Athènes - Les petites et moyennes entreprises (PME), colonne vertébrale de l'économie grecque, continuent de souffrir du manque de liquidités malgré l'accélération des réformes dans plusieurs secteurs du pays surendetté, a souligné lundi un haut responsable européen.
"Il y a une insuffisance de liquidités en Grèce et particulièrement les PME peinent à trouver du financement", a relevé ce responsable, à l'occasion de la présentation du rapport trimestriel des experts européens de la Task Force, censés aider la Grèce à se réformer.
"Le crédit bancaire vers l'économie réelle est encore problématique", a-t-il ajouté en soulignant toutefois que des perspectives de financement existent.
Pour les trois prochaines années, à compter de 2013, la Grèce peut bénéficier d'environ 4 milliards d'euros par an des fonds structurels européens tandis que la Banque européenne d'investissement a promis l'année dernière un fonds de garantie pour les PME s'élevant à 1,4 milliards d'euros.
"Le grand défi pour les autorités grecques est d'absorber cet argent sinon ces fonds seront annulés", a souligné ce responsable, appelant à plus de coopération entre la Commission européenne et les autorités grecques.
La Task force oeuvre aussi avec les autorités grecques à la création d'un mécanisme "de microcrédit de 10 à 15 millions euros" et d'"outils bancaires rentables" pour aider les PME.
Dans son rapport trimestriel, la Task Force se félicite toutefois que la Grèce ait réussi l'année dernière à absorber la plus grands partie de fonds structurels dont elle était bénéficiaire.
Dans l'ensemble, ce rapport salue "l'oeuvre importante malgré les conditions difficiles" effectuée en matière des réformes, surtout dans l'administration et la justice. Il se félicite aussi du redémarrage de la construction de quatre autoroutes et de la progression des exportations, qui ont atteint 27,6 milliards d'euros en 2012, en hausse de 13% sur un an.
awp
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