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mercredi 17 avril 2013

Zone euro: les banques et entreprises de la "périphérie" préoccupent


Washington - Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé mercredi que les banques et les entreprises présentaient encore d'inquiétants signes de fragilité dans ce qu'il nomme la "périphérie" de la zone euro et qui s'étend de Chypre à l'Italie en passant par l'Espagne.

"Nombreuses sont les banques de la périphérie de la zone euro qui continuent de se heurter à des coûts de financement élevés, à une détérioration de la qualité des actifs et à de maigres bénéfices", a estimé le FMI dans son rapport semestriel sur la stabilité financière mondiale.

La crise à Chypre, renflouée par la communauté internationale au prix d'une amputation de son secteur financier, a aggravé la situation en augmentant encore les coûts de financement des banques de la périphérie et en impulsant un "mouvement de vente" des actions des banques dans l'ensemble de zone euro, selon le Fonds.

Le FMI s'inquiète également de l'état de santé de certaines entreprises non-financières en raison de la dette qu'elles ont accumulée avant la crise, spécialement en Irlande et en Espagne, pays qui avaient tous deux connu un boom du crédit avant de flancher.

"Le surendettement des entreprises de la périphérie qui sont cotées en Bourse est considérable", et particulièrement problématique dans un contexte de "faible croissance" ou de récession, souligne le rapport.

Se penchant sur la dette des Etats européens, le rapport assure par ailleurs que la "dynamique vertueuse" insufflée par le programme de rachats d'obligations publiques de la Banque centrale européenne s'est "ralentie".

En septembre 2012, la BCE avait dévoilé ce nouveau programme, baptisé OMT, qui n'a jamais été actionné, mais dont la seule existence a permis de faire reculer le coût du financement des Etats auprès des marchés.

La stabilité financière mondiale pourrait également être menacée par les "effets pervers" des politiques anti-crise (rachat d'actifs, taux d'intérêts bas) déployées par les grandes banques centrales, a ajouté José Vinals, le directeur de la division marchés financiers du FMI.

"Leur utilisation sur une longue période peut causer des effets pervers, telles que des prises de risque excessives, une montée de l'endettement et la formation de bulles financières", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Washington.

Selon M. Vinals, ces périls "augmentent" aux Etats-Unis, où certains fonds de pension et compagnies d'assurances prennent "davantage de risques" pour combler leurs besoins de financement, mais également dans les pays émergents qui se trouvent exposés à "des flux de capitaux volatils".

"Nous sommes en territoire inconnu", a admis M. Vinals.





awp


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