Bonjour

Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




vendredi 3 juin 2011

Grèce: un rééchelonnement de la dette constituerait un défaut (S&P)

Paris  - Un éventuel rééchelonnement de la dette de la Grèce constituerait un "défaut" de paiement, indique vendredi l'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) dans une note, tout en précisant qu'Athènes est "encore loin" de ne pouvoir honorer ses échéances.

L'agence de notation entendait ainsi répondre aux interrogations des marchés financiers, qui passent au crible les différentes solutions envisagées par l'Union européenne pour sortir la Grèce de sa crise financière.

Selon S&P, un "reprofilage" ou un rééchelonnement de la dette qui équivaut à une restructuration "douce" "constituerait un défaut selon nos critères" parce que "l'Etat débiteur va payer moins que ce qui était prévu par l'engagement initial".

Depuis quelques semaines, plusieurs dirigeants européens, dont le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, le secrétaire d'Etat allemand aux Finances, Jörg Asmussen, et le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn, ont ouvert la porte à une restructuration "douce".

Aussi appelée "reprofilage", une telle opération consisterait à repousser de plusieurs années l'échéance de remboursement des prêts d'urgence de l'Union européenne et du FMI, mais aussi des obligations d'Etat grecques ordinaires, essentiellement détenues par des banques, notamment allemandes et françaises.
Cette solution associerait ainsi les créanciers privés, sur une base volontaire.

Si ce scénario était retenu, S&P pourrait abaisser alors la note de la Grèce à "D", catégorie des émetteurs non solvables, prévient l'agence.

Standard & Poor's estime cependant que la Grèce est "encore loin du défaut" même si elle avance que 33% des émetteurs de dette dont la note a été rétrogradée dans la catégorie spéculative -- comme c'est le cas d'Athènes depuis avril 2010 --, ont fait défaut dans les dix années suivantes.

L'autre grande agence de notation Moody's Ivestors a pour sa part évalué, en début de semaine, à 50% le risque que la Grèce se retrouve en défaut de paiement dans les cinq ans et a dégradé sa note de B1 à Caa1.

S&P avait dégradé le 9 mai la note du pays de deux crans à B.

rp

AWP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire