Francfort - La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de maintenir son principal taux directeur inchangé à 1%, a annoncé jeudi un porte-parole de l'institution monétaire, une décision conforme aux attentes de la majorité des économistes.
Ce taux, qui détermine le prix que les banques de la zone euro payent pour emprunter auprès de la BCE, avait retrouvé son plus bas niveau historique en décembre.
Le conseil des gouverneurs l'avait déjà gardé inchangé en janvier et a certainement pris en compte jeudi les signes encourageants qui ont commencé à poindre depuis le début de l'année pour la croissance en zone euro.
Par ailleurs, la BCE a décidée d'élargir dans sept pays la gamme de garanties qu'elle exige des banques en échange de crédits qu'elle leur accorde témoignant de sa volonté de tout faire pour favoriser le financement en zone euro.
En France, en Irlande, en Espagne, en Italie, à Chypre, en Autriche et au Portugal, les banques centrales nationales pourront décider selon des critères d'éligibilité nationaux spécifiques que certaines créances privées pourront être apportées en garantie par les banques, selon un communiqué publié ensuite par la Banque centrale européenne (BCE).
La BCE assouplit ainsi encore un peu plus ses conditions d'octroi du crédit dans le cadre de ses mesures non-conventionnelles, une batterie de mesures visant à stabiliser le système financier de la zone euro en crise et à assurer le financement de l'économie.
Petit à petit, la BCE a déjà depuis 2008 considérablement élargi le champ des collatéraux, du nom donné à ces garanties de crédit.
M. Draghi a redit jeudi à plusieurs reprises que toutes les mesures non-conventionnelles étaient temporaires.
En France, en Irlande, en Espagne, en Italie, à Chypre, en Autriche et au Portugal, les banques centrales nationales pourront décider selon des critères d'éligibilité nationaux spécifiques que certaines créances privées pourront être apportées en garantie par les banques, selon un communiqué publié ensuite par la Banque centrale européenne (BCE).
La BCE assouplit ainsi encore un peu plus ses conditions d'octroi du crédit dans le cadre de ses mesures non-conventionnelles, une batterie de mesures visant à stabiliser le système financier de la zone euro en crise et à assurer le financement de l'économie.
Petit à petit, la BCE a déjà depuis 2008 considérablement élargi le champ des collatéraux, du nom donné à ces garanties de crédit.
M. Draghi a redit jeudi à plusieurs reprises que toutes les mesures non-conventionnelles étaient temporaires.
AFP
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