Bonjour

Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




lundi 21 janvier 2013

Les entreprises de la zone euro devraient rester engluées dans la crise économique en 2013


Paris - La zone euro et ses entreprises vont rester engluées dans la crise économique en 2013, même si les turbulences purement financières semblent dépassées, tandis que les pays émergents confirment leur résistance, selon le rapport annuel de Coface.

L'assureur-crédit publie mardi, à l'occasion de son colloque annuel, cette évaluation des "risques pays".
"Certes, la crise financière est en voie de résolution mais la crise de l'économie réelle, illustrée par la fragilité persistante des entreprises, ne se terminera pas en 2013", estime lundi dans un communiqué le directeur général de Coface, Jean-Marc Pillu.

Selon lui, "la probabilité d'une crise systémique s'éloigne en Europe". "Mais l'activité en zone euro continuera à se contracter en 2013" en raison de "l'atonie de la consommation, la rigueur budgétaire, la dégradation du marché du travail" qui "entretiennent des défaillances d'entreprises à la fois nombreuses et coûteuses". Coface s'attend à une nouvelle récession de 0,1% en zone euro.

Les experts du groupe jugent que "la situation reste préoccupante pour les entreprises européennes", alimentée surtout par un manque de confiance de la part des acteurs économiques.

"Une nouvelle année noire attend les entreprises espagnoles et italiennes, sujettes à la montée continue du nombre de défaillances et victimes de l'assèchement du crédit bancaire", préviennent-ils.

Du coup, Coface abaisse d'un cran, à "B", les évaluations "risque pays" de l'Italie et de l'Espagne, déjà déclassées à "A4" il y a un an. Ces évaluations (A1, A2, A3, A4, B, C et D) mesurent le niveau moyen de risque d'impayés présentés par les entreprises d'un Etat dans le cadre de leurs transactions à court terme.

En revanche, les pays émergents confirment leur capacité de résistance. "Alors que les risques des pays avancés continuent à se détériorer depuis 2008, l'amélioration progressive des risques des entreprises des pays émergents se poursuit", selon le rapport.

Les économies émergentes ont fait preuve d'une "meilleure résistance aux chocs externes", "grâce à des politiques économiques réactives mais prudentes", et bénéficient "de l'expansion continue des classes moyennes".

Du coup, la note de l'Indonésie gagne un cran, à "A4", et l'évaluation "B" des Philippines est mise sous surveillance positive en vue d'un éventuel relèvement.

Cela ne signifie pas que tous les risques ont disparu dans les pays émergents, prévient toutefois l'assureur-crédit. Ceux qui persistent sont liés aux tensions politiques et sociales, ainsi qu'aux lacunes en matière de gouvernance, et sont accrus lorsque le pouvoir d'un Etat tarde à s'adapter aux exigences de classes moyennes en pleine expansion.

Dès lors, l'Afrique du Sud voit son évaluation "A3" mise sous surveillance négative "en raison du risque d'accentuation des tensions sociales, incompatible avec un rythme de croissance très inférieur à la moyenne des pays émergents".

La note de l'Inde chute d'un cran, à "A4", "le modèle indien subissant une réelle remise en question", selon Coface qui évoque "la lenteur de la mise en oeuvre des réformes, les déficiences en matière d'infrastructures, l'incapacité du gouvernement à répondre aux nouvelles exigences de la classe moyenne et une croissance bien inférieure au potentiel".




awp

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire