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vendredi 8 mars 2013

La BCE s'engage à poursuivre sa politique accommodante

FRANCFORT - Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a affirmé que son institution poursuivrait sa politique monétaire accommodante tant que nécessaire, admettant que l'institution avait discuté d'une baisse de taux lors de sa réunion jeudi.

Oui, nous avons discuté de la possibilité de le faire. Mais le consensus qui a prévalu a été de laisser les taux inchangés, a déclaré M. Draghi, alors que le principal taux directeur de l'institution a été maintenu à 0,75%, son plus bas niveau historique auquel il stationne depuis juillet.

Les perspectives d'inflation vont nous permettre de maintenir une politique monétaire accommodante, a indiqué Mario Draghi en ouverture de sa conférence de presse mensuelle, soulignant que cela permettrait de continuer à soutenir la reprise économique en zone euro qui reste faible en ce début d'année.

La politique monétaire restera accommodante tant que nécessaire et la BCE continuera d'offrir autant de liquidités que réclamé par les banques, a-t-il ensuite ajouté, estimant que la situation restait fragile en zone euro malgré l'amélioration constatée ces derniers mois sur la crise de la dette.

La BCE continue toutefois de prévoir un soubresaut au second semestre.

Il faut distinguer le court terme du moyen terme. Et à moyen terme, nous continuons de voir un début de reprise graduelle, a dit M. Draghi. Selon lui, si les données chiffrées sont décevantes, celles sur le moral des investisseurs comme des consommateurs sont positives, tout comme le sentiment des marchés.

Il a toutefois à nouveau jugé que c'était aux gouvernements de la région de faire l'essentiel du travail avec les réformes nécessaires pour sortir de la crise, alors que son institution s'attend désormais à une contraction du produit intérieur brut (PIB) plus importante cette année, de 0,5% contre un recul de 0,3% prévu jusqu'ici, et table sur une croissance plus limitée en 2014, de 1% contre 1,2%.

Interrogé sur le niveau record du chômage, il a estimé que c'était une tragédie, en particulier celui des jeunes. Il en a rejeté la faute sur les législations qui font porter tout le poids de la flexibilité du travail sur les jeunes. Quant à la BCE, elle ne peut pas grand chose sur cette question, d'après lui.

Enfin, concernant l'Italie, dont la crise politique a réveillé les inquiétudes d'un retour au premier plan de la crise de la dette, M. Draghi a jugé que les marchés avaient l'air de moins s'en émouvoir que les politiques ou la presse et a écarté la possibilité d'une contagion.

Après une certaine nervosité immédiatement après les élections, les marchés sont revenus plus ou moins à leur niveau d'avant, a-t-il déclaré. Pour l'instant les marchés ont été moins impressionnés que les responsables politiques et vous-mêmes, a-t-il lancé aux journalistes.






AFP

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