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lundi 7 juillet 2014

Allemagne: coup de frein en vue sur la croissance au deuxième trimestre

Francfort - Le plongeon inattendu de la production industrielle en Allemagne en mai a envoyé lundi un très mauvais signal pour la croissance de la première économie européenne au deuxième trimestre.

Selon l'Office fédéral de statistiques Destatis, la production industrielle dans le pays a diminué de 1,8% en mai par rapport à avril, en données corrigées des variations saisonnières.

"Une mauvaise surprise", a réagi dans une note Ralph Solveen, analyste de Commerzbank. D'après le consensus réalisé par l'agence Dow Jones Newswires, les analystes escomptaient en moyenne un surplace par rapport à avril.

Cela "n'augure rien de bon pour la croissance au deuxième trimestre", juge Evelyn Herrmann, de BNP Paribas.

Destatis a également révisé en baisse le chiffre d'avril, mois où la production industrielle est finalement ressortie en repli de 0,3%, alors qu'une hausse de 0,2% avait été annoncée précédemment.

Le repli de mai marque donc la troisième baisse consécutive de cet indicateur, un phénomène qui n'avait plus été observé depuis l'été 2012, relève Carsten Brzeski, d'ING, pour qui l'industrie, pilier de l'économie allemande, "fait du surplace".

Sur une période de trois mois (mars-mai comparé à décembre-février) la production industrielle de la première économie européenne a flanché de 1,1%.

Dans le détail, en mai, la production de biens intermédiaires a diminué de 3% sur un mois et celle de biens de consommation, de 3,5% tandis que celle de biens d'équipements a très faiblement augmenté (+0,3%). Le recul est de 4,9% dans le secteur du BTP.

"Nous nous attendions à une faiblesse de la construction", souligne Mme Herrmann. Dans le bâtiment, très dépendant des conditions météorologiques, l'activité est en effet restée soutenue tout l'hiver sur fond d'hiver clément. Le traditionnel rebond de printemps n'a donc pas lieu d'être.

"La faiblesse est toutefois au-delà de nos attentes", note l'économiste, également déçue par la contre-performance de l'industrie manufacturière.


LA GÉOPOLITIQUE PÈSE

"En plus des ponts liés aux jours fériés en mai et du faible développement dans la construction (...), des facteurs géopolitiques pourraient aussi avoir joué un rôle", a expliqué dans un communiqué le ministère de l'Économie.

L'économie allemande, fortement exportatrice, ne peut pas rester insensible à la crise qui secoue l'Ukraine et aux tensions en Irak. Les exportations à destination de Russie ont chuté de 14% sur les quatre premiers mois de l'année, selon un chiffre publié il y a peu.

Le moral des entrepreneurs, mesuré par le baromètre Ifo, avait d'ailleurs accusé le coup en juin.

"Il devient de plus en plus évident que le deuxième trimestre va se révéler beaucoup plus faible que le début de l'année, et pas seulement à cause des effets liés au climat souvent mentionnés", juge M. Solveen.

Après un démarrage en fanfare et une croissance allemande de 0,8% au premier trimestre, les économistes tablent sur une progression faible voire nulle du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre. "Mais la croissance ne devrait pas être négative", affirme Mme Herrmann.

La Bundesbank avait prévenu de longue date que le rythme du début d'année ne pourrait pas être tenu au printemps.

Le ministère de l'Économie fait néanmoins remarquer que "les indicateurs de confiance et le contexte économique vont dans l'ensemble dans le sens d'une poursuite de la reprise de la production industrielle au cours de l'année après un deuxième trimestre faible".

Dans l'hypothèse d'une détente géopolitique, notamment en Ukraine et en Irak, le frein à la croissance allemande pourrait se relâcher dès le second semestre, prédit Stefan Kipar, de Bayern LB.

La Bundesbank et les principaux instituts de conjoncture allemands attendent une croissance de 1,9% pour cette année, après 0,4% en 2013. Le gouvernement table de son côté sur 1,8%.






awp

mardi 25 février 2014

Allemagne: léger excédent des comptes publics et croissance 2013 confirmée à 0,4%,

Berlin - Les comptes publics de l'Allemagne ont finalement affiché en 2013 un petit excédent, de 300 mio EUR, selon un chiffre définitif publié mardi par l'Office fédéral des statistiques Destatis, meilleur qu'une première estimation.

Ramené au Produit intérieur brut (PIB) du pays, cela se traduit par un très léger excédent public proche de zéro, précise l'Office dans un communiqué. Mi-janvier, Destatis avait fait état dans une première estimation d'un déficit public de 0,1% pour 2013.

Les comptes publics de l'Allemagne recouvrent ceux de l'État fédéral, des États régionaux (Länder), des communes et des caisses de sécurité sociale.

Si Berlin et les Länder ont affiché l'an dernier des comptes dans le rouge, les finances des communes et des caisses de sécurité sociale ont fini l'année avec des surplus, indique l'Office.

En 2012 l'Allemagne, pour qui l'équilibre des finances publiques est un objectif prioritaire de politique économique et budgétaire, affichait déjà un excédent, de 0,1% du PIB. C'est en 2010 que le pays a pour la dernière fois enfreint les règles du pacte européen de stabilité et de croissance, avec un déficit public à 4,1% du PIB.


La croissance profite de la vigueur des exportations

La croissance du produit intérieur brut (PIB) allemand a profité au quatrième trimestre 2013 de la vigueur du commerce extérieur pour s'afficher à 0,4%, selon un chiffre définitif publié mardi par l'Office fédéral des statistiques.

Celui-ci confirme l'estimation fournie mi-février, un chiffre qui avait agréablement surpris.

Sur les derniers mois de l'année, les exportations ont progressé de manière nettement plus soutenue que les importations, précise Destatis, faisant du commerce extérieur "le principal moteur du PIB sur la période".

Depuis 2011, la tendance en Allemagne est plutôt à une contribution croissante de la consommation des entreprises et des ménages à la dynamique économique, alors que le commerce extérieur perd de sa préséance.

Mais le quatrième trimestre a renoué de ce point de vue avec le modèle qui a longtemps prévalu en Allemagne, basé sur des exportations fortes et une demande intérieure contenue.

Les dépenses publiques ont stagné au niveau du trimestre précédent et les dépenses de consommation privée ont même légèrement reculé (-0,1%).

L'investissement en revanche s'est repris, avec une hausse de 1,4% sur le trimestre.

Pour l'ensemble de l'année 2013, la croissance du PIB est également ressortie à 0,4%, a confirmé l'Office.







awp
afp
Destatis





mardi 13 août 2013

Allemagne: inflation de juillet confirmée à 1,9%, plus haut depuis janvier

Francfort- L'inflation en Allemagne a accéléré en juillet, atteignant 1,9% sur un an contre 1,8% en juin, soit son plus haut niveau depuis le début de l'année, a confirmé mardi l'Office fédéral des statistiques, Destatis.

Elle reste toutefois en dessous des 2%, le plafond que fixe la Banque centrale européenne (BCE) à l'inflation en zone euro.

Entre juin et juillet, les prix en Allemagne ont progressé de 0,5% en données corrigées des variations saisonnières, précise Destatis, confirmant les données provisoires communiquées fin juillet.

L'alimentaire (+5,7% sur un an, un plus haut depuis septembre 2008) et l'énergie (+2,9%) sont les principaux facteurs de cette montée des prix.

Dans le secteur de l'alimentation, les consommateurs ont ainsi dû payer 30,8% de plus qu'il y a un an pour le beurre, 11,7% pour les légumes (et même 44,4% de plus pour les pommes de terre) ainsi que 11,3% de plus pour les fruits.

En ce qui concerne l'énergie, l'électricité s'est révélée 11,9% plus chère qu'il y a un an, en grande partie à cause du relèvement des taxes pour développer les énergies renouvelables. Le fioul domestique a en revanche reculé (-3,6%) et les carburants sont restés quasiment stables (-0,1%).
Les prix des biens ont eux progressé de 2,5% par rapport à juillet 2012 et ceux des services de 1,5%.

Selon l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet une comparaison des taux d'inflation entre les États membres de l'Union européenne, les prix en Allemagne ont augmenté de 1,9% en juillet sur un an, comme au mois de juin, a également indiqué Destatis.





awp

jeudi 14 février 2013

Allemagne: contraction plus forte que prévu de l'économie au 4è trimestre


Berlin - Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne a reculé de 0,6% au quatrième trimestre 2012 par rapport au troisième, en raison d'un recul des exportations, a indiqué jeudi l'Office fédéral des statistiques Destatis.

Ajusté des variations saisonnières, calendaires et de prix, le PIB s'est donc contracté plus que prévu dans un premier temps, puisque mi-janvier Destatis avait estimé le recul au dernier trimestre à seulement 0,5%.

C'est la plus forte contraction de l'économie allemande depuis le milieu de l'année 2009, quand la crise financière frappait violemment l'économie mondiale.

Pour l'ensemble de l'année 2012, la croissance annuelle de l'Allemagne a été confirmée à 0,7%, marquant un net ralentissement par rapport aux croissances de 3% et de 4,2% réalisées en 2011 et 2010.

Ajustée des variations calendaires, elle s'établit à +0,9%.

"L'économie allemande a connu un fléchissement en fin d'année", souligne Destatis, dans un communiqué.

En effet, sur fond de récession dans la zone euro, la croissance allemande avait progressivement ralentie tout au long de l'année dernière, passant de 0,5% au premier trimestre, à 0,3% au deuxième, puis à 0,2% au troisième avant donc de devenir négative au dernier trimestre.

La première économie européenne a toutefois montré davantage de résistance que ces voisins, notamment la France, dont la croissance a été nulle en 2012, selon les chiffres publiés également jeudi par l'Insee.

Si la consommation privée et publique a tenu le coup, "la principale raison du recul de l'économie à la fin de l'année 2012 est le faible commerce extérieur allemand en comparaison avec le trimestre précédent: au dernier trimestre les exportations ont davantage baissé que les importations", explique Destatis.

L'Office note toutefois qu'en comparaison avec le dernier trimestre de l'année 2011, le PIB allemand ne se contracte pas. Il a même grignoté 0,1%.

"L'économie allemande devrait regagner en dynamisme au premier trimestre et ainsi éviter une récession", techniquement définie par deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, estime Johannes Gareis, économiste chez Natixis, qui n'attend cependant pas mieux pour 2013 qu'une "croissance molle".

Christian Schulz de Berenberg pense que "cette forte contraction au 4e trimestre pourrait servir de tremplin à l'Allemagne pour se redresser".

Pour l'année 2013, le gouvernement allemand table sur un nouveau ralentissement de la croissance, avec une progression du PIB attendue à 0,4%, avant un rebond de 1,6% en 2014.






awp

mardi 15 janvier 2013

Allemagne: la croissance rattrapée par la crise en zone euro en 2012


Wiesbaden - L'Allemagne, rattrapée par la crise de la zone euro, a vu sa croissance nettement marquer le pas en 2012, un fléchissement de la première économie européenne qui devrait perdurer en 2013, tout en évitant une récession.

Le Produit intérieur brut (PIB) du pays a progressé de 0,7% en données ajustées des variations calendaires, selon des chiffres provisoires annoncés mardi par l'office fédéral des statistiques Destatis lors d'une conférence de presse à Wiesbaden (ouest).

C'est bien moins qu'en 2011 (+3%) et 2010 (+4,2%) et moins aussi que la dernière prévision du gouvernement allemand qui attendait +0,8%.

L'économie allemande a été graduellement rattrapée par la crise qui frappe durement certains de ses partenaires comme l'Italie et l'Espagne au sein de l'Union monétaire. Au premier trimestre, elle avait enregistré une croissance de 0,5%, puis de 0,3% au deuxième et de 0,2% au troisième.

Au quatrième trimestre, le PIB s'est sans surprise contracté, de 0,5% par rapport au troisième trimestre. Mais au regard des derniers indicateurs d'activité et de confiance, les économistes s'attendent à ce qu'il progresse à nouveau au cours du premier trimestre 2013, évitant au pays une récession technique (deux mois d'affilée de recul du PIB).

Prudent, le gouvernement allemand a préféré abaisser sa prévision de croissance pour 2013, tablant désormais sur une progression de seulement 0,4% contre 1% jusqu'ici, a-t-on appris mardi de source ministérielle.

Pour 2014 un rebond de la croissance est en revanche attendu, avec une hausse du PIB de 1,6%, a-t-on indiqué de même source.

Le ministère de l'Economie doit révéler officiellement mercredi les nouvelles prévisions de croissance de Berlin à l'occasion de la publication de son rapport annuel.

Côté économistes, Christian Ott de Natixis a prédit une "croissance poussive" en Allemagne en 2013, tandis que Carsten Brzeski d'ING, plus optimiste, a estimé que le pays avait les "fondamentaux économiques pour signer une nouvelle année de croissance solide en 2013" et qu'il devrait être "l'un des premiers bénéficiaires de la reprise de l'économie mondiale".

Selon Andreas Rees d'UniCredit "la performance de l'économie allemande l'an dernier a été remarquable" vu le contexte actuel de récession en zone euro et la faiblesse du quatrième trimestre.

C'est aussi l'avis du directeur de Destatis Roderich Egeler, qui a estimé que l'économie allemande s'était montrée "résistante en 2012, en dépit d'un environnement difficile", même si la conjoncture dans le pays s'est "nettement rafraîchie" au deuxième semestre.


excédent public

Les exportations, fer de lance de l'économie allemande, ont progressé de 4,1% l'an passé, davantage que les importations (+2,3%), selon Destatis, qui note que "le recul des exportations vers les pays de l'Union européenne a été plus que compensé par la hausse des exportations hors d'Europe".

Le tableau est plus contrasté du côté de la demande intérieure. La consommation privée, soutenue notamment par la bonne santé du marché de l'emploi, a augmenté de 0,8% l'an dernier, mais devant la montée des incertitudes les investissements ont fortement reculé, en particulier dans les biens d'équipement (-4,4%).

Bonne nouvelle pour la chancelière allemande Angela Merkel, chantre de l'assainissement des finances publiques en zone euro: pour la première fois depuis 2007, l'Allemagne a dégagé l'an dernier un excédent public de 2,2 milliards d'euros, soit 0,1% du PIB, contre un déficit de 0,8% en 2011 et de 4,1% en 2010, selon Destatis.

Ce résultat s'explique par la bonne tenue du marché du travail allemand, qui a profité aux recettes fiscales, mais également par les efforts de consolidation budgétaire menés par "toutes les collectivités territoriales", s'est félicité le ministère des Finances à Berlin.

Le déficit budgétaire de l'Etat fédéral, l'une des composantes des finances publiques du pays avec les Etats régionaux, les communes et les caisses de sécurité sociale, est par ailleurs ressorti inférieur de 5,6 milliards d'euros aux prévisions en 2012, à 22,5 milliards , selon le ministère des Finances.

La dette publique du pays a en revanche augmenté, atteignant 81,7% du PIB contre 80,5% en 2011, soit bien au-delà de la limite de 60% fixée par le Traité de Maastricht.





awp

mercredi 11 janvier 2012

Allemagne: croissance du PIB de 3% en 2011, déficit public à 1%

Wiesbaden- La croissance économique de l'Allemagne a atteint 3% en 2011 mais a marqué le pas en fin d'année, le produit intérieur brut (PIB) reculant même de 0,25% environ au dernier trimestre, a annoncé mercredi l'Office fédéral des statistiques Destatis.

"L'essentiel de la croissance a eu lieu au premier semestre", a déclaré le président de Destatis Roderich Egeler, lors d'une conférence de presse à Wiesbaden (ouest). Sur les trois derniers mois de l'année, le PIB a même reculé d'environ 0,25%, selon une première estimation de ses services.

Sur l'année, l'Allemagne peut se targuer d'avoir été pour la deuxième fois de suite la locomotive de l'économie européenne, avec une croissance solide de 3% qui lui a permis de réduire son déficit public à 26,7 milliards d'euros, soit 1% du PIB.

Berlin respecte ainsi pour la première fois depuis 2008 l'un des critères de la discipline budgétaire européenne, un déficit public de moins de 3% du PIB. En 2010, il atteignait 4,3% du PIB.

Après une récession record en 2009 (-5,1%), l'économie allemande avait fortement crû en 2010 (+3,7%) et "était encore en rattrapage dans presque tous les secteurs" en 2011, a déclaré M. Egeler.

En particulier, la consommation a progressé de 1,5%, alors qu'elle était jusqu'ici le point faible de l'Allemagne. Le taux de chômage au plus bas (5,7% de la population active) et la croissance des revenus par salariés +2,2%, malgré des hausses d'impôts, y ont contribué.

L'investissement privé en biens d'équipement a augmenté de 8,3%, et la construction a connu un bond sans précédent depuis 17 ans.

Les exportations ont crû de 8,2% mais les importations ont également été vigoureuses, et la contribution du commerce extérieur à la croissance a donc été limitée.

L'Allemagne a crû en 2011 deux fois plus vite que la moyenne des pays de la zone euro et les Etats-Unis, et n'est doublée en Europe que par la Suède, la Pologne, la Finlande et les Etats baltes, selon Destatis.
La plupart des pays voisins n'ont toutefois pas encore publié leurs chiffres officiels.

La France table sur une croissance de 1,75%, et un déficit public inférieur à sa cible officielle de 5,7%. Le Royaume-Uni prévoit une croissance de 0,9% en 2011, et un déficit public de 8,4% pour l'année budgétaire 2011-2012 (qui s'achève en mars).

De l'avis des économistes, l'économie allemande devrait fortement ralentir en 2012, voire reculer en début d'année, en raison de la crise de confiance qui mine la zone euro et qui devrait l'atteindre. Le gouvernement table sur une croissance de 1%.

Le modèle économique de l'Allemagne, fondé sur une puissante industrie exportatrice, a permis un rebond vigoureux après une profonde récession en 2009 et une fonte du chômage, au prix d'un accroissement des inégalités.

La multiplication des emplois à temps partiel, couplé à une diète salariale généralisée ces dernières années ont empêché le taux des Allemands qui se situent sous le seuil de pauvreté de descendre en dessous de 14% où il stagne depuis plusieurs années, selon une étude récente.




AWP

mercredi 30 novembre 2011

Allemagne: augmentation des ventes de détail d'octobre (+0,7%)

Berlin - Les ménages allemands font visiblement fi de la crise de la dette qui secoue la zone euro, puisque le chiffre d'affaire du commerce de détail a grimpé de 0,7% sur un mois en octobre, selon un chiffre publié mercredi par l'Office des statistiques, ressorti au-delà des attentes.

Le consensus compilé par Dow Jones Newswires tablait sur une stagnation pour cet indicateur corrigé des variations saisonnières et à prix constants.

Il vient compléter le tableau esquissé par les baromètres de confiance publiés ces derniers temps, ainsi celui de l'institut GfK en début de semaine, en hausse grâce à la bonne tenue du marché du travail et aux perspectives de revenus en hausse des Allemands.

La crise de la dette ne va pas sans inquiéter, mais pour le moment elle n'affecte pas directement l'appétit des ménages pour la consommation, dans un pays pourtant traditionnellement plus porté sur l'épargne que sur la consommation.

Le chiffre des ventes de détail de septembre a été révisé en légère baisse, à +0,3% contre +0,4% annoncé initialement.
Sur dix mois, de janvier à octobre, les commerçants allemands --hors ventes de voitures-- ont vu leur chiffre d'affaires grimper de 1,1% à prix constants, précise l'Office des statistiques, Destatis.



AWP

jeudi 24 novembre 2011

Allemagne: PIB +0,5% au T3

Francfort  - La consommation des ménages et l'investissement ont tiré la croissance allemande au troisième trimestre et permis au Produit intérieur brut (PIB) de progresser de 0,5%, selon des chiffres détaillés publiés jeudi.

Le PIB de la première économie européenne a progressé de 0,5% au troisième trimestre, après 0,3% au deuxième trimestre, a détaillé l'Institut fédéral des statistiques, Destatis, confirmant ainsi ses chiffres préliminaires.

"La consommation a particulièrement augmenté, ainsi que l'investissement, par rapport au trimestre précédent", a-t-il ajouté.

L'Allemagne a ainsi progressé davantage que ses voisins, mais de l'avis des économistes, elle commence à être rattrapée par les répercussions de la crise de la dette et le quatrième trimestre pourrait voir un recul du PIB.

Dans le détail, la consommation des ménages a progressé de 0,8%, et celle du secteur public de 0,6%. Les investissements en biens d'équipement (machines et véhicules principalement) ont progressé de 2,9%, mais ont reculé dans la construction (-0,7%), selon l'institut.

Le commerce extérieur, traditionnellement un gros point fort de l'Allemagne, a peu contribué au PIB, car si les exportations ont progressé de 2,5%, les importations ont crû davantage (+2,6%).

En rythme annuel, et données corrigées des variations saisonnières, Destatis a confirmé que la croissance allemande avait atteint 2,6% au troisième trimestre.



AWP