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mercredi 14 décembre 2011

L'idée d'un retour au Mark est "absurde"

Francfort - L'idée d'un retour au Deutsche Mark, évoquée par certaines voix en Allemagne en raison de la crise traversée par la zone euro, est "absurde", juge le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann.

"Nous travaillons à ce que ce scénario n'existe pas", a ajouté le responsable monétaire allemand lors d'un entretien mardi soir à Francfort avec la presse et dont le contenu n'était pas publiable avant mercredi midi.
"Le scénario auquel nous travaillons avec la Banque centrale européenne (BCE) c'est celui d'un euro solide", a encore dit M. Weidmann, qui dans l'après-midi doit participer au ministère allemand des Finances à Berlin à une cérémonie pour les dix ans de l'introduction de l'euro (1er janvier 2002).


PAS DE PLAN B

"Il n'y a pas de plan B, pas d'imprimante dans les caves de la Bundesbank", a encore ironisé M. Weidmann pour qui "les seuls Deutsche Mark (existants) sont ceux exposés au Musée de la monnaie et ceux que les gens continuent de nous rapporter" pour les échanger contre des euros.

M. Weidmann a par ailleurs une nouvelle fois rejeté les appels des politiques et des économistes à une intervention de grande envergure de la BCE en faveur des Etats en difficulté de la zone.

"Il faut résoudre les causes du problème au lieu de chercher une option nucléaire", a-t-il dit, moquant par là le terme "bazooka" employé ces derniers temps par certains dirigeants européens et analystes.


LE FESF EST LÉGITIME

Pour M. Weidmann, c'est aux fonds de secours européens, le FESF mis en place au printemps 2010 et son futur successeur le MES, d'assurer le rôle d'aider les Etats en difficulté.

"Celui qui est légitime c'est le FESF. On peut discuter de la question des garanties dont il dispose, si elle sont suffisantes ou non mais pas de l'instrument" lui-même, a-t-il ajouté, estimant que le manque de succès de la stratégie suivie actuellement par la zone euro vient du fait "qu'à chaque sommet il y a une nouvelle idée discutée".

"Faisons d'abord ce qui a été décidé et ensuite on verra", a-t-il réclamé.

Pour M. Weidmann, la BCE a un rôle clair, "maintenir la stabilité monétaire" et une interdiction tout aussi claire: "financer les Etats".

"Respecter la frontière entre politique monétaire et budgétaire permet d'assurer l'indépendance" de l'institution monétaire de Francfort et "sa capacité à remplir son mandat", a-t-il poursuivi, soulignant que "faire face à la pression des politiques n'était pas chose facile" dans le contexte actuel.

Mais "la solidarité et les transferts ne peuvent être décidés que par les parlements démocratiquement élus et les gouvernements", et pas par la BCE, a-t-il encore dit.




AWP

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