Strasbourg - Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a annoncé mercredi un plan destiné à mobiliser 315 milliards d'euros pour des investissements en Europe, afin de remettre l'Europe au travail.
Nous créons un nouveau Fonds européen pour l'investissement stratégique qui permettra de mobiliser 315 milliards d'euros au cours des trois prochaine années, a déclaré M. Juncker devant le Parlement européen.
Il est temps de lancer les travaux et de remettre l'Europe au travail. Nous n'avons pas besoin d'argent frais, mais besoin d'un nouveau départ et de nouveaux investissements, a-t-il souligné.
Je vois des enfants dans une école à Thessalonique travaillant sur des ordinateurs flambant neufs, je vois un Français rechargeant sa voiture électrique sur l'autoroute, a déclaré le président de la Commission européenne, en évoquant de possibles projets d'investissements.
Le plan s'appuiera sur une partie du budget européen et sur la BEI, le bras financier de l'UE, mais ne sera pas alimenté par des contributions directes des Etats membres, même si la porte est laissée ouverte pour que les Etats participent.
Les Etats membres devraient participer à ce fonds pour augmenter son efficacité, a affirmé M. Juncker en allemand, dans une adresse directe à Berlin. Nous devons être conscients que nous avons une communauté de destin, cela implique de la solidarité avec tout le monde, a-t-il plaidé, soulignant que les contributions des Etats membres ne seraient pas comptabilisées dans leur déficit et leur dette.
Parant aux critiques sur le manque d'ambition du plan, il a affirmé que l'argent mobilisé est plus important que ce que les Etats membres peuvent faire par eux-mêmes.
Il n'a pas exclu d'aller au-delà de 315 milliards d'euros. Nous avons besoin d'un mécanisme souple, simple d'utilisation qui puisse se développer au fil du temps. Il pourra être reconduit en 2018, 2019, 2020, a-t-il dit.
awp
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Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.
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mercredi 26 novembre 2014
jeudi 8 novembre 2012
Europe de l'est: BERD, BEI et BM lancent un nouveau plan
LONDRES - La BERD, la BEI et la Banque Mondiale ont annoncé jeudi la lancement d'un nouveau plan d'action de plus de 30 milliards d'euros pour soutenir la croissance en Europe centrale et orientale affectée par la crise de la zone euro.
Ce plan d'action, destiné à soutenir la reprise économique et la croissance dans cette région, est une réponse directe à l'impact continu des problèmes de la zone euro sur les économies de l'Europe émergente, ont indiqué la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque Mondiale (BM) dans un communiqué commun.
Il inclut plus de 30 milliards d'euros d'engagements (financiers) conjoints pour la période 2013-2014, ont précisé les trois organisations. Dans le détail, la BEI apportera un montant minimum de 20 milliards, la Banque Mondiale de 6,5 milliards et la BERD de 4 milliards.
Ce plan a pour but de raviver la croissance dans la région en soutenant les initiatives des secteurs privé et public notamment dans les infrastructures, l'investissement des entreprises et le secteur financier, ont souligné les trois organisations.
Les 17 pays concernés par ces investissements sont l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie, l'Estonie, la Macédoine, la Hongrie, le Kosovo, la Lettonie, la Lituanie, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et la Slovénie.
Ce nouveau plan, développé dans le cadre de l'initiative de Vienne, intervient après un plan lancé en 2009-2010 et doté de 24,5 milliards d'euros pour aider la région à surmonter la crise.e
Ces pays ont effectué des ajustements importants sur le plan des finances publiques et des comptes courants, augmenté l'épargne domestique et amélioré les bilans des banques mais ils font toujours face à des défis importants dont l'impact continu des problèmes de la zone euro, ont jugé les trois organisations.
Faire repartir et consolider la croissance est impératif alors que ces économies font tout leur possible pour réduire le fossé des niveaux de vie avec les marchés plus matures de l'Union européenne, ont-elles ajouté.
Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur les problèmes de l'Europe de l'ouest, les besoins légitimes de l'Europe émergente, qui en a fait beaucoup au nom de l'intégration économique et financière, ne doivent pas être négligés, a estimé le président de la BERD, Suma Chakrabarti.
AFP
Ce plan d'action, destiné à soutenir la reprise économique et la croissance dans cette région, est une réponse directe à l'impact continu des problèmes de la zone euro sur les économies de l'Europe émergente, ont indiqué la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque Mondiale (BM) dans un communiqué commun.
Il inclut plus de 30 milliards d'euros d'engagements (financiers) conjoints pour la période 2013-2014, ont précisé les trois organisations. Dans le détail, la BEI apportera un montant minimum de 20 milliards, la Banque Mondiale de 6,5 milliards et la BERD de 4 milliards.
Ce plan a pour but de raviver la croissance dans la région en soutenant les initiatives des secteurs privé et public notamment dans les infrastructures, l'investissement des entreprises et le secteur financier, ont souligné les trois organisations.
Les 17 pays concernés par ces investissements sont l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie, l'Estonie, la Macédoine, la Hongrie, le Kosovo, la Lettonie, la Lituanie, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et la Slovénie.
Ce nouveau plan, développé dans le cadre de l'initiative de Vienne, intervient après un plan lancé en 2009-2010 et doté de 24,5 milliards d'euros pour aider la région à surmonter la crise.e
Ces pays ont effectué des ajustements importants sur le plan des finances publiques et des comptes courants, augmenté l'épargne domestique et amélioré les bilans des banques mais ils font toujours face à des défis importants dont l'impact continu des problèmes de la zone euro, ont jugé les trois organisations.
Faire repartir et consolider la croissance est impératif alors que ces économies font tout leur possible pour réduire le fossé des niveaux de vie avec les marchés plus matures de l'Union européenne, ont-elles ajouté.
Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur les problèmes de l'Europe de l'ouest, les besoins légitimes de l'Europe émergente, qui en a fait beaucoup au nom de l'intégration économique et financière, ne doivent pas être négligés, a estimé le président de la BERD, Suma Chakrabarti.
AFP
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