Francfort - Les entrepreneurs en Allemagne ont légèrement repris confiance à en croire la hausse inattendue du baromètre Ifo en novembre, publié jeudi, ce qui conforte les économistes dans leur prédiction d'un ralentissement en douceur de l'économie du pays.
Le baromètre s'est établi à 106,6 points, contre 106,4 points en octobre, alors que le consensus d'analystes de Dow Jones Newswires tablait sur un nouveau recul, à 105,1 points. L'Ifo n'était plus remonté depuis juin.
"La hausse provient de perspectives économiques des entreprises légèrement moins pessimistes", explique l'institut Ifo de Munich (sud) dans un communiqué.
En effet, l'indice sous-jacent des attentes des entreprises pour les 6 mois à venir a légèrement augmenté, à 97,3 points contre 97 points le mois dernier, mettant fin à une série de 8 mois de baisse.
Le second composant du baromètre, l'appréciation par les entreprises de leur situation actuelle, est quant à lui resté stable sur un mois, à 116,7 points.
"Par rapport au fléchissement de l'économie mondiale, l'économie allemande se porte toujours relativement bien", conclut l'institut Ifo.
La hausse de l'indice survient après des mois d'inquiétude des marchés sur la solidité de l'économie allemande. Mercredi, après une émission obligataire décevante, "certains s'étaient empressés d'annoncer l'entrée du pays dans le club de la crise de la dette", ironise presque Carsten Brzeski d'ING.
Les tendances récessionnistes en zone euro n'épargneront pas l'Allemagne mais, "grâce à de bons fondamentaux, le ralentissement de son économie devrait être ressenti comme une phase de mollesse plutôt qu'une récession", poursuit-il.
"L'Allemagne est au début d'un ralentissement en douceur (de son économie) après un rythme extrêmement soutenu", estime également Christian Schulz de la banque Berenberg. "Les perspectives ne sont que légèrement négatives et l'activité actuelle est toujours florissante".
Preuve de la résistance actuelle de l'Allemagne à la morosité ambiante, son Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,5% au troisième trimestre, soit une petite accélération après 0,3% au deuxième trimestre, selon un chiffre confirmé jeudi.
La croissance a été tirée notamment par la consommation privée et les investissements en biens d'équipement, qui ont compensé la modeste contribution du commerce extérieur à la croissance, la hausse des importations ayant légèrement surpassé celle des exportations.
Pour Timo Klein d'IHS Global Insight, "cela prouve que la confiance des ménages a bien résisté ces derniers mois". L'amélioration continue du marché du travail et l'accélération des hausses de salaires ont compensé l'escalade de la crise de la dette en zone euro", estime-t-il.
Le baromètre s'est établi à 106,6 points, contre 106,4 points en octobre, alors que le consensus d'analystes de Dow Jones Newswires tablait sur un nouveau recul, à 105,1 points. L'Ifo n'était plus remonté depuis juin.
"La hausse provient de perspectives économiques des entreprises légèrement moins pessimistes", explique l'institut Ifo de Munich (sud) dans un communiqué.
En effet, l'indice sous-jacent des attentes des entreprises pour les 6 mois à venir a légèrement augmenté, à 97,3 points contre 97 points le mois dernier, mettant fin à une série de 8 mois de baisse.
Le second composant du baromètre, l'appréciation par les entreprises de leur situation actuelle, est quant à lui resté stable sur un mois, à 116,7 points.
"Par rapport au fléchissement de l'économie mondiale, l'économie allemande se porte toujours relativement bien", conclut l'institut Ifo.
La hausse de l'indice survient après des mois d'inquiétude des marchés sur la solidité de l'économie allemande. Mercredi, après une émission obligataire décevante, "certains s'étaient empressés d'annoncer l'entrée du pays dans le club de la crise de la dette", ironise presque Carsten Brzeski d'ING.
Les tendances récessionnistes en zone euro n'épargneront pas l'Allemagne mais, "grâce à de bons fondamentaux, le ralentissement de son économie devrait être ressenti comme une phase de mollesse plutôt qu'une récession", poursuit-il.
"L'Allemagne est au début d'un ralentissement en douceur (de son économie) après un rythme extrêmement soutenu", estime également Christian Schulz de la banque Berenberg. "Les perspectives ne sont que légèrement négatives et l'activité actuelle est toujours florissante".
Preuve de la résistance actuelle de l'Allemagne à la morosité ambiante, son Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,5% au troisième trimestre, soit une petite accélération après 0,3% au deuxième trimestre, selon un chiffre confirmé jeudi.
La croissance a été tirée notamment par la consommation privée et les investissements en biens d'équipement, qui ont compensé la modeste contribution du commerce extérieur à la croissance, la hausse des importations ayant légèrement surpassé celle des exportations.
Pour Timo Klein d'IHS Global Insight, "cela prouve que la confiance des ménages a bien résisté ces derniers mois". L'amélioration continue du marché du travail et l'accélération des hausses de salaires ont compensé l'escalade de la crise de la dette en zone euro", estime-t-il.
AWP
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