Bonjour

Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




jeudi 2 février 2012

La résolution de la crise en zone euro, cruciale pour les banques selon les investisseurs

PARIS - Les investisseurs obligataires européens estiment que la résolution de la crise de la zone euro est cruciale pour la valorisation du secteur bancaire, selon une enquête trimestrielle réalisée par l'agence de notation Fitch et publiée jeudi.

La moitié des personnes interrogées déclarent que seule la résolution de la crise de la zone euro rendra les banques de nouveau attractives pour les investisseurs, explique Monica Insoll, directrice générale de la division Credit Market Research chez Fitch, citée dans un communiqué.

Des mesures spécifiques, comme une augmentation de capital ou la limitation des actifs éligibles comme collatéraux des dettes, ne permettront pas à elles seules de résoudre le problème, selon ces personnes.

36% des interrogés estiment, qu'à la fois, une résolution de la crise de la dette en zone euro et des mesures spécifiques sont nécessaires.

Seuls 10% croient qu'un renforcement du capital rétablirait le profil de crédit et l'attractivité des banques aux yeux des investisseurs qui interviennent sur le marché obligataire.

Le risque bancaire est très étroitement lié aux risques souverains des deux côtés du bilan et les résultats de l'enquête confirment les effets de la crise prolongée de la zone euro, analyse James Longsdon, de la division EMEA Financial Institutions de l'agence.

Fitch relève toutefois sur un ton plus optimiste que les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement sur le plan de la collecte de fonds par les banques.

L'enquête montre en effet une forte réduction du risque de refinancement, puisque 22% des interrogés le considèrent comme le risque le plus important, contre 49% lors de la dernière enquête trimestrielle, quand il était jugé plus fort que le risque souverain.

Ce changement est sans doute lié à l'opération de prêt sur trois ans lancée en décembre par la Banque centrale européenne (BCE) et qui doit être suivie d'une deuxième opération de ce genre ce mois-ci, souligne Fitch.

Cette enquête a été réalisée du 4 au 31 janvier auprès de gestionnaires d'actifs évalués au total à 7.100 milliards de dollars.








AFP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire