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mercredi 15 juin 2011

Royaume Uni: taux de chômage stable à 7,7% sur les trois mois achevés en avril

Londres - Les chiffres officiels du chômage au Royaume-Uni ont envoyé mercredi de nouveaux signaux contradictoires, entre le recul le plus élevé depuis une dizaine d'années des chômeurs au sens du BIT et une hausse supérieure aux attentes des bénéficiaires d'allocations-chômage.


Selon un communiqué de l'Office des statistiques nationales (ONS), le nombre de chômeurs a reculé de 88'000 les trois mois achevés en avril par rapport aux trois mois précédents, à 2,43 millions. C'est la plus forte chute enregistrée par l'ONS depuis août 2000, il y a près de 11 ans.


Le taux de chômage au sens du BIT s'est du coup stabilisé à 7,7% sur les trois mois achevés en avril.

Il est resté inchangé par rapport aux trois mois achevés en mars, et en recul de 0,3 point par rapport aux trois mois précédent. Ce résultat est conforme aux prévisions des économistes.


Le taux de chômage des 16-24 ans, qui avait atteint un pic historique lors des précédentes statistiques à 20,7%, est redescendu à 19,3%.


Mais, à l'inverse, le nombre de bénéficiaires d'allocations-chômage, qui sert de calcul au taux de chômage au sens national, a progressé de 19'600 personnes en avril par rapport au mois précédent, à 1,49 million d'allocataires.


C'est presque quatre fois plus que la hausse prévue par les économistes, qui s'attendaient dans l'ensemble à 5200 allocataires supplémentaires, d'après HSBC.


Le taux de chômage au sens national a du coup progressé de 0,1 point par rapport à avril, à 4,6%, a précisé l'ONS.


Au vu de ces chiffres parfois contradictoires, les experts de Barclays Capital ont estimé que le marché du travail britannique restait globalement "très faible" et ses perspectives moroses.


Ils ont aussi souligné que les salaires réels des Britanniques étaient en baisse pour le 16e mois consécutif: selon l'ONS, les rémunérations ont augmenté en moyenne de 1,8% en avril sur un an, pour une inflation mesurée à 4,5%.


Plus optimiste, Michael Saunders de Citi a mis l'accent sur la "vigueur" de l'emploi dans le secteur privé, qui aurait permis de compenser les premières suppressions de postes directement liées aux coupes budgétaires drastiques du gouvernement. Selon lui, l'économie britannique est "sans doute plus vigoureuse que ce que montrent les dernières statistiques".


Mais Shehan Mohamed, du cabinet de recherche Cebr, a exprimé dans une note une opinion exactement inverse, preuve que les indicateurs sur l'état de l'économie britannique sont décidément difficiles à interpréter.


rp


AWP

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