4 millions de dollars.





awp




jeudi 22 mai 2014

Zone euro: léger ralentissement de la croissance de l'activité privée en mai

Bruxelles - La croissance de l'activité privée a très légèrement ralenti en mai dans la zone euro, mais elle devrait enregistrer sa plus forte accélération trimestrielle depuis trois ans, a indiqué jeudi le cabinet privé Markit qui publie l'indice PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 53,9 selon une première estimation, après avoir atteint 54,0 le mois précédent, soit son plus haut niveau en presque trois ans.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Si la croissance ralentit légèrement en mai, la conjoncture reste favorable dans la zone euro, la région traversant actuellement sa plus forte période d'expansion depuis trois ans, et le renforcement du taux d'expansion des nouvelles affaires laissant présager une nouvelle accélération de la croissance en juin", commente Chris Williamson du cabinet Markit.

Pour l'économiste, la zone euro pourrait enregistrer une croissance de 0,5% au 2e trimestre après 0,2% en début d'année.

Ombre au tableau: la France a vu son activité privée se contracter en mai, à 49,3 points, selon une première estimation, qui semble justifier "son appellation d'+homme malade de l'Europe+" pour les analystes de Markit, tandis que l'Allemagne affiche une forte croissance (PMI à 56,1 points).

En France, l'activité du secteur des services a reculé pour la première fois depuis trois mois, tandis que les fabricants ont signalé la première contraction (bien que marginale) de la production depuis janvier.

Par ailleurs, dans ce pays, les deux secteurs enregistrent une baisse du volume des nouvelles commandes, souligne Markit, ce qui amène les entreprises à faire état "de la plus forte réduction d'effectifs depuis trois mois et de la plus forte baisse de leurs prix de vente depuis dix mois".






awp

mercredi 23 avril 2014

Zone euro: plus forte croissance de l'activité privée en avril en près de 3 ans

Bruxelles  - L'activité privée en zone euro a enregistré en avril sa plus forte croissance en près de trois ans, entraÎnant des créations de postes dans toute la région, a indiqué mercredi le cabinet Markit qui publie l'indicateur PMI.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 54,0 selon une première estimation, soit son plus haut niveau depuis mai 2011, après avoir atteint 53,1 en mars.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est en dessous de ce seuil.

Ces données devraient se traduire par une croissance de 0,5% au deuxième trimestre, après un PIB en hausse de 0,4% en début d'année, estime-t-on chez Markit, mais la meilleure nouvelle reste l'inversion de la courbe du chômage pour la première fois depuis le printemps 2011.

"On peut se réjouir du retour à la croissance de l'emploi observé au cours du mois, cette tendance témoignant de la confiance des entreprises quant à la solidité et la viabilité de la reprise", commente Chris Williamson, économiste chez Markit.

Les créations de postes restent toutefois modérées dans le secteur manufacturier comme dans le secteur des services, de nombreuses entreprises s'efforçant toujours de limiter leurs coûts pour améliorer leur compétitivité, souligne le cabinet.

Dans le détail, en dehors du noyau franco-allemand, l'activité progresse à son rythme le plus élevé depuis février 2011. Cette accélération touche aussi bien le secteur manufacturier (indice PMI à 53,3) que le secteur des services (indice PMI à 53,1, un plus haut de 34 mois).







awp

France: l'activité du secteur privé ralentit en avril

Paris - L'activité du secteur privé français a perdu en vigueur au mois d'avril, après avoir atteint en mars un plus haut depuis 31 mois, selon l'indice PMI publié mercredi par le cabinet Markit.

L'indice flash composite s'établit à 50,5, après 51,8 en mars (chiffre révisé en hausse par rapport à l'estimation de 51,6 publiée précédemment).

Le mois dernier, l'indice avait dépassé la barre des 50, qui sépare les périodes d'expansion des périodes de récession, pour la première fois depuis octobre 2013.

"La reprise du secteur privé français amorcée en mars s'essouffle en avril", a commenté Jack Kennedy, économiste chez Markit, cité dans le communiqué de Markit.

Les chiffres d'avril ont été calculés à partir d'environ 85% des réponses à l'enquête mensuelle, a indiqué Markit.

"Le ralentissement de la hausse de l'activité reflète le coup d'arrêt subi par la croissance des nouvelles affaires --associée par les entreprises interrogées à une certaine frilosité de la part de leurs clients-- tandis que la contraction de l'emploi s'accélère au cours du mois", a relevé M. Kennedy.

"A moins d'un redressement notable de la confiance, la conjoncture économique française devrait rester fragile au cours des prochains mois", a estimé M. Kennedy.

L'indice PMI donne des indications sur l'évolution de la conjoncture que les économistes s'accordent à juger fiables.

Selon Markit, le ralentissement de la croissance de l'activité s'est ressenti à la fois dans les services (de 51,5 en mars à 50,3 en avril) et dans l'industrie manufacturière (de 52,1 à 50,9).

"Les prestataires de services ne signalent qu'une très légère augmentation de leur activité tandis que les fabricants indiquent une hausse modérée de la production", a relevé le cabinet qui a noté une "stagnation" du volume des affaires nouvelles après la "légère hausse" de mars.

Selon les entreprises interrogées, les budgets limités de certains clients et l'attentisme d'autres expliquent la baisse modérée des contrats dans les services, compensée par la légère hausse des ventes de l'industrie manufacturière.

Les nouvelles commandes à l'export ont connu une "hausse modérée" en avril mais leur taux d'expansion s'est néanmoins légèrement replié sur un mois.

Par ailleurs, selon Markit, l'emploi s'est replié pour le sixième mois consécutif.

"Les effectifs diminuent légèrement tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière, tendance qu'un certain nombre de répondants expliquent par le non-remplacement des départs volontaires", a précisé le cabinet.

Et les perspectives d'activité des prestataires de services se sont détériorées en avril. L'indice mesurant la confiance des entreprises concernant leur volume d'activité s'est replié à un plus bas niveau depuis 11 mois à cause de "la fragilité de la conjoncture et de la frilosité" des clients des entreprises.