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mercredi 20 juin 2012

L'Espagne n'a "pas besoin de sauvetage", selon le ministre du Budget


Madrid - L'Espagne "n'a pas besoin de sauvetage", a affirmé mercredi le ministre du Budget, Cristobal Montoro, écartant l'idée d'un plan global pour l'économie du pays, revenu au centre de la crise de la dette en zone euro.

"L'Espagne n'a pas fait l'objet d'un sauvetage parce qu'elle n'a pas besoin d'être sauvée", a déclaré M. Montoro devant les députés, soulignant que le pays pouvait compter sur le soutien de ses partenaires de l'Union européenne et du G20 et plaidant pour un renforcement de l'euro.

"L'Espagne a le soutien de ses partenaires européens et des institutions européennes. Et l'Espagne a, comme nous l'avons vu hier soir, le soutien exprès du G20 pour les programmes (de réformes) que met en oeuvre le gouvernement, dont la recapitalisation du secteur bancaire", a ajouté le ministre.

Madrid devrait demander officiellement l'aide de la zone euro pour son secteur bancaire ce jeudi lors d'une réunion de l'Eurogroupe, a indiqué mercredi un diplomate européen sous couvert d'anonymat.

L'Espagne "devrait faire une demande d'aide via le Fonds de secours de la zone euro (FESF) lors de la réunion de l'Eurogroupe", jeudi à Luxembourg, a fait savoir ce diplomate.

L'Espagne a conclu le 9 juin avec ses partenaires de la zone euro un accord sur une aide à ses banques, qui pourra aller jusqu'à cent milliards d'euros.

Le gouvernement de droite se refuse à parler d'un "sauvetage" qui supposerait des sacrifices supplémentaires pour le pays, déjà soumis à une sévère cure de rigueur.

Mais l'annonce d'un accord sur ce plan n'a pas suffi à calmer les marchés, ce qui a relancé les inquiétudes sur la nécessité d'un sauvetage global de l'économie espagnole.

Les taux d'emprunt que doit payer l'Espagne pour se financer à dix ans ont ainsi dépassé lundi le seuil historique de 7%, jugé insoutenable à long terme.

Dans ce contexte, l'Espagne a reçu mardi le soutien des pays du G20 réunis au Mexique pour ses efforts de recapitalisation des banques, fragilisées depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.

"Nous saluons le plan espagnol de recapitalisation du système bancaire et l'annonce par l'Eurogroupe d'un soutien en faveur de l'autorité espagnole de restructuration financière", a déclaré le communiqué final su sommet.

Le gouvernement a prévu de chiffrer sa demande d'aide une fois connus les résultats de deux audits indépendants sur les banques espagnoles, menés par les cabinets allemand Roland Berger et américain Oliver Wyman. Ces rapports doivent être publiés au plus tard jeudi.

Le ministre du Budget a tenté de rassurer et de transmettre "à la société espagnole un message de confiance". "Nous sommes en Europe, nous sommes l'euro", a-t-il lancé.

"Nous sortirons de cette crise en renforçant l'Europe, en renforçant l'euro, en construisant ensemble un projet commun, comme nous l'avons vu hier dans les déclarations du G20", a ajouté M. Montoro.






AWP

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