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lundi 9 mai 2011

Grèce: les Européens envisagent une nouvelle aide pour 2012.

PARIS - Les Européens envisagent d'apporter une aide supplémentaire à la Grèce afin de se substituer aux marchés en 2012 et ont évoqué, mais exclu, la possibilité d'un rééchelonnement de la dette grecque, a déclaré lundi à l'AFP une source européenne.

Lors d'une réunion qui devait initialement rester secrète vendredi soir à Luxembourg, les ministres des Finances des principales économies de la zone euro (Allemagne, France, Italie, Espagne) ont eu une longue discussion avec leur collègue grec, Georges Papaconstantinou, sur l'état d'avancement du programme grec et sur ce qui manque pour le crédibiliser aux yeux du marché, a expliqué cette source.

Selon elle, le rythme des réformes grecques a fait l'objet de discussions: vont-elles assez vite ou l'Europe devra-t-elle se substituer encore aux marchés en 2012, ce qui nécessitera des financements supplémentaires'

Au bord de la faillite, la Grèce a obtenu in extremis, au printemps 2010, des prêts pour 110 milliards d'euros sur trois ans de la part de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), en échange d'un programme de réformes drastique pour réduire son déficit et sa dette colossaux.

Il était initialement prévu qu'Athènes retourne progressivement sur les marchés en 2012 pour se financer, mais les taux pour s'endetter sont aujourd'hui prohibitifs et rendent difficilement envisageable cette solution.

Du coup, il pourrait y avoir un trou de financement en 2012, selon la même source.

Les ministres réunis vendredi, avec également le chef de file de la zone euro Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet et le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, ont passé au crible la nécessité ou pas d'ajouter des financements et les différentes options, a-t-on ajouté de même source.

La question du rééchelonnement de la dette a été évoquée mais écartée, a-t-elle assuré.

Le ministre grec des Finances avait affirmé début avril à l'AFP que la Grèce aurait besoin, en 2012, de 66 milliards d'euros, dont 25 milliards viendraient du prêt UE-FMI-BCE et le reste d'une combinaison de privatisations et d'emprunts sur les marchés.

Il y a encore des incertitudes sur le montant de ce que serait un nouveau programme, car ça dépend de la capacité de la Grèce à générer des financements supplémentaires, a expliqué lundi la source européenne. Il y a une incitation à aller vite dans la mise en oeuvre du programme de privatisations. Si on remet au pot, on cherchera aussi des contreparties, a-t-elle insisté.

Selon cette source, si les Européens viennent à nouveau en aide à la Grèce, il faudra trouver les mécanismes politiques, juridiques, économiques par lesquels on peut s'assurer que la détermination de l'Etat grec va perdurer.



AFP

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