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lundi 6 mai 2013

FMI: la Grèce "fait des progrès", l'enjeu est de renouer avec la croissance


Athènes - La Grèce "fait des progrès" et "a parcouru un long chemin" en matière de redressement de ses finances publiques, a estimé lundi le Fonds monétaire international (FMI), selon qui "l'enjeu majeur reste actuellement de renouer avec la croissance".

Outre "le progrès effectué par le pays pour surmonter ses problèmes" et "les efforts" pour redresser son économie, le FMI note la nécessité de la poursuite des réformes structurelles", en soulignant que "l'enjeu majeur est le rétablissement de la confiance" pour "renouer avec la croissance".

Reconnaissant que ces progrès "ont été effectués dans un contexte de très grave et douloureuse récession", le FMI décèle l'importance "d'améliorer la confiance du pays afin d'attirer des investissements" et sortir de la crise.

"Le retour de la croissance est une précondition pour que la Grèce réussisse", souligne ce rapport rédigé à l'issue de la mission du FMI et des représentants de l'UE en avril à Athènes pour effectuer le contrôle régulier des comptes du pays.

A l'issue de ce contrôle, les créanciers de la Grèce, UE et FMI, ont débloqué il y a une semaine la tranche de 2,8 milliards d'euros de prêts retardés depuis mars.

"Les exploits de la Grèce ont été facilités par le soutien sans précédent de la communauté internationale au pays", et de la décision de la zone euro d'accorder des prêts de 173 milliards d'euros au pays, rappelle le FMI.


RÉFORMES INSUFFISANTES

Toutefois, l'institution internationale souligne que pour surmonter la récession qui frappe le pays pour la sixième année consécutive, il faut que le pays poursuive "les réformes structurelles", qui sont jusqu'ici "insuffisantes".

L'accent doit être donné à "la stabilité politique", "la lutte contre l'évasion fiscale où "très peu des progrès ont été faits" et la réduction du nombre des fonctionnaires .

Au sujet de la dette, le FMI a de nouveau tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la dette du pays restait "très élevée malgré la restructuration" effectuée l'année dernière.

L'institution se félicite du fait que les partenaires européens de la Grèce aient accepté que la Grèce aura besoin d'un soutien important exceptionnel pour rétablir la viabilité de la dette et qu'ils se sont engagés d'accorder plus de soutien si besoin".

Les ministres des Finances de la zone euro avaient décidé, qu'en cas d'excédent primaire du budget d'Etat (c'est-à-dire hors service de la dette), la Grèce pourrait demander une réduction supplémentaire de sa dette à ses bailleurs de fonds, après les deux décotes déjà accordées par les créanciers privés en 2012.

Ces deux opérations ont réduit la dette du pays à 156,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012, soit 355 milliards d'euros. Mais en 2014, la dette pourrait s'envoler à 190% du PIB, selon les estimations.

Le gouvernement grec s'est dit déterminé à réaliser "à tout prix" un excédent budgétaire primaire en 2013 afin de pouvoir justifier une nouvelle restructuration de sa dette par ses créanciers UE, BCE et FMI.

Le FMI s'était déjà déclaré en faveur d'une nouvelle restructuration de dette via un effacement négocié avec les pays membres de la zone euro, mais l'Allemagne, où des élections doivent avoir lieu le 22 septembre, s'est pour l'instant exprimée contre.






AWP

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