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jeudi 27 mars 2014

La Grèce très bientôt de retour sur les marchés, espère Samaras

Athènes - La Grèce, privée d'accès aux marchés d'emprunt à moyen et long terme depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, s'apprête à y retourner très bientôt, a indiqué jeudi Antonis Samaras, le Premier ministre grec.




Alors que de récentes déclarations du gouvernement faisaient état d'un possible retour du pays sur les marchés au deuxième semestre, des rumeurs évoquent depuis quelques jours un retour plus précoce.

"Après sept mois de négociations (avec nos créanciers), nous avons conclu un accord qui est un pas en avant, et cela sera suivi de notre retour aux marchés", a indiqué Antonis Samaras, à l'issue d'une réunion avec des responsables de son gouvernement sur un projet de loi exigé par la troïka des créanciers du pays(UE-BCE-FMI) et énumérant différentes réformes obligatoires dans le pays.

L'accord avec la troïka conclu la semaine dernière après sept mois d'âpres négociations vise à débloquer une nouvelle tranche des prêts de 8,5 milliards d'euros au pays endetté, qui est engagé à réaliser une série de réformes controversées dont la dérégulation des marchés de lait et des médicaments.

Vu la faible majorité de son gouvernement de coalition, droite-socialistes, le Premier ministre conservateur a appelé les députés des deux partis, soit 153 sur les 300 de l'Assemblée, à faire preuve "de responsabilité" lors du vote prévu dimanche au parlement d'un projet de loi sur ces réformes, alors que certains ont manifesté leur intention de ne pas voter le texte.

Le Premier ministre grec a ajouté qu'après le retour aux marchés, Athènes "allait discuter" avec ses créanciers "la question de la dette publique".

"Ainsi le pays va définitivement sortir de la crise. C'est cela qui compte nos députés le savent, ils sont responsables et l'ont (déjà) prouvé", a souligné Antonis Samaras.

Ayant réussi à réduire son déficit public et à dégager un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) en 2013, une première depuis plus de dix ans, la Grèce espère entamer la discussion sur les moyens d'alléger sa dette, la plus élevée dans la zone euro (à 175% du PIB), lors du prochain sommet européen en mai.

Mais la décision définitive sur une éventuelle restructuration ne pourrait pas être prise avant l'automne, selon plusieurs responsables grecs et européens.







awp

lundi 17 février 2014

Grèce: pas de discussions sur une éventuelle nouvelle aide avant août

BRUXELLES - Les discussions sur un éventuel nouveau programme d'aide pour la Grèce n'interviendront pas avant la fin de l'été, a priori en août, a indiqué lundi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, ce qui devrait refroidir les attentes des autorités grecques.

Si le programme actuel est respecté, il y aura des tranches d'aide versées (à la Grèce) d'ici mai. Il n'y aura pas d'urgence à parler d'un nouveau programme d'aide pour la Grèce, donc nous parlerons de l'avenir en août, a-t-il affirmé lundi lors de son arrivée à la réunion de la zone euro à Bruxelles. 

Nous avions toujours dit que nous attendions la publication fin avril des chiffres officiels d'Eurostat concernant l'excédent primaire (de la Grèce). Si un nouveau plan d'aide est nécessaire, cela nous amènera après l'été, a-t-il indiqué, tout en soulignant que la question serait désormais de réduire la dette grecque. 

C'est précisément ce dont nous parlerons après l'été. Comment allons-nous réduire la dette grecque et qui va le faire?, a-t-il ajouté.

Cette déclaration devrait refroidir les autorités grecques qui espéraient des discussions plus tôt dans l'année sur ce sujet sensible, qui agite beaucoup en Allemagne. 

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, voulait envoyer à la Grèce un signal de solidarité avant le scrutin européen prévu fin mai, mais la chancelière Angela Merkel a mis un frein à ce projet dimanche, selon l'hebdomadaire der Spiegel. 

La dirigeante conservatrice a averti le gouvernement grec qu'il ne devait pas compter sur un signal de Berlin quant à un éventuel nouveau plan d'aide avant les élections européennes, alors qu'Athènes misait sur un allègement rapide de sa dette, en vertu d'engagements pris par ses partenaires européens fin 2012.

Les créanciers de la Grèce avaient en effet promis d'aider une nouvelle fois le pays et de se pencher sur la viabilité de la dette s'il enregistrait un excédent primaire budgétaire, ce qui devrait avoir été le cas en 2013.


La troïka attendue prochainement 

Selon le Premier ministre grec Antonis Samaras dimanche, Athènes a dégagé un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de plus de 1,5 milliard d'euros en 2013, dépassant les exigences de ses prêteurs. Les chiffres officiels seront publiés avant fin avril.

Entre-temps, la Grèce devrait, si tout va bien, recevoir des tranches d'aide de ses prêteurs dans le cadre du programme actuel, ce qui devrait assurer ses besoins jusqu'à la fin de l'été, selon M. Dijsselbloem. 

La troïka des créanciers du pays (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire international) devrait rapidement retourner à Athènes et reprendre son examen des comptes du pays. 

Pour l'instant la Grèce doit indiquer à la troïka qu'elle a pris les mesures qui sont prévues dans le programme. Une fois que ce sera fait, la prochaine tranche pourra être déboursée. Ce n'est pas facile pour la Grèce mais le gouvernement (grec) a assuré qu'il respecterait les conditions préalables, a affirmé lundi M. Schäuble lors de son arrivée à la réunion de la zone euro.

Il y aura des besoins de financement importants en mai, mais j'ai confiance dans le fait que ce sera gérable, a-t-il ajouté, tablant lui aussi sur un déboursement avant cette date.

Une source européenne avait récemment évoqué, sous couvert d'anonymat, une possible décision préliminaire à l'Eurogroupe de mars sur le déboursement de nouvelles tranches d'aide mais avait prévenu qu'il restait un travail considérable à faire sur le terrain.

En échange de mesures draconiennes, la Grèce a déjà reçu deux programmes de prêts de 240 milliards d'euros au total et a bénéficié d'un effacement de dette de 107 milliards d'euros consenti par ses créanciers privés. Malgré ces aides massives, sa dette publique reste à des niveaux insupportables (autour de 175%).







afp

lundi 10 février 2014

Nous n'avons pas besoin d'un troisième plan d'aide, réaffirme le Premier ministre grec

BERLIN - Le Premier ministre grec Antonis Samaras a assuré que son pays n'avait pas besoin d'un nouveau plan de sauvetage, dans un entretien accordé au tabloïd allemand Bild paru ce lundi.

Nous n'avons pas besoin d'un troisième plan d'aide, a-t-il affirmé. Nous atteignons notre objectif avec l'actuel plan d'aide, et cela fonctionne.

La Grèce a été le premier pays européen placé en 2010 sous assistance financière de la Troïka UE-BCE-FMI qui lui a accordé deux programmes de prêts d'un montant total de 240 milliards d'euros pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population.

Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d'une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau memorandum sur un soutien financier mais demande l'allègement du poids de sa dette, en vertu d'engagements pris par ses partenaires européens en 2012.

C'est ce qu'a rappelé M. Samaras dans l'interview à Bild. Il y a un accord avec l'UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas, a-t-il indiqué.

Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera significatif, a insisté le premier ministre grec. Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes, a-t-il estimé.

Il n'y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013, a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d'Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l'office européen des statistiques livre ces données fin mars, tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation, a-t-il mis en garde.

La question de l'allongement de la maturité des emprunts grecs et d'une éventuelle baisse de leur taux devra être abordée dans le détail en milieu d'année, a déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne de la télévision publique allemande ARD.

Le ministre a salué les gros progrès faits par la Grèce, tout en estimant qu'elle n'était pas tirée d'affaires.

Vers la fin du deuxième plan d'aide, qui se termine à la fin de l'année, s'il y a un besoin financier particulier, et je suppose qu'il y a un certain besoin financier, nous serons prêts à parler de mesures supplémentaires si la Grèce a d'ici là répondu aux exigences, a-t-il dit. Avant de poursuivre: Concernant les réformes structurelles, la Grèce n'a pas encore fait tout ce que le Troïka estime nécessaire.

Le Premier ministre grec a réfuté auprès du journal que les Grecs possèdent en moyenne un patrimoine plus important que les Allemands.

Les statistiques de la banque centrale allemande, la Bundesbank, sont basées sur des données de 2009 et ne reflètent pas les conditions de vie réelles, a-t-il fait valoir, évoquant un taux de chômage passé à 27% de la population active et le recul de 40% en six ans du niveau de vie des Grecs.

Il a également réagi à la proposition de la Buba, qui défend l'idée d'une taxe sur la richesse privée dans les Etats en difficulté avant que ceux-ci ne réclament l'aide d'autres pays. Les Grecs fortunés sont déjà taxés de manière substantielle et le seront encore à l'avenir. Nous n'aurions pas atteint nos objectifs sans les recettes fiscales de ces personnes, a-t-il dit.







afp

vendredi 24 août 2012

Grèce: Merkel joue l'apaisement avec Samaras

Berlin- La chancelière allemande Angela Merkel a joué la carte de l'apaisement vendredi en assurant le Premier ministre grec Antonis Samaras de son soutien et en défendant la place de la Grèce dans la zone euro.

"Depuis le début de la crise, j'ai toujours clairement dit que la Grèce faisait partie de la zone euro et que je voulais qu'elle y reste", a affirmé la chancelière, lors d'une conférence de presse commune avec M. Samaras.

Le nouveau dirigeant grec a effectué à Berlin sa première visite officielle à l'étranger. Accueilli avec les honneurs militaires, il s'est entretenu environ une heure avec Angela Merkel, avant une conférence de presse commune.

Les deux dirigeants ont ensuite prolongé leur entretien, a indiqué la chancellerie.

Ils se sont tous les deux réjoui, devant les journalistes, d'un "bon" et "nouveau départ dans la relation entre les deux pays.

Angela Merkel s'est dit persuadée que le nouveau gouvernement grec "fai(sait) tout pour résoudre tous les problèmes" du pays, alors qu'Antonis Samaras s'engageait à mener à bien les réformes engagées.

Comme il l'avait déjà fait savoir dans plusieurs interviews à la presse, il a toutefois demandé un peu de souplesse dans les échéances d'assainissement des finances publiques pour ne pas étouffer toute tentative pour le pays de repartir.

"Nous ne demandons pas plus d'argent mais du temps pour respirer", a-t-il déclaré, faisant de "la croissance" sa priorité.

Avant toute révision des exigences imposées à la Grèce, Mme Merkel a réaffirmé vouloir attendre le rapport de la troïka (UE, FMI et BCE), une position partagée par le président français François Hollande avec qui elle a dîné jeudi soir.

Pour sa part, Antonis Samaras s'est dit convaincu que ce rapport, attendu en septembre, "signalera que le gouvernement (grec) aura très vite des résultats".

La rencontre, dont on n'attendait pas grand chose, a laissé de marbre les marchés boursiers, les principales Bourses européennes évoluant tout de même légèrement dans le rouge, à l'instar du Dax de Francfort qui perdait 0,35% à 13H40 GMT.

Les dirigeants allemand et grec ont multiplié les efforts pour afficher leur unité et leur compréhension réciproque, alors que plusieurs responsables allemands avaient récemment évoqué la possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro.

Entre autres, le président du groupe parlementaire CDU/CSU Volker Kauder a déclaré vendredi sur la chaîne ZDF que l'on ne pouvait "négocier ni les délais ni le contenu" du programme réclamé à la Grèce et que sa sortie de la monnaie unique "ne serait pas un problème pour l'euro".

Berlin, qui voit s'approcher l'échéance législative de septembre 2013, fait face à une opinion publique hostile à toute indulgence à l'égard de la Grèce et encore plus, à toute nouvelle sollicitation de son portefeuille.

"La cacophonie crée des problèmes" et "les déclarations toxiques ne peuvent être que négatives", a déclaré Antonis Samaras, demandant à l'Allemagne que cessent ces attaques, surtout au moment où Athènes s'est lancé dans un programme de privatisations.

"Nous sommes un peuple fier. Nous n'aimons pas dépendre de l'argent prêté", a insisté le Premier ministre grec.

Angela Merkel a aussi été dans le sens d'un apaisement des tensions. "Je trouve que c'est mon devoir de faire en sorte que les efforts des autres soient reconnus", a-t-elle déclaré. "Nous devons travailler pour que la majorité des Grecs et la majorité des Allemands voient la même chose", a-t-elle ajouté.

La chancelière a assuré qu'elle allait tout faire pour que l'Allemagne soit "d'une aussi grande aide que possible" afin d'aider la Grèce à remplir ses devoirs.

Le ballet diplomatique de rentrée, avec la crise de la zone euro en toile de fond, doit se poursuivre samedi avec la rencontre d'Antonis Samaras et de François Hollande à Paris. Le président français doit ensuite se rendre à Madrid et à Rome, tandis que Mario Monti est attendu à Berlin mercredi.





awp

mercredi 20 juin 2012

Antonis Samaras devient Premier ministre en Grèce


Athènes - Le chef du parti conservateur grec Nouvelle Démocratie Antonis Samaras, 61 ans, est devenu mercredi Premier ministre en Grèce. Après avoir gagné l'appui des socialistes du Pasok et de la gauche modérée du Dimar, le nouveau chef du gouvernement a prêté serment devant le président de la République.

M. Samaras devait faire connaître la composition de son gouvernement de coalition mercredi soir. Une équipe qui doit être formée à temps pour que le nouveau ministre des Finances participe à une réunion de ses homologues de la zone euro. Il sera notamment en charge de renégocier les termes du plan d'aide international.

Arrivé en première position aux législatives de dimanche, mais sans majorité absolue, M. Samaras a obtenu le soutien des deux autres partis. Un accord qui lui permet de revendiquer 179 voix sur 300 au Parlement grec.

"Avec l'aide de Dieu, nous allons tout faire pour sortir le pays de la crise. Demain je vais demander au gouvernement de travailler dur pour donner un espoir tangible au peuple grec", a déclaré le Premier ministre qui aura la lourde tâche de restaurer un pays en quasi-faillite.



"Rétablir la dignité des Grecs"


"J'ai conscience du moment crucial, il faut rétablir la dignité des Grecs et assurer la relance de l'économie et la cohésion sociale", a-t-il ajouté lors de sa passation de pouvoir avec le Premier ministre intérimaire Panayiotis Pikrammenos.

Dès le sommet européen des 28 et 29 juin, le pays livrera sa "grande bataille pour réviser l'accord de prêt" conclu en février et lui imposant une austérité rigoureuse en échange d'un deuxième paquet de prêts internationaux, a déclaré en termes épiques le dirigeant socialiste Evangélos Vénizélos.

Les militants de la Gauche démocratique (Dimar) ont pour leur part entériné une motion de soutien à la coalition. A l'instar du parti du Pasok, ils auraient cependant refusé que des personnalités de leur formation siègent dans ce cabinet, ce qui affaiblit quelque peu leur soutien à la coalition.





AFP
ATS