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lundi 19 décembre 2011

La BCE ne peut pas tout, Draghi en appelle au FESF et aux Etats

Paris  - Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a jugé prépondérant le rôle des Etats et du Fonds de secours (FESF) pour rétablir la confiance en zone euro, à quelques heures d'un grand oral devant le Parlement européen, ajoutant que l'action de la banque avait des limites.

M. Draghi a accordé un long entretien au Financial Times, publié dimanche sur le site internet du quotidien britannique, avant son audition prévue lundi devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen.

Cet entretien intervient au moment où la BCE reste sous pression pour faire davantage en vue de circonscrire la crise de la dette, après un sommet des dirigeants européens qui n'a pas ramené la sérénité.

"L'important est de restaurer la confiance des gens - des citoyens comme des investisseurs - dans notre continent", a-t-il dit, rappelant que "la politique monétaire ne peut pas tout" pour limiter les tensions sur le marché obligataire.

Selon lui, l'action de la BCE sur le marché obligataire, où elle peine à faire baisser les taux des pays les plus faibles de la zone euro, via la baisse de son taux directeur ou des rachats de titres de dette, a des limites.

Excluant de sortir du cadre légal qui régit le fonctionnement de la BCE, M. Draghi a rappelé une nouvelle fois qu'il fallait que les Etats rassurent par la discipline budgétaire et les réformes structurelles.

Pour le président de la BCE, il faut ramener la confiance à l'échelle de chaque Etat et au niveau européen, comme ce qui a été enclenché au sommet de Bruxelles avec le renforcement de la discipline budgétaire.

Il est nécessaire en outre d'avoir un pare-feu opérationnel rapidement, avec le FESF, sans oublier enfin les réformes structurelles pour relancer la croissance.

La BCE veut d'ailleurs être prête à commencer à agir dans le cadre ses fonctions de gestionnaire du FESF à partir de janvier, M. Draghi soulignant qu'il était "prématuré et probablement faux de dire que le FESF est mort".

Toujours concernant le FESF, il a jugé qu'il aurait fallu qu'il soit sur pied avant d'envisager une recapitalisation des banques du continent, contrairement à ce qui a été fait. Il a également regretté que l'implication des banques, via une décote sur leurs titres de dette de la Grèce, soit intervenue en premier lieu.

M. Draghi s'exprime alors que les agences de notation menacent la note de plusieurs pays en zone euro après un sommet européen où la désunion avec le partenaire britannique a alimenté une certaine déception.




AWP

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