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mercredi 17 décembre 2014

USA: la Fed veut garder son cap monétaire pendant une période considérable

Washington - La Banque centrale américaine (Fed) a conservé mercredi ses taux d'intérêts inchangés pour soutenir la reprise et réaffirmé qu'elle entendait garder ce cap monétaire pour une période considérable, non sans susciter d'importantes dissensions dans ses rangs.


A l'issue de deux jours de réunion, le comité monétaire de la réserve fédérale (FOMC) a sans surprise annoncé le maintien de ses taux directeurs entre 0% et 0,25%, leur niveau depuis décembre 2008.

Un mois et demi après avoir tourné la page de ses injections massives de liquidités, la Fed maintient donc en l'état l'autre volet de sa politique monétaire ultra-accommodante, mise en oeuvre pour contrer la récession économique de 2008-2009.

Déjouant les attentes des marchés, la banque centrale a surtout réaffirmé qu'elle maintiendrait ses taux proches de zéro pendant une période considérable, surtout si les projections d'inflation continuent d'être inférieures à l'objectif de 2% sur le long terme.

Plusieurs investisseurs s'attendaient pourtant à ce que la Fed abandonne cette référence temporelle et laisse ainsi entendre qu'elle serait prête à commencer à relever ses taux avant la date prévue de la mi-2015.

Ce statu quo et cet appel à la patience ont provoqué d'importantes dissensions au sein du FOMC, trois de ses membres ayant voté contre la décision adoptée mercredi.

L'un d'eux, Richard Fisher, président de l'antenne de la Fed de Dallas a ainsi assuré que l'amélioration de la conjoncture économique aux Etats-Unis devait conduire à avancer la date d'un premier relèvement des taux. 

Un autre dissident, Charles Plosser, président de la Fed de Philadelphie, a lui indiqué que la référence à un élément de calendrier n'était pas compatible avec l'amélioration de la conjoncture américaine.


Craintes sur l'inflation 

Dans décision, le FOMC note certes que le marché du travail s'est encore amélioré aux Etats-Unis, sur fond d'embauches solides et d'un taux de chômage plus faible.

En novembre, l'économie des Etats-Unis a généré en novembre les plus fortes créations d'emplois depuis presque trois ans et le taux de chômage est demeuré inchangé, à 5,8%, au plus bas en six ans. 

L'activité économique progresse à un rythme modéré, note également le FOMC, alors que le produit intérieur brut a crû de 3,9% en rythme annualisé au troisième trimestre.

Mais le comité monétaire relève également que les dépenses des ménages, moteur de la croissance américaine, ne progressent qu'à un rythme modéré et que la reprise du secteur immobilier demeure lente.

A l'heure d'une chute des cours mondiaux du brut, la Fed semble surtout s'inquiéter du faible niveau d'inflation aux Etats-Unis, qui tourne actuellement autour de 1,4% par an, loin de son objectif de 2%.

Ses nouvelles prévisions économiques dévoilées mercredi donnent corps à cette crainte.

Selon la Fed, les prix à la consommation aux Etats-Unis ne devraient plus progresser qu'entre 1,2 à 1,3% en 2014 contre une fourchette de 1,5% à 1,7% attendue jusqu'à présent.

En 2015, l'inflation pourrait même descendre jusqu'à 1,0% alors que la fourchette basse de son estimation de septembre était fixée à 1,6%. L'objectif de 2% d'inflation annuelle ne serait ainsi atteint au mieux qu'en 2106, selon ces projections.

Pour le reste, la Fed se montre en revanche optimiste et améliore ses projections de croissance et de chômage.

Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait ainsi progresser de 2,3% à 2,4% sur un an au dernier trimestre 2014, marquant une embellie par rapport aux 2,0% à 2,2% prévus en septembre, selon ces nouvelles projections trimestrielles.

L'optimisme est encore plus net sur le front de l'emploi: en 2014, le taux de chômage devrait s'établir à 5,8% alors qu'une fourchette allant de 5,9% à 6,0% était jusque-là prévue.

L'embellie devrait se poursuivre en 2015 où ce taux devrait encore baisser, entre 5,2% à 5,3%, faisant mieux que l'évaluation retenue en septembre (5,4% à 5,6%).




awp

jeudi 31 juillet 2014

USA: la Fed poursuit la réduction de son aide, signale une remontée des prix

Washington - La banque centrale américaine (Fed) a décidé mercredi de réduire encore son soutien exceptionnel à l'économie des Etats-Unis dont la croissance a nettement rebondi au deuxième trimestre.

A l'issue d'une réunion à Washington, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale a, sans surprise, décidé de diminuer de 10 milliards de dollars supplémentaires ses injections mensuelles de liquidités.

C'est la sixième fois consécutive que le FOMC réduit son aide monétaire destinée à soutenir la reprise en maintenant une pression sur les taux à la baisse.

Le FOMC a également laissé les taux d'intérêt au jour le jour inchangés, proches de zéro comme ils le sont depuis fin 2008. Le Comité promet toujours qu'ils resteront à ce niveau "pendant une période de temps considérable" après la fin du stimulus monétaire.

Ce point a soulevé la dissension d'un des membres du Comité, Charles Plosser de la banque régionale de Philadelphie, réputé être du camp des "faucons" très soucieux de lutter contre l'inflation.

Ce responsable estime que ce calendrier ne "reflète pas les progrès considérables de l'économie vers les objectifs de la Fed".

Le rythme de réduction des achats d'actifs devrait se poursuivre "à pas mesurés" au cours des prochaines réunions, redit le Comité monétaire, laissant entendre que cette aide monétaire cessera donc en octobre à moins d'un retournement de conjoncture.


L'INFLATION PLUS PRÈS DE L'OBJECTIF

Fait nouveau, le Comité monétaire note dans son communiqué que l'inflation se rapproche de son objectif de 2%. Il souligne que "la probabilité que l'inflation reste au dessous du niveau de 2% a quelque peu diminué".

En effet, l'inflation mesurée par l'indice des prix à la consommation CPI s'est établie à 2,1% en juin sur un an.

Les marchés pourraient interpréter cette attention consacrée à l'inflation comme l'indication qu'une première hausse des taux pourrait intervenir plus tôt que prévu. Jusqu'ici, les économistes s'attendaient à un premier mouvement sur les taux à la mi-2015.

"Le ton se fait moins +colombe+", résumait l'économiste de HFE, Jim O'Sullivan, faisant référence au courant au sein de la Fed plus préoccupé par le chômage que par l'inflation.

"Si l'inflation continue d'augmenter, alors ce nouveau langage de la Fed pourrait présager une hausse des taux plus rapide qu'attendu. Mais je reste sceptique", affirmait pour sa part Paul Edelstein d'IHS Global Insight qui attend pour cela de voir "une ferme augmentation des salaires".

Pour Paul Ashworth de Capital Economics, "les subtils changements dans le communiqué et le vote dissident suggèrent que les faucons affirment de plus en plus leur point de vue".

La Fed prend acte du rebond de l'activité économique au deuxième trimestre, alors que le département du commerce a annoncé une expansion du PIB de 4% d'avril à juin après une contraction de 2,1% au premier trimestre due à l'hiver long et rigoureux.

Si "les conditions du marché du travail se sont améliorées", celui-ci demeure "sous-utilisé de façon significative", affirme le communiqué. Une politique monétaire "hautement accommodante demeure appropriée", réaffirme la Fed.

La banque centrale signale une progression "modérée" des dépenses de consommation mais rappelle que la reprise du secteur immobilier demeure "lente".

Vendredi les nouveaux chiffres de l'emploi pour juillet donneront des indications sur la vigueur du marché de l'emploi.

Les analystes s'attendent à ce que le taux de chômage se maintienne à 6,1% après l'embellie du marché du travail en juin. Ils prévoient 220'000 créations d'emplois.

A la surprise des marchés, le taux de chômage aux Etats-Unis s'était replié de 0,2 point en juin par rapport à mai pour s'établir à son plus bas niveau depuis près de six ans, grâce à de fortes créations d'emplois (288'000).

Toutefois, selon l'indicateur avancé de la société de services informatiques ADP publié mercredi et qui ne se focalise que sur les créations d'emplois dans le secteur privé, celles-ci ont été décevantes en juillet à 218'000 contre 281'000 en juin.








awp

jeudi 1 mai 2014

USA: la Fed à mi-chemin de la fin de son soutien monétaire exceptionnel

Washington  - La Banque centrale américaine (Fed) a réduit une nouvelle fois mercredi son soutien monétaire à l'économie des Etats-Unis, qui a marqué le pas en début d'année mais qui devrait se ressaisir au deuxième trimestre.

Les taux d'intérêt au jour le jour sont demeurés inchangés, proches de zéro, comme ils le sont depuis fin 2008.

Présidé pour la deuxième fois par Janet Yellen qui a pris les rênes de la Réserve fédérale en février, le Comité de politique monétaire (FOMC) a sans surprise décidé de diminuer de dix milliards de dollars supplémentaires ses injections de liquidités dans le système financier, destinées à soutenir la reprise.

Ces injections, sous forme d'achats d'actifs, s'élèveront désormais à 45 milliards de dollars mensuels et la Fed entend poursuivre leur réduction "par étapes mesurées".

A partir de mai, la Fed achètera donc pour 20 milliards de dollars en créances immobilières par mois au lieu de 25 milliards, ainsi que des bons du Trésor pour 25 milliards au lieu de 30 milliards.

La banque centrale a ainsi fait la moitié du chemin vers la suppression d'ici la fin de l'année de son programme non-conventionnel d'assouplissement monétaire. De septembre 2012 à décembre 2013, elle a injecté 85 milliards de dollars par mois dans le circuit financier pour soutenir la reprise.

La Fed estime en outre que "la croissance de l'activité économique s'est accélérée récemment après avoir brusquement ralenti pendant l'hiver, partiellement en raison des conditions climatiques difficiles".
Les indicateurs du marché du travail sont "mitigés" mais dans l'ensemble s'améliorent, ajoute le Comité monétaire qui note également que les dépenses des ménages augmentent "plus rapidement". Le FOMC souligne toutefois que la reprise du marché immobilier demeure "lente".


PAS D'OBJECTIF CHIFFRÉ DE CHÔMAGE

Comme lors de sa précédente réunion le 19 mars, le Comité monétaire affirme que ce niveau très bas des taux d'intérêt pourrait le rester "pendant une période considérable" après la fin du programme d'achats d'actifs, spécialement si l'inflation demeure sous l'objectif de 2%.

Comme en mars, le communiqué du FOMC répète aussi que pour prendre une décision sur les taux la Fed "évaluera les progrès" de l'économie vers les objectifs de plein emploi --sans préciser un niveau de taux de chômage--, et d'inflation annuelle à 2%.

Au premier trimestre, la croissance de l'économie américaine a été anémique affichant un médiocre 0,1%, après une croissance de 2,6% au trimestre d'avant, selon des chiffres publiés mercredi par le département du Commerce. Ce coup de frein est essentiellement attribué aux conditions hivernales exceptionnelles qu'a connues le pays.

"Cette estimation du PIB est sujette à plusieurs influences notables, notamment un hiver historiquement sévère qui a, provisoirement, affaibli la croissance", a estimé la Maison Blanche dans un communiqué.

Pour l'économiste d'IHS Global Insight Paul Edelstein, les derniers indicateurs laissent espérer "un changement et un rebond durable de la croissance au dessus de 2,5% pour le début du deuxième trimestre".

Lors de sa dernière conférence de presse en mars, Mme Yellen a clairement fait savoir que si l'économie le permettait, elle entendait mettre un terme à l'aide exceptionnelle de la Fed à la reprise d'ici la fin de l'année.

Au total, la Fed aura ainsi injecté dans l'économie plus de 3500 milliards de dollars via l'achat de bons du Trésor et de titres hypothécaires.

Vendredi le département du travail publiera les chiffres de l'emploi. Les analystes s'attendent à une modeste réduction du taux de chômage à 6,6% contre 6,7% en mars. Ils estiment que l'économie a créé en avril 210'000 emplois nets contre 192'000 le mois d'avant.

Signe positif, les créations d'emplois du seul secteur privé, publiées mercredi par ADP, se sont élevées à 220'000 en données corrigées des variations saisonnières, en hausse de 5,9% par rapport à mars.

Les membres du Comité monétaire ont voté ces décisions à l'unanimité.









awp

mercredi 18 décembre 2013

USA: la Fed réduit l'argent facile mais parvient à rassurer les marchés

Washington - La Fed a surpris les marchés en réduisant plus tôt qu'ils ne l'escomptaient ses injections de liquidités mais elle est parvenue à les rassurer en insistant sur la promesse de ne pas relever les taux rapidement.

L'annonce de la Fed mercredi de réduire de 10 milliards de dollars ses achats d'actifs à 75 milliards mensuels à partir de janvier a pris les marchés financiers par surprise. Ils pensaient que la banque centrale attendrait jusqu'au début de l'année prochaine un raffermissement de la reprise.

"Cela a été quelque peu une surprise mais pas un choc", résumait Jim O'Sullivan, chef économiste pour les Etats-Unis de High Frequency Economics à l'issue d'une réunion du Comité de politique monétaire (FOMC) qui amorce une transition maintes fois annoncée.

"Comme beaucoup, nous pensions qu'une réduction était possible mais que (la Fed) patienterait jusqu'à la prochaine réunion", ajoutait-il.

"La décision de la Fed est un vote de confiance sur le fait que la reprise économique est maintenant durable", soulignait une analyste de Standard and Poor's, Beth Ann Bovino.

Le président de la banque centrale, Ben Bernanke, a insisté lors d'une conférence de presse sur les progrès du marché de l'emploi, soulignant que depuis le début de la troisième phase des mesures exceptionnelles d'assouplissement monétaire en septembre 2012, près de 3 millions d'emplois ont été créés.

Ben Bernanke a aussi prévenu que cette réduction "modeste" d'achats de bons du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires restait "dépendante des données économiques" et qu'elle pouvait "s'arrêter, si l'économie est décevante" et "reprendre, si elle se renforce".

Le Dow Jones à Wall Street a d'abord chuté, à l'annonce d'une diminution des injections d'argent facile, avant de s'envoler vers un nouveau record historique au-dessus des 16'000 points.

La Bourse a en effet été rassurée par les promesses de la Fed de ne pas relever les taux pendant une longue période même si le taux de chômage descend au-dessous de 6,5%. Il se situe actuellement à 7%.

"Il sera sans doute approprié de maintenir le niveau actuel du taux d'intérêt au jour le jour bien après le moment où le taux de chômage déclinera sous les 6,5%", pouvait-on lire pour la première fois dans le communiqué du FOMC.

M. Bernanke a aussi mentionné qu'une quinzaine de membres du FOMC, sur les 17 présents, n'envisageaient pas de hausse des taux avant 2015.

"La Fed a tenté d'adoucir l'impact de la réduction de ses achats d'actifs en renforçant ses déclarations d'orientation de politique monétaire", estimait Paul Ashworth, du centre de recherche Capital Economics.

La Fed semble ainsi abandonner graduellement un de ses outils non-conventionnels pour en adopter pleinement un autre, celui de la "forward guidance" ou "orientation de politique monétaire" faite de promesses au monde financier que les taux resteront bas tant que l'inflation sera sous contrôle et à condition que le chômage soit en net retrait.

Pour Peter Schiff, président de la société d'investissement Euro Pacific Capital, cette déclaration de la Fed sur les taux "va bien plus loin que les communications habituelles, en assurant que sa politique monétaire, son principal outil, restera accommodante pour longtemps encore".

Michael Gapen, de Barclays Research, estime, lui, que la Fed ne relèvera pas les taux directeurs avant le milieu de 2015.





afp
awp

jeudi 31 octobre 2013

USA: la Fed toujours à la rescousse de l'économie

Washington - La Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) a, comme attendu, décidé de poursuivre mercredi son soutien exceptionnel à l'économie mise à mal par le blocage budgétaire au Congrès.

Dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion, le Comité de politique monétaire (FOMC) note que "dans l'ensemble", l'activité économique a continué de "progresser à un rythme modéré" depuis sa dernière réunion en septembre. Comme le mois dernier, la Fed dit "attendre davantage de preuves de progrès" avant d'ajuster le rythme de ses achats d'actifs.

Pour influer sur les taux à la baisse et favoriser la reprise, la Fed va continuer à acheter chaque mois, comme elle le fait depuis le début de l'année, pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres liés à des emprunts hypothécaires.

La Fed maintient par ailleurs son taux directeur proche de zéro depuis fin 2008 et s'est engagée à le faire tant que le taux de chômage ne descendrait pas sous 6,5%. Il se situait en septembre à 7,2%.

La banque centrale souligne par ailleurs que "la politique budgétaire freine la croissance économique" alors que le pays a connu une paralysie du gouvernement pendant deux semaines et demie, du fait d'un bras de fer sur le budget au Congrès.

Mais la Fed ne fait pas directement référence à cette fermeture des services administratifs, si ce n'est en notant qu'elle n'a pu disposer que de "données disponibles" pour évaluer la vigueur de l'économie, alors que la plupart des indicateurs n'ont pas pu être publiés pendant deux semaines.
Le Comité relève "que les risques de dégradation de l'économie et du marché de l'emploi ont diminué depuis l'automne dernier".

Contrairement à son communiqué précédent, la Fed n'a pas fait mention du raffermissement des conditions du crédit qui pouvait compromettre la reprise, reconnaissant implicitement que les taux ont cessé de grimper. Le taux moyen du crédit immobilier à 30 ans se situait à 4,33% mercredi au lieu de 4,75% lors de la dernière réunion du FOMC en septembre et 3,34% en mai.

La Fed souligne toutefois que la reprise dans le secteur immobilier "a ralenti quelque peu au cours des mois récents".


NE PAS PARAÎTRE TROP PESSIMISTE

Certains analystes relevaient un ton légèrement plus optimiste de la Banque centrale, comme Jim O'Sullivan de HFE, pour qui "le ton sur les perspectives économiques était un peu plus positif  qu'attendu". "Il n'y a pas eu mention du drame financier" autour du budget et du plafond de la dette et "la référence directe au raffermissement du crédit a été abandonnée", soulignait cet analyste.

"La Fed n'a visiblement pas voulu paraître trop pessimiste sur l'économie car le coût de la paralysie du gouvernement sur l'activité n'est pas clair", affirmait Ryan Sweet de Moody's Analytics.

"Il est possible que les membres de la Fed veuillent minimiser l'impact économique de la fermeture du gouvernement car ils veulent se réserver la possibilité de réduire leur soutien à l'économie en décembre", estimait Paul Ashworth de Capital Economics.

Mais plus nombreux étaient ceux qui tablaient sur le mois de mars pour un changement de cap.
"Nous pensons que la Fed va repousser à mars 2014 la réduction de son aide", estimaient les analystes de Barclays Research.

"Avec la possibilité d'une autre fermeture des services administratifs en janvier et avec un marché de l'emploi et de l'immobilier hésitants, nous ne prévoyons pas que la Fed réduise son aide avant mars", estimait aussi Paul Edelstein d'IHS Global Insight.

La Réserve Fédérale tient encore deux réunions en décembre (17-18) et en janvier (24-25) sous la houlette de Ben Bernanke avant que Janet Yellen ne prenne les rênes de l'institution. Elle dirigera donc la réunion du FOMC prévue en mars.

Un seul membre du Comité de politique monétaire, Esther George, présidente de l'antenne régionale de la Réserve fédérale de Kansas City, a voté contre cette décision. Elle s'inquiète des conséquences sur l'inflation que pourrait avoir la politique ultra-accommodante de la Fed.






awp