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lundi 24 février 2014

Zone euro: l'inflation finalement stable en janvier (2e estimation)

Bruxelles - L'inflation est finalement restée stable en janvier dans la zone euro, à 0,8% comme en décembre, selon une deuxième estimation publiée lundi par l'office européen de statistiques Eurostat.

Dans un premier temps, Eurostat avait indiqué que l'inflation avait ralenti à 0,7% en janvier, alimentant un peu plus les craintes de déflation au sein de la zone euro.

Même si ce spectre s'éloigne un peu, l'inflation reste à un niveau très bas. Un an auparavant, elle était à 2,0%.
En outre, des taux annuels négatifs ont été constatés dans plusieurs pays de la zone euro, à Chypre (-1,6%) et en Grèce (-1,4%).

Tandis que ces pays sont déjà plongés dans la déflation, la Finlande a elle affiché une inflation de 1,9% sur un an en janvier, le niveau le plus élevé au sein de la zone euro.

L'inflation est restée stable en Allemagne, à 1,2% et en France, à 0,8%.

Les plus forts impacts à la hausse sur l'inflation ont été le tabac (+0,08 point de pourcentage), l'électricité ainsi que le "lait, fromage et oeufs" (+0,05 chacun), tandis que les carburants pour le transport (-0,19), les télécommunications (-0,13) et les combustibles liquides (-0,05) ont eu les plus forts impacts à la baisse, souligne Eurostat dans un communiqué.

Dans l'Union européenne dans son ensemble, l'inflation a ralenti en janvier, à 0,9% après 1,0% en décembre. Un an auparavant, elle était à 2,1%.

Moins spectaculaire que l'inflation galopante, la déflation, qui hante la zone euro, est tout aussi dangereuse, car elle crée un cercle vicieux: baisse des prix, puis baisse de la consommation, des investissements et finalement, retombées sur les salaires et l'emploi.

Pour l'instant, la Banque centrale européenne (BCE) récuse ce scénario: lors de sa réunion mensuelle en février, elle a maintenu le statu quo sur ses taux et ses autres mesures de soutien à l'économie de la zone euro, misant sur la poursuite de la reprise pour contrecarrer la faiblesse de l'inflation.

L'institut monétaire a toutefois laissé la porte ouverte, estimant que "le fait d'avoir une inflation basse pendant une période prolongée constitue un risque en lui-même" et nécessite un "contrôle étroit", selon les propos de son président, Mario Draghi.

Avec une inflation stable en janvier et une croissance un peu meilleure que prévu au quatrième trimestre dans la zone euro (+0,3%), la BCE devrait "favoriser de nouvelles mesures non conventionnelles dans l'immédiat", indique Cédric Thellier, économiste chez Natixis.

"Cependant, une nouvelle baisse du taux et/ou des mesures plus hétérodoxes (taux négatif par exemple) sont susceptibles d'être appliquées si les risques de déflation augmentent de façon significative", poursuit-il.

La première estimation de l'inflation pour le mois de février est attendue vendredi. Quant à la BCE, elle se réunit le 6 mars prochain. A cette occasion, elle publiera ses prévisions de croissance et d'inflation pour 2014 et 2015, mais aussi pour 2016, une première.

"Beaucoup de choses dépendront de si l'inflation est toujours en-deçà de 2% en 2016", estime Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.






awp

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