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dimanche 19 février 2012

La BCE échange ses obligations grecques contre de nouvelles

Francfort - La Banque centrale européenne (BCE) est en train d'échanger ses obligations grecques contre de nouvelles, auprès du gouvernement grec, afin de se prémunir contre des pertes, a-t-on appris vendredi auprès d'une source bancaire centrale de la zone euro.

"L'objectif est de ne pas essuyer de perte", a précisé cette source, au cas où la Grèce déciderait d'obliger par une loi tous ses créanciers à renoncer à une partie de leur argent, pour s'éviter une faillite dont le spectre pèse toujours sur le pays.

Ne sont concernées par cet échange que les obligations acquises sous le programme SMP, qui a vu la BCE racheter à partir de mai 2010 sur le marché secondaire des titres grecs, aujourd'hui détenus par toutes les banques centrales de la région au prorata de leur capital au sein de la BCE.

Leur montant est estimé à une cinquantaine de milliards d'euros. Elles seront échangés contre des obligations de valeur faciale identique, a précisé la source interrogée par l'AFP.

Pour ce qui est des autres obligations, à titre d'investissement, éventuellement en possession des banques centrales de la zone euro, chacune d'entre elles devra négocier avec la Grèce à titre personnel si elle souhaite un échange.

Outre la préservation des intérêts de la BCE, l'opération pourrait permettre de faire un geste en direction d'Athènes.

Comme elle avait racheté les titres à plus bas prix que leur valeur nominale (la décote estimée est de 20% à 30%), la BCE dégagera potentiellement des plus-values. L'idée est que ces gains reviennent sous une forme ou une autre à la Grèce.

C'est ce qu'a suggéré son président Mario Draghi la semaine dernière: la redistribution de ces plus-values aux Etats de la zone euro, en utilisant leur participation au capital de l'institution comme clé de répartition, est le seul moyen pour la BCE de faire un geste en direction d'Athènes sans contrevenir à l'interdiction de financer directement les Etats.




AWP

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