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mercredi 30 mars 2011

Taux portugais dépassent 8%, 1ère depuis entrée dans la zone euro

Paris (awp/afp) - Les taux portugais à 10 ans ont dépassé mercredi le seuil des 8% pour la première fois depuis l'entrée du pays dans la zone euro, alors que Lisbonne traverse une crise politique et financière et subit une forte pression de la part des agences de notation.

Vers 18H30, les taux longs portugais étaient à 8,000%, en nette hausse par rapport aux 7,894% en clôture mardi et 7,818% lundi.

Pour un prix de référence de 100 euros au moment de l'émission, une obligation portugaise à 10 ans qui serait cédée mercredi n'en vaudrait plus que 72 euros environ.

Mardi, l'agence de notation Standard and Poor's (SP) a abaissé la note du Portugal d'un cran, après l'avoir déjà dégradée de deux niveaux la semaine dernière à l'instar de sa concurrente Fitch.
"La dégradation de la note n'était pas inattendue", a rappelé Ciaran O'Hagan, stratégiste obligataire chez Société Générale CIB. "Mais la note est sous perspective négative, ce qui veut dire que ce n'est pas terminé pour S&P et encore moins pour les deux autres agences de notation, Moody's et Fitch".

Le Portugal est désormais à un cran de la catégorie spéculative pour S&P. Or, si Lisbonne tombe dans cette catégorie, certains fonds n'achèteront plus de dette portugaise, souligne Christian Parisot, économiste chez Aurel.

De nombreux gérants prennent en effet en compte des contraintes de notation dans leur portefeuille, ainsi que des contraintes de risque.

A la suite de cette sanction, le Premier ministre portugais José Socrates a affirmé mardi que le Portugal restait "très déterminé" à ne pas demander une aide extérieure, en dépit de la pression accrue des marchés financiers depuis sa démission mercredi dernier.

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a lui assuré mercredi que les marchés n'avaient pas de raison d'être inquiets pour les problèmes d'endettement du Portugal, au lendemain de l'abaissement de la note de ce pays par l'agence Standard and Poor's.

Les taux longs espagnols étaient peu affectés par les tensions sur la dette portugaise, s'affichant à 5,195% contre 5,194% en clôture la veille.

Même stabilité pour les taux irlandais qui étaient à 9,913% contre 9,924% la veille en clôture, malgré la publication très attendue jeudi des tests de résistances des banques du pays.
"La grande question sera de savoir ce que Dublin va faire ensuite?", estime M. O'Hagan. "Va-t-il y avoir des recapitalisations de banques ou des restructurations de dettes bancaires?".

AWP

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