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jeudi 24 novembre 2011

Paris, Rome, Berlin prêts à réformer le traité, sans toucher la BCE

Strasbourg  - L'Allemagne, la France et l'Italie, réunies jeudi à Strasbourg (est), ont dit leur détermination à assurer l'avenir de l'euro, en modifiant si nécessaire les traités européens, mais sans toucher à l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE).

Les trois premières économies de la zone euro sont déterminées à "tout faire pour soutenir et garantir la pérennité de l'euro", a déclaré le président français devant la presse, à l'issue de ce sommet tripartite.

M. Sarkozy a précisé que la France et l'Allemagne feraient prochainement "des propositions communes de modification des traités pour améliorer la gouvernance de la zone euro". Ces propositions seront évoquées au sommet européen des 8 et 9 décembre.

La chancelière allemande a précisé de son côté que ces réformes ne concerneraient pas la BCE, dont le rôle dans la crise de la dette qui mine la zone euro depuis deux ans est l'enjeu d'un bras de fer entre Paris et Berlin.

Nicolas Sarkozy, en retrait par rapport aux dernières déclarations des dirigeants français, a assuré de son côté que Berlin Paris et Rome s'abstiendraient désormais de formuler des demandes, "positives ou négatives", à la BCE.

"Le président français vient de souligner que la BCE est indépendante et donc les modifications éventuelles de traité ne concernent pas la BCE", a ainsi précisé Mme Merkel.

"Nous avons tous trois indiqué que dans le respect de l'indépendance de cette institution, il fallait s'abstenir de demandes positives ou négatives" à la BCE, a assuré de son côté le président français.

Plusieurs dirigeants français, dont le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé jeudi matin, ont pourtant réclamé de la BCE qu'elle joue "un rôle essentiel" pour sauver la zone euro.

Ce rôle consisterait à racheter massivement de la dette des pays les plus fragiles pour enrayer la hausse continue des taux des emprunts d'Etat de plusieurs pays de la zone euro, qui pénalise leurs budgets déjà fragilisés. Cette hausse des taux, signe de la défiance des marchés à l'encontre de la zone euro, touche désormais des pays comme la France.

"Nous sommes tous trois parfaitement conscients de la gravité de la situation", a affirmé M. Sarkozy, tandis que Mme Merkel a insisté sur la nécessité de retrouver la "confiance" perdue depuis le début de la crise.

Invité à rejoindre le couple franco-allemand, le président italien du Conseil Mario Monti a assuré de son côté que son pays voulait respecter l'objectif d'équilibre des finances publiques en 2013 et lancer des réformes structurelles.




AWP

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