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Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.
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lundi 6 août 2012
Berlin défend face à Monti le pouvoir des Parlements
BERLIN - L'Allemagne a rappelé lundi la prééminence des Parlements nationaux dans la gestion de la crise en zone euro, après que le chef du gouvernement italien Mario Monti a appelé les gouvernements à ne pas se laisser brider par les députés.
Les décisions des gouvernements doivent avoir une légitimité démocratique. La chancelière a conscience qu'en Allemagne les textes de loi doivent être soutenus par le Parlement et que celui-ci doit participer à leur élaboration, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Georg Streiter, lors d'une conférence de presse régulière.
Il a par ailleurs fait valoir qu'en Allemagne, la Cour consitutionnelle avait eu plutôt tendance ces derniers temps à renforcer les prérogatives déjà importantes du Bundestag.
Il serait bon que l'on revienne à un peu de calme dans le débat, a encore dit M. Streiter, précisant par ailleurs que l'Allemagne n'éprouvait que peu d'inquiétude concernant la réputation de Berlin en Europe.
Dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel publié dimanche, Mario Monti s'était dit inquiet du ressentiment éprouvé en Italie à l'égard de l'Allemagne, jugée trop arrogante dans sa gestion de la crise de la dette.
Le quotidien italien Il Giornale avait par exemple mis en Une vendredi dernier une photo de Mme Merkel levant la main dans un geste censé rappeler un salut nazi, sous le titre Le quatrième Reich.
M. Monti avait aussi appelé les autres chefs de gouvernements de la zone euro à conserver une marge de manoeuvre face à leurs députés: Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leurs Parlements sans préserver leur espace de négociation, l'Europe risque davantage d'éclater que de renforcer son intégration.
Plus tôt lundi, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle avait également estimé que le contrôle parlementaire constitue une condition préalable à toute décision. Nous avons besoin d'un renforcement et non d'un affaiblissement de la légitimité démocratique en Europe, avait-il affirmé dans un communiqué.
En outre, il avait jugé que la tonalité actuelle des débats sur la crise en zone euro était très dangereuse pour l'unité européenne.
Il réagissait notamment à des déclarations dimanche dans la presse allemande du ministre régional des Finances de l'Etat de Bavière, Markus Söder, qui estimait qu'il était temps pour les Grecs de quitter la zone euro.
De son côté, le chef de la majorité conservatrice au Bundestag, Volker Kauder, a souligné que les droits du Parlement ou du parlementarisme ne doivent pas être réduits par le renforcement des institutions exécutives en Europe.
Berlin a par ailleurs botté en touche face aux accusations qui lui sont adressées de bloquer les initiatives de la Banque centrale européenne (BCE) pour intervenir en zone euro.
Le gouvernement allemand n'a aucun doute quant au fait que la BCE agira dans le cadre de son mandat, a fait savoir M. Streiter.
La BCE s'est dite prête jeudi à se porter au secours de la zone euro, y compris en intervenant sur le marché obligataire, à condition toutefois que les gouvernements fassent leur devoir.
afp
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