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jeudi 17 novembre 2011

Grèce: recettes des privatisations fortement revues en baisse

Bruxelles  - Les recettes attendues des privatisations réclamées à la Grèce pour réduire sa dette publique ne dépasseront pas 1,3 milliard d'euros en 2011, contre 5 milliards prévus, selon un rapport de la "task force" européenne chargée d'apporter une assistance technique à Athènes.

"Le gouvernement grec a revu à la baisse ses objectifs de privatisation pour la fin de l'année 2011", indique le premier rapport trimestriel de la task force publié jeudi à Bruxelles.

L'objectif initial était de parvenir à collecter 5 milliards d'euros issus des privatisations d'ici à la fin de l'année, puis 15 milliards d'ici fin 2012 et 50 milliards d'ici fin 2015.

"En raison des conditions actuelles de marché, il pourrait s'avérer difficile d'atteindre ces objectifs de privatisation dans le délai prévu", selon le rapport, qui souligne "des retards dans la vague initiale de privatisations dus à des goulets d'étranglement dans le processus" et table désormais sur 1,3 milliard d'ici fin 2011.

L'Union européenne aide par ailleurs la Grèce dans ses négociations avec la Suisse, dans le cadre des efforts d'Athènes pour récupérer 60 milliards d'euros d'impôts et taxes impayés.

L'Allemand Horst Reichenbach, qui dirige la task force, a reconnu jeudi en présentant ce rapport qu'il y avait eu "peu d'avancées" en la matière.

"Des solutions sont à l'étude pour permettre à la Grèce d'améliorer ses recettes fiscales en prenant en compte les sommes importantes envoyées en Suisse par des citoyens grecs", indique le rapport.
"Nous voulons que la Grèce obtienne le meilleur résultat possible grâce à l'aide légale et à l'expérience de l'Union européenne et du Fonds monétaire international", a expliqué une source européenne.

Selon cette source, sur les quelque 60 milliards d'euros de manque à gagner fiscal identifiés par le FMI, la moitié peut "théoriquement" être récupérée et seuls 8 milliards le seront vraisemblablement "tôt ou tard".

Athènes cherche à obtenir des accords avec la Suisse sur le modèle de ce qu'ont négocié récemment l'Allemagne et la Grande-Bretagne pour régulariser les avoirs issus de l'évasion fiscale déposés dans la Confédération.




AWP

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