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jeudi 29 août 2013

Espagne: la récession un peu moins forte au deuxième trimestre, inflation en baisse

MADRID (Communauté de Madrid) - La récession dans laquelle l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, est plongée depuis deux ans, a été plus modérée au deuxième trimestre, selon les chiffres définitifs publiés jeudi.

Le PIB a reculé de 0,1% par rapport au premier trimestre, a annoncé l'Institut national de la statistique (Ine), un chiffre identique à celui avancé par la Banque d'Espagne, qui table comme le gouvernement sur un retour au vert au troisième trimestre.

L'Espagne, qui a replongé en récession mi-2011, a enregistré en 2012 une chute de 1,6% de son Produit intérieur brut (PIB), plus importante que le 1,4% précédemment annoncé, selon les chiffres officiels révisés, publiés jeudi.

La croissance affichée jusque-là pour 2011 a été réduite, de 0,4% du PIB à 0,1%.

La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) se montrent plus pessimistes que Madrid, la première prévoyant un recul du PIB en 2013 de 1,5% et le second, -1,6%.

Dans un rapport, la Commission a souligné il y a peu que des risques persistent dans un contexte de chômage élevé, de contraction de l'activité, d'une dette privée en Espagne et envers l'extérieur toujours importante et d'une dette publique qui augmente rapidement.

Engagée dans un effort de rigueur sans précédent, l'Espagne se voit donc engluée dans la récession et est frappée par un taux de chômage record de 26,26%.

L'Espagne s'est engagée à atteindre un déficit public de 6,5% du PIB fin 2013, dont 3,8% pour l'Etat central, 1,3% pour les régions et 1,4% pour la Sécurité sociale. Le déficit budgétaire à déjà atteint la limite (3,81%) depuis la fin juin.

Le rythme de l'inflation a poursuivi son ralentissement en août, à 1,6% sur un an, selon les chiffres provisoires publiés jeudi par l'Institut national de la statistique (Ine).

Ce résultat, calculé en données harmonisées avec celles de l'Union européenne, est principalement dû à une hausse des prix du carburant moindre qu'en août 2012, selon l'Ine.

Après avoir connu un pic en octobre 2012 à 3,5%, sous l'effet notamment de l'augmentation du taux de TVA en septembre 2012, la hausse des prix à la consommation dans la quatrième économie de la zone euro avait ralenti jusqu'au mois d'avril à 1,5%.

Les prix étaient remontés à un rythme de 1,8% en mai puis à 2,2% en juin, avant de ralentir leur hausse en juillet à 1,9%.






awp





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