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Bienvenue sur bip-trading. Ce blog est consacré au suivi des fondamentaux des marchés financiers mondiaux. L'information est centrée sur l'Europe et l'Euroland.

Dans une économie sur la voie de la mondialisation, on se trouve quotidiennement confronté à des évènements et des nouvelles qui bouleverse les sphères économiques et financières.




jeudi 3 mars 2011

Trichet (BCE): une hausse des taux le mois prochain est possible.

La Banque centrale européenne n'a pas modifié ses taux directeurs jeudi. Cependant, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a déclaré jeudi qu'une hausse des taux directeurs le mois prochain était "possible", mais qu'une telle démarche ne serait "certainement pas le point de départ d'une série de hausses".

Le taux de refinancement reste donc à 1,0%, niveau dont il n'a plus bougé depuis le 7 mai 2009. Le taux de facilité de dépôt demeure à 0,25% et le taux de prêt marginal à 1,75%.


Principaux extraits de la conférence de presse:


 "Les risques pour la perspective des prix sont à la hausse. Les données économiques récentes confirme que la dynamique sous-jacente de la zone euro reste positive.

L'apport de liquidités et les modes d'allocations seront ajustées si nécessaires. Toutes les conditions atypiques sont de nature temporaires. Par conséquent, le Conseil des gouverneurs surveillera l'évolution de très près.

Prenant en compte la confiance relativement élevée des entreprises en zone euro, la demande intérieure privée devrait contribuer à la croissance, toujours grâce à la politique monétaire accommodante.

Les risques pour les perspectives économiques sont globalement équilibrées dans un environnement de tensions accrues. Les risques à la baisse tiennent aux tensions en cours dans certaines segments des marchés financiers. 
Mais à cause aussi des nouvelles tensions géopolitiques.

La hausse de l'inflation en ce début d'année reflète principalement les prix plus élevés des matières premières. 

Il faut éviter les effets de deuxième tour.

Les fourchettes pour l'inflation IPCH ont dû être relevés à cause de l'inflation des prix énergétiques et alimentaires. Ces projections ne tiennent pas compte des bonds des cours pétroliers et se réfèrent à des salaires moyens. Les hausses des taxes indirectes pourraient être plus importantes que prévu. Les prix intérieurs sont sous des pressions plus fortes compte tenu d'un contexte de reprise.

Le taux de croissance monétaire M3 a reculé alors que les taux de croissance des prêts 2,4 % en janvier après 1,9 % en décembre. Au-delà des mouvements au cours des derniers mois, la croissance de la monnaie large et des prêts du secteur privé confirment que le rythme d'expansion de la croissance est modéré. La faible croissance monétaire et de crédit a permis une liquidation partielle des larges montant de liquidités accordés pendant les périodes de crise.

L'attractivité des instruments à court terme dans M3 continue à diminuer en comparaison à ceux extérieurs.

Activité de prêts plus soutenus aux ménages et entreprises non financières.

Les banques ont continué à croître sans que la taille de leur bilan ne change. Il est essentiel que les banques retiennent leurs revenus et s'adressent aux marchés pour renforcer leur base capitale. Il leur faudra augmenter leur capital et leur efficacité.

L'orientation accommodante apporte un soutien considérable à l'activité économique.

Il faut que tous les gouvernements mettent en oeuvre des politiques pour renforcer la confiance dans la stabilité des finances publiques.
"


Une hausse des taux trop agressive risque en outre d’aggraver la crise du marché de l’immobilier en Irlande et en Espagne en renchérissant les traites mensuelles des crédits hypothécaires est à taux variable. En Espagne, près de neuf crédit logement sur dix sont liés au taux Euribor à 12 mois, tandis que la moitié des crédits hypothécaires en Irlande suit le taux directeur de la BCE.

De même, la fragilité des banques dans les pays périphériques empêche la BCE de mettre un terme à ses mesures de soutien non conventionnelles adoptées pendant la crise, telles que l’octroi de liquidités illimitées aux banques et le programme de rachat de dette sur les marchés. Les banques des pays en difficultés représentent 60 % des financements de la BCE, et récemment les taux à dix ans portugais ont atteint le record de 7,64 %, poussant la BCE à multiplier les rachats de dette portugaise.

BIP.

source: AFP.
            Conférence de presse JC Trichet.

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